jeudi 5 décembre 2024

Alain Peyrefitte, dans le cœur du Provinois...

C'est une pensée d'Antoine Rivarol qui me venait en mémoire en ce début de semaine : « Les rêves, la folie et l'ivresse prouvent que notre âme dépend beaucoup de notre corps. » Je suis sensible à cette formulation, ne serait-ce que parce que depuis plusieurs années, mon corps me conduit à changer de registre et, l'acteur que j'aurai imaginé continuer d'être, fait un nouvel apprentissage, celui du handicap.

Ce qui me ramène à ce que formulait Francis Vilmain, ami-artiste du Provinois, m'assurant peu de jours avant son décès, alors qu'il n'imaginait pas qu'il allait tirer sa révérence aussi rapidement, que ne pouvant plus s'extérioriser (sa façon d'exprimer cette frustration de ne plus avoir la possibilité de sillonner les rues de Provins à bicyclette), il avait ce prétexte, en toute légitimité, pour passer ses journées à peindre ! Une belle façon pour lui, à mes yeux, de ne pas quitter la toile, de rester dans le cadre...

Pour en revenir à cette pensée de Rivarol, l'on peut considérer que lorsque le corps vient à faire défaut, rêves, folie, ivresse ne sont plus de mise mais rien n'exclue cependant de laisser une trace, le souvenir d'un vécu partagé ou d'un partage vécu, d'un sentiment qui demeure... ce que cette photo que je joins à cet écrit peut souligner : j'avais utilisé le portrait d'Alain Peyrefitte pour annoncer l'hommage qui lui fut rendu à Provins, le dimanche 24 novembre dernier, dans le cadre du 25ème anniversaire de son décès, cérémonie à l'initiative du Conseil d'administration de l'Association des Amis et Collaborateurs d'Alain Peyrefitte, de Patrice-Loup Rifaux le président de celle-ci, d'Emmanuel de la Masselière son secrétaire général... La photo qui accompagne cet écrit, fut prise au Centre Culturel Saint-Ayoul, lors lors de la cérémonie de même, du 10ème anniversaire de sa mort, en novembre 2009.



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