samedi 31 octobre 2009

Le New Brie Jazz en dîner-concert, le 21 novembre


L’association « Les Après-midi de Saint Loup » organise une soirée à la Nouvelle-Orléans, au Foyer polyvalent de Courton le Haut, sur la commune de Saint Loup de Naud, le samedi 21 novembre prochain à 20 heures.
Le dîner-concert proposé comprendra un repas Jambalaya avec le New Brie Jazz et sera au prix de 35€, sur réservation uniquement avec un chèque à l’ordre de « Les Après-midi de Saint Loup ».
Contact aux 01.64.08.62.54 et 06.78.78.51.58.

mardi 27 octobre 2009

Rompre l’isolement des personnes âgées


Dans le cadre de leurs missions, les coordinatrices du C.L.I.C. Sillage sont amenées à se rendre au domicile des personnes âgées très isolées et dont les revenus ne permettent pas de leur proposer un accompagnement, même avec une prise en charge partielle de celui-ci.
Dans le souci de rompre leur isolement, le C.L.I.C. recherche des personnes bénévoles pour échanger avec elles et leur permettre ainsi de retrouver du lien social.
La réussite d’un tel engagement repose bien entendu, sur le strict respect des disponibilités des bénévoles et la possibilité pour eux de modifier ou cesser leurs interventions dès qu’ils le souhaitent.
Pour mener à bien ce projet et proposer des rapports de qualité aux personnes âgées et aux bénévoles, le C.L.I.C. Sillage et l’association Petits Frères des pauvres ont décidé de mettre leurs compétences en commun.
- Pour tous renseignements et/ou inscriptions, on peut contacter le C.L.I.C. au 01.60.58.00.95.

Le C.L.I.C. Sillage
Depuis son ouverture en mai 2003, Le CLIC de Provins, centre local d’information et de coordination gérontologique, intervient auprès du public des plus de 60 ans sur les cantons de Provins, Donnemarie- Dontilly, Villiers Saint Georges, Nangis et Bray sur Seine.
À ce jour, il assure et coordonne le suivi de plus de 700 personnes et sa proximité en rapport avec les visites à domicile lui permet de faire émerger certaines problématiques liées au vieillissement. Aussi, en tant qu’observatoire des besoins et animateur de territoire, le CLIC développe des actions de prévention, d’information à destination de son public, des familles et des professionnels.
Après les actions mises en place chaque année depuis 2003, information sur la maladie de Parkinson en 2004 puis en suivant, sur l’ostéoporose, la maltraitance, la prévention des risques au domicile et la mise en place ou participation à des forums sur les seniors dont le dernier organisé par le centre hospitalier Léon Binet, sans oublier l’animation d’ateliers « équilibre » ou de gymnastique comme à Nangis, le CLIC de Provins, de la rue Christophe Opoix, a mis cette année, l’accent sur la maladie d’Alzheilmer, avec une grande journée de sensibilisation qui s’est déroulée le 19 juin dernier, au grand théâtre du centre culturel Saint Ayoul. Il avait programmé notamment le spectacle « Paroles d’Alzheimer » de et avec Raphaëlle Saudinos, suivi d’un débat entre professionnels de santé et des services sociaux et le public.
La semaine passée le C.L.I.C. intervenait lors des Portes Ouvertes de la Résidence Personnes Âgées « Les jardins du Marais », de Longueville, principalement lors d’une table ronde. Peu avant le C.L.I.C. avait proposé, dans le petit théâtre du même centre culturel, une réunion d’information en compagnie d’une représentante de l’AGSMC, association de gérontologie Seine et Marne Centre afin de présenter la mise en place d’un atelier consacré à la prévention des risques de chutes chez les personnes âgées, atelier dont la première des 11 séances vient d’avoir lieu.

- Légende: Les coordinatrices du C.L.I.C., lors de leur intervention à la Table ronde de Longueville.

mercredi 21 octobre 2009

Le Chœur d’Errance en concert aux Marêts ce dimanche 25 octobre


Voyage en chansons, entre polyphonies profanes et sacrés, chants de travail, berceuses, chants d'exil, seront au programme de ce groupe choral que dirige Simona Morini, ce dimanche 25 octobre à 16 heures, église Saint Hubert, aux Marêts. Entrée libre et échanges libres à la suite après le concert, selon une formule chère aux Marêts.
La Compagnie Errance a été créée en 1998 et dans sa sphère, évoluent une troupe professionnelle « In vivo », une troupe amateurs « Sur le fil », des ateliers théâtre pour adultes aussi bien que pour les jeunes, non sans une implication pédagogique puisqu’elle intervient artistiquement dans les écoles et structures sociales en qualité d’organisme de formation. Cette association de type loi 1901 a son siège au 1 place du Châtel, en ville haute à Provins et son lieu de travail et de répétition est le premier étage de l’Hôtel Dieu, avec rue d’Enfer à Provins. C’est aussi pour la compagnie, un lieu privilégié de représentation, indépendamment des autres sites où elle peut se produire, comme cette église des Marêts ce dimanche-ci.
À ceux qui suivent l’évolution de cette troupe au sein de laquelle se situe le Chœur, , quelques titres de pièces jouées devraient dire quelque chose, comme « Aïax » de Yannis Ritsos, « Elle m’a dit » de Viviane Gautier, «Ailleurs, c’est quand?» leur création collective, « Seul » de Börje Lindstrom…
- Contact au 06.88.89.82.91 (simona.morini@cie-errance.com) et http://www.cie-errance.com

