La Commémoration de la Libération des Camps de Concentration.

Le 14 avril 1954, le besoin exprimé par les déportés et les familles des déportés n’ayant pas survécu aux camps de concentration, a été reconnu par le gouvernement d’alors (René Coty): une loi proclamant le dernier dimanche d’avril « Journée Nationale du Souvenir des victimes et des héros de la Déportation » fut votée unanimement par le parlement.
Ainsi, tous les ans, ce dimanche là, est-il rendu par le pays, un hommage solennel à toutes les victimes de la déportation, sans distinction aucune, ce jour là ayant été retenu parce que se situant au plus près des dates de la libération de la plupart des camps et aussi parce qu’elle ne risquait pas la confusion avec les autres célébrations nationales ou religieuses qui existaient.
À Provins, les cérémonies commémoratives de la Libération des Camps de Concentration (les 66ème du nom), se dérouleront en présence des autorités civiles et militaires et des représentants des Associations Patriotiques le dimanche 24 avril.
La cérémonie débutera à 9h45, au Monument de la Résistance, Allées de l’Abbé d’Aligre, avec lecture du message officiel et dépôt de gerbes. Elle se prolongera d’une messe en l’église Saint Ayoul à 10h30.

Le N°5 du journal « Les Jardins du Marais » vient de sortir.

Ce mardi après-midi, le premier d’avril, le soleil qui donnait sur les baies vitrées de la grande salle de la Résidence Personnes Âgées de Longueville « Les Jardins du Marais », baignait le groupe de rédaction du journal des résidents d’une douce torpeur. Cette chaleur faisait le plus grand bien.

Bien vite cependant, et en compagnie d’Yvette Jeauneau, une ex résidente venue en covoiturage rendre visite à ses amies, l’on se plongea dans une revue de la presse du jour, cette fois-ci à partir de la République de Seine et Marne qui annonce un changement de format et de formule (on sait depuis une quinzaine d’années qu’il y a de fortes chances que ce soit mauvais signe !), du Pays Briard qui reste un bihebdomadaire rural de proximité, du Figaro (comme presse nationale) et des publications locales, départementales et régionales (Provins, la Communauté de Communes du Provinois, le Conseil général du 77, le conseil régional Île de France)… On resta un court instant sur un article de la REP, en page 4, sur l’attentat dont fut victime un employé municipal de Provins, Serge Langer, en décembre 1986, alors que le député-maire et ex-ministre Alain Peyrefitte était visiblement la personne visée : article qui a surpris dans la mesure où l’on s’est posé la question de sa raison d’être un lundi 4 avril et par l’énoncé d’un certain nombre d’approximations… On a détaillé l’État civil, notamment la rubrique des décès, saluant des personnes connues par les unes ou les autres et qui nous ont quittés. On a fait par ailleurs le constat de l’importance et du nombre des travaux réalisés dans Provins… et survolé le calendrier des manifestations à venir.

Les manifestations à venir.
Bien entendu, le groupe a commenté aussi la sortie du dernier journal des résidents des Jardins du Marais. L’observation nous ayant été faite qu’en « une » de ce journal, sa localisation n’était pas évidente, nous avons retenu que le titre et sous-titre du N°6 (le prochain à paraître fin mai) porterait mention de Longueville. Ce N°5 qui vient d’être distribué (notre photo), commente plus particulièrement les manifestations mises en place lors de la Semaine bleue nationale et aussi la cérémonie du Centenaire de la doyenne de l’établissement, Suzanne Lavorel.
Ensuite, le groupe a travaillé sur les articles à prévoir dans le prochain numéro, notamment, et ce sera une première, l’évocation de souvenirs personnels ayant marqué les rédactrices de ce journal. Enfin, les participantes ont profité du passage comme à chaque fois de Geneviève Massol la directrice, pour anticiper les manifestations à venir comme les goûters du Club de Loisirs de Longueville, la sortie au Pavillon Henri IV de Nogent sur Seine d’ici fin avril pour voir l’exposition photographique de Romain Tillet, la fête de la Résidence de fin mai et l’exposition artistique de juin…
… Et l’on fait un petit bonjour à Viviane Thieffry, hospitalisée, à laquelle on souhaite un rapide rétablissement.

- La Résidence Personnes Âgées de Longueville « Les Jardins du Marais », 77160 – Longueville. Téléphone: 01.64.08.60.90. (E-mail: residence.longueville77@orange.fr).

Revue des troupes pour France Alzheimer 77.

L’assemblée générale de l’Association France Alzheimer de Seine et Marne s’est déroulée ce dernier samedi 2 avril à partir de 10 heures, salle « Les Tilleuls » de l’Hôpital de Brie Comte Robert, au 17 rue du Petit Beauverger, salle mise à disposition par le directeur de l’établissement.
Présence à cette assemblée de l’un des membres bénévoles du Groupe de soutien du Provinois, lui-même représentant l’ensemble de l’équipe et les participants que l’on retrouve régulièrement aux réunions mensuelles qui se déroulent alternativement à la Maison de retraite médicalisée du Centre hospitalier Léon Binet à Provins, et à la Maison de retraite publique « Les Jardins de la Voulzie », aux Ormes sur Voulzie.

Accueil assuré par le président départemental Alain Soliveres et par Dominique Lecuyer membre du secteur de Noisiel et Roissy en Brie qui avait effectué les démarches d’obtention de la salle auprès l’hôpital.
Remerciements d’usages et présentation du rapport moral par le président qui d’entrée de propos rappela les 10 années d’existence de FA77, association qui se dimensionne au fil du temps et qui est riche actuellement de 10 antennes et dont le siège (permanences et secrétariat) se situe 37 avenue Foch à Chelles (77500) - Énoncé des actions et présences de FA77 aux niveaux des différentes instances, tant départementales, que régionales ou nationales, participation aux travaux du CODERPA et des 5 CLICS du département ainsi qu’aux réunions des représentants des usagers dans le cadre des établissements de santé et aux réunions de l’Association gérontologique Nord 77 – Présentation d’une poche urinaire d’usage individuel personnalisé – Rappel du numéro d’appel Alzheimer : 0811.112.112 – Sensibilisation sur le « Reste à charge des familles – Présentation de l’Alzhalien N° 8 (notre photo) et annonce d’une évolution probable de ce support d’information propre à FA77 : plutôt que trois exemplaires récapitulatifs par an, une lettre mensuelle qui aurait pour but d’être plus réactive – État des lieux des consultations mémoires du département, des formations des aidants familiaux, suggestion dans le public d’un Bus départemental Alzheimer dont la fonction serait à définir (groupe de soutien mobile, lieu de consultation, unité d’information et de sensibilisation ?...) – Évocation de la Journée mondiale Alzheimer de septembre et suggestion pour l’action seine et marnaise d’adopter le thème de la prise en charge non médicamenteuse des personnes malades… Le tour d’horizon effectué par Alain Soliveres se terminant par la présentation de trois nouvelles bénévoles rejoignant les agences du nord du département.

La vie des agences.
Chacune des agences fut ensuite invitée à présenter son action et l’on eut ainsi une approche des fonctionnements de celles de Meaux, Chelles, Coulommiers, Provinois, Fontainebleau-Avon. Une des premières impressions que l’on retienne est la présence volontaire, déterminée des bénévoles qui les animent, dont certaines dépassant les 45 heures hebdomadaires, notamment celles qui ont une fonction supplémentaires de formation des aidants, d’animation d’ateliers, d’organisation de séjours en gîte ou de comptabilité… Certaines ont des difficultés d’implantation dans le tissu local, ou de soutien des organismes ou institutions qui pourtant devraient être concernées… ce qui les amène à se sentir un peu isolées.
Il n’empêche que ce fut l’occasion de parler de ces différentes activités et perspectives et ce fut le cas avec Monique Gimberg et la formation des aidants, avec Jean-Paul Gaillard et les séjours en gîte pour personnes malades d’Alzheimer et leurs accompagnants, avec Hélène Panetier et les ateliers et café des aidants, avec Angeline Lecuyer qui évoqua son atelier des sens, avec Anne-Marie Vassali et la gestion comptable de l’association (dont elle nous rappela les grandes lignes la trésorerie ayant été approuvée lors du dernier Conseil d’administration) , en rapport avec le Fédération nationale Alzheimer…
En fin d’assemblée et avant les différents votes unanimes, présentation du règlement intérieur des bénévoles, comme une charte de fonctionnement et de qualité…