Légende: Rendez-vous église des Marêts ce dimanche 25 octobre à 16 heures.(Photo de la Cie Errance).

mardi 20 octobre 2009

Ateliers théâtre des Champs de la Terre





S’appuyant sur l’expérience vécue, suite à ses ateliers d'été, l’association « Les Champs de la Terre » propose un atelier théâtre qui devrait débuter ce vendredi 23 octobre.
Justement, afin d'éviter la complexité de leurs rencontres improvisées qui pouvaient perturber parfois, les Champs de la Terre proposent cet atelier théâtre avec une programmation régulière, plus facile à intégrer.
En sachant que les séances se dérouleront de 20h à 22 heures, salle des fêtes de Courtacon, en voici la programmation jusqu'à la fin de l'année: vendredi 23 octobre, mardi 3 novembre, vendredi 20 novembre, vendredi 4 décembre et vendredi 18 décembre, avec des répétitions de « Est-ce que vers midi ça vous irait?".
De quoi s’agit-il ?
Leurs premiers arguments sont de travailler en profondeur sur l'interprétation de leurs nouvelles, au nombre de trois à l’heure actuelle, permettre des changements de rôles, donner plus de sens à leur travail et du coup avoir davantage d'exigence.
Avec également l'ambition d’une autogestion, afin de mieux travailler l’interprétation personnelle. Avec comme on l’a vu, le travail de répétitions ces jours là, sur les deux premières pièces actuellement à leur programme.
Le management de Didascalie sera de plus en plus nécessaire et des dates complémentaires seront proposées pour des stages ou du travail sur la prochaine nouvelle "Qui suis-je?".
La tournée 2010.
Voici une première vision de leur calendrier pour l’année à venir :
- Samedi 23 janvier 2010: Léchelle, à 20h30 salle communale avec "Bouquais de gare". (Tarifs: adultes 5€ et enfants gratuits).
- Vendredi 12 février: Chalautre la petite, à 20h30 salle communale avec "Est-ce que vers midi ça vous irait?". (Tarifs: adultes 5€ et enfants gratuits).
- Samedi 13 mars: Verdelot, à 20h30 salle communale avec "Est-ce que vers midi ça vous irait », suivi de "Bouquais de gare". (Tarifs: adultes 7€ et enfants gratuits).
- Samedi 27 mars: Maison-rouge en Brie, à 20h30 salle communale avec "Bouquais de Gare"
(Tarifs: adultes 5€ et enfants gratuits).
- Vendredi 28 mai: Provins, à 20h30 au petit théâtre du Centre culturel Saint Ayoul avec « Qui suis-je ? ». (Tarifs: adultes 5€ et enfants gratuits).
Les pièces:
- « Bouquais de gare »: Des entrées et sorties, des arrivées et des départs, des salles d’attentes et de rêves, des passants et des passagers. Des mouvements de gare et voyageurs. Un maillage et tricotage comme le point de croix mais de travers.
- « Est-ce que vers midi ça vous irait ? »: L'histoire tendre et facétieuse de la venue au monde, avec un chœur-orchestre gros comme ça et une sage-femme pas comme les autres. Mais qui sont les autres ?
- « Qui suis-je ? » Au début du siècle dernier on correspondait beaucoup et exclusivement au moyen de cartes postales. Enigmatiques et mystérieux abondants ou laconiques ces petits textes griffonnés à la hâte ou savamment écrits sont autant de témoignages émouvants et sensibles sur des tranches de vie comme des mini-nouvelles parfois très théâtrales.
Contact: Gabriel Moignoux (gabrielmoignoux@leschampsdelaterre.com). Tél:01.64.01.26.03


Légende: Les Champs de la Terre au Forum des associations et pendant les répétitions, généralement salle des fêtes de Courtacon.

lundi 19 octobre 2009

La nature nous offre le Yin et le Yang sur un plateau !