- Sur le Provinois, pour tout renseignement, on peut contacter les membres bénévoles du Groupe de parole et de soutien aux aidants de personnes malades d'Alzheimer et maladies apparentées: Berthe Fady (01.64.00.10.70), Claudette Phély (01.64.00.50.01), Jean-Claude Gadot (01.64.00.27.72) ou Rémi Tillet (01.64.08.96.91).

«La grande vague» du Japonais Katsushika Hokusaï était à la « une » du journal La Croix.

Dimanche 20 mars dernier, nous proposions un écrit sur l’estampe « La grande vague » de l’artiste japonais Hokusaï. (Nous avons eu confirmation depuis que son nom s’écrivait plutôt avec un tréma sur le « i »). Une artiste nogentaise nous avait donné l’idée de cet écrit, en faisant la relation entre cette œuvre datant de 1830 et les événements que venait de connaître le Japon.

Nous rapportions alors, entre autres, que « La grande vague » de Katsushika Hokusaï, montrait à quel point « l’artiste avait su saisir l’instant même où la vague gigantesque, écumante, menaçait de déferler sur les embarcations et d’engloutir tous ces vulnérables pêcheurs, dont l’existence éphémère était soumise au bon vouloir de la nature ».

Quelques jours après, le mercredi 23 mars, l’on nous apprenait téléphoniquement, alors que nous étions en province pour une huitaine, que le quotidien La Croix, faisait la « une » de son journal avec cette estampe d’Hokusaï et le titre « Face à la catastrophe, la force de l’art ». Et un sous-titre prometteur : « Au Japon, la culture et les arts expriment depuis les origines un sentiment très fort de fragilité de la vie ».

En page 26 de ce journal que nous réussissions à nous procurer, l’on pouvait lire un entretien avec Bernard Bernier, anthropologue à l’université de Montréal, spécialiste du Japon, recueilli par Jean-Yves Dana. Propos qui apporte un éclairage complémentaire par rapport à ce que nous écrivions dès le 20 mars, notamment sur des valeurs héritées des Samouraïs ayant été adoptées comme japonaises. Propos technique et rationnalisant d’un anthropologue auquel, nous avons la faiblesse de préférer l’approche plus sensible de la représentante de l’art qui nous en parla en premier…

- Nous proposons partie de cette « une » de La Croix qui nous précise que cette œuvre de l’artiste japonais est conservée au Musée Claude Monet de Giverny, dans l’Eure.

Des fourgons « Type H » Citroën en forêt de Louan.

C’était comme si, en une nuit, à la faveur d’une petite pluie, après un coup de chaud, ils étaient sortis de terre, comme des champignons. Et en formation circulaire comme le constatent souvent les passionnés de mycologie. Et c’est ainsi que devait les découvrir un dimanche matin, une famille saint briçoise de la rue des Chomettes qui nous en transmettait une petite quinzaine de photos dont nous vous en avons extraites quelques unes..

En l’occurrence, à la Cerclière, à Louan, les Amis du Type H avaient investi la clairière, avant d’effectuer un passage pour le plus grand plaisir de tous. Nous avions eu l’occasion déjà, de les présenter, au volant de leurs véhicules en tôle ondulée, sillonnant les routes de Seine et Marne et d’Île de France, notamment avec comme point de convergence la localité des Marêts où ils prenaient leur petit déjeuner, invités par les élus et les habitants et d’où ils repartaient pour participer à la Fête de la Moisson de la Ville haute à Provins.
Ce club utile (c’est ainsi qu’ils se dénomment) a été créé en décembre 2000 et regroupe les mordus du célèbre Type H Citroën, « ce bon véhicule passe-partout en tôle ondulée et au nez de cochon, pompiers, police, commerçants, administrations, camping caristes ... ou brocanteur dont l’un de télévision, comme Louis la Brocante !
Ce Type H qui roulait tranquille (et qui roule toujours !), sur les routes de campagne, qui stationne portes ouvertes devant une épicerie, qui s'intègre au folklore des marchés et auquel on reste toujours attaché.
L’association veille à la sauvegarde de ces véhicules qui font partie de l'image de la France d'autrefois et suscite un esprit d’entraide chez ceux qui leur restent fidèle, avec outils de réparation, documentation technique et publicitaire, pièces détachées, mais aussi bien entendu, convivialité et chaleur humaine...

Le Citroën Type H.
C’est un fourgon automobile auquel Citroën pensait déjà avant la dernière guerre 39/45, afin de remplacer le Tub, fameux aussi mais qui demandait à être amélioré. En fait, le Type H a été produit entre 1947 et 1981 à près de 500000 exemplaires. Très cubique, donc très logeable, il est construit en tôle ondulé, pour plus de robustesse. En parlant de ce véhicule, on l’entend souvent être intitulé HY. En fait, son appellation changeait avec ses caractéristiques de charge et de carrosserie. Ainsi, on a pu voir des H (1200 kg), des HY (1500 kg), des HZ (850 et 1000 kg), des HP (à plateau), des HX (frigorifique), des HW (à plateau pour les carrossiers), sans oublier ceux qui avaient par la suite, des équipements spécifiques pour en faire des engins de secours d’urgence, de réanimation, de chirurgie avec suspension hydropneumatique à l’arrière, de lutte contre les incendies, et même au début du nucléaire, de véhicule de protection dans le périmètre des centrales.
Petite précision au passage: le Type H fut même particulièrement célèbre en tant que panier à salade des services de police !

Rando-promenade familiale, le 10 avril à Nogent sur Seine.

Comme le dit Nadine Garnier, c’est à une randonnée familiale que convie « L’Espérance Rando » de Nogent sur Seine, ce dimanche 10 avril prochain.

Christian Flon (03.25.39.73.15) et Bernard Barat (03.25.39.81.77) que l’on peut contacter pour de plus amples précisions, sont prêts à accueillir les participants en nombre pour leur faire découvrir ou redécouvrir « les jolis chemins de Nogent, tant au bord des étangs, que de la Seine, ou le long des jardins… ».
Tous les randonneurs-promeneurs, randonneuses-promeneuses seront les bienvenus sur deux circuits proposés, de 11 et 17 kilomètres, au choix. Inscriptions à partir de 8h30, pour départ de 9 heures à 12h30, sur le parvis de la mairie de Nogent sur Seine au prix de 4 euros par personne et gratuité pour les enfants de moins de 12 ans.

Sans grand soleil sur Provins ce vendredi après-midi, le Carnaval annonçait quand même le beau temps à venir.

Quelques photos-légendes pour ce Carnaval des écoliers des établissements de Provins et de toute la région, prises lors du défilé parti de l’Avenue Alain Peyrefitte (ex Avenue du Souvenir) et qui, après avoir fait le tour du centre ville, reprenait ce même axe pour regagner les Allées de l’Abbé d’Aligre et les aires de sport du Stade Démosthène Bobe.
Là, le Bonhomme Carnaval qui jouait les voitures balais prenait la vedette dans un grand lâcher de ballons. Carnaval de tous les âges, de toutes les époques, avec des écoliers que leurs maîtresses et maîtres avaient contribué, avec l’aide des parents, à les transformer en princesses et soldats de tous les temps. Deux mille années et plus ont ainsi défilé devant un public jamais suffisamment important pour ce genre d’événement, deux millénaires de tenues les plus diverses et de couleurs chatoyantes avec une prédilection pour le médiéval…