Dans la philosophie chinoise, le Yin et le Yang sont deux catégories symbiotiques et complémentaires, que l'on peut retrouver dans tous les aspects de la vie et de l’univers. Cette notion de complémentarité est propre à la pensée orientale qui pense plus volontiers la dualité sous forme de complémentarité, alors que les occidentaux dont nous sommes, la pense plutôt en terme d’opposition, de façon plutôt cartésienne.
Le symbole du Yin et du Yang, le taijitu (souvent entouré de 12 hexagrammes) est bien connu dans le monde occidental depuis la fin du 20ème siècleXXe. Le Yin représente entre autres, le noir (ou souvent le bleu), le féminin, la lune, le sombre, le froid, le négatif alors que le Yang représente entre autres le blanc (ou souvent le rouge), le masculin, le soleil, la clarté, la chaleur, le positif. Cette dualité est également associée à de nombreuses autres oppositions complémentaires. À noter que le terme « négatif » comme son complément « positif », n’ont nullement une connotation de disqualification ou de gratification mais d’indissociabilité.
D’ailleurs, le principe suprême ou Taï Ch'i opère une succession continuelle de dilatations et de contractions. Dans sa phase active-expansive, il engendre le Yang ou essence positive. Dans sa phase passive-intensive, il en résulte le Yin ou essence négative. La première sert à transformer et la seconde à unir.
Il n'y a pas de Yang sans le Yin et vice versa. Leur interaction est permanente, comme le positif et le négatif, le pair et l'impair, le masculin et le féminin... Yin et Yang sont inséparables et n'existent que l'un par rapport à l'autre.
L'emblème du Yin-Yang se représente par un cercle divisé en deux parties égales par une ligne sinueuse à la forme d'un S; une partie est noire (Yin), l'autre est blanche (Yang). La dépendance réciproque des deux moitiés est démontrée par le principe Yin qui contient du Yang en lui (un point blanc) et le principe Yang qui contient du Yin en lui (un point noir). Le contour de chaque moitié est égal au périmètre de la figure.
Les leçons de la nature
On ne s’étonnera pas qu’elles engendrent les 5 éléments constitutifs de la réalité matérielle: la terre, le feu, l'eau, le métal et le bois. On ne s’étonnera encore moins que la nature nous offre comme sur un plateau, des représentations spontanées et naturelles illustrant cette symbolique du Yin et du Yang, comme en atteste cette photo prise tout récemment de ces limaces, lors d’une phase de leur processus de reproduction. Nous trouvons même que le liant blanchâtre qui les réunit, renforce encore cette symbolique…

Légende: Deux lisses limaces enlacées là, laissées lasses…

vendredi 16 octobre 2009

Saint Brice et ses hameaux, objets de toutes les attentions


Cette semaine qui connaissait un terme des plus agréables avec le concert donné en l’église par les musiciens de l’harmonie municipale de Provins, avait par ailleurs bien débuté, notamment le lundi, par un tour complet de la commune, initié par le maire accompagné de ses deux adjoints, afin de permettre à Sandrine Pilarski, secrétaire de mairie qui leur emboîtait le pas, d’avoir des rues et des hameaux, la vision la plus complète, elle qui ne connaissait pas le village.
Cette opération pourra d’ailleurs être renouvelée, afin de donner à celle-ci tous les éléments susceptibles de lui permettre de répondre au mieux aux besoins exprimés par les Saint Briçois.
Dès le lendemain matin c’est en compagnie de l’agent technique principal que les trois élus se rendaient, remontant la rue Pierre Dupont, pour visiter l’aire de tennis, en prévision notamment de la réunion de travail envisagée pour ce lundi soir 19 octobre.



Légende: Deux conseillers de l’actuelle majorité sont d’ailleurs des habitués des courts, qu’ils n’hésitaient pas à entretenir.

jeudi 15 octobre 2009

Les champignons étaient au menu des randonneurs






Après des prémices plutôt encourageant, Daniel Gilquin et les promeneurs de Saint Brice qui avaient spontanément organisé des balades dans les sentes du village et autour, durant les mois d’été et en septembre, le comité des fêtes à son tour vient de proposer une randonnée aux sources de la Vicomté, histoire de renouer avec ce qui se faisait il y a quelques années.
Après tout ce temps, on peut imaginer que le naturaliste n’était pas mécontent de retrouver une dizaine de personnes pour l’accompagner, pour ce retour …aux sources.
Si les fleurs subsistant encore en cette période automnale, après cet été si sec, si les plantes, les arbres, la faune taient toujours au programme de Daniel Gilquin, il fut surtout question des champignons qu’on découvrit en nombre, malgré tout.
Comme ça, dans le désordre, au détour des chemins et des sentiers, les promeneurs dont Ginette D. à laquelle nous devons les photos (un couple et nous-mêmes un peu en retard, avions manqué le départ), nous ont évoqué les volvaires, les armillaires couleur de miel, les hypholomes à lames trouvés en touffes sur les souches, quelques rosés des près qui finirent probablement dans une omelette, les marasmes à pied dont une espèce (le mousseron) est comestible, des coprins…
Explications encore du naturaliste sur les eaux de Paris et leur captage dans la région et la restitution en eau de la Seine.
Un loto très doté
Le comité des fêtes qui depuis 18 mois s’est refait une santé du fait de la venue d’une équipe de bénévoles généreux de leur temps, de leur disponibilité et de leurs savoir-faire conjugués, annonce un loto pour le samedi 7 novembre à 20h30 (ouverture des portes à 19h30), en salle polyvalente de la commune. De nombreux lots seront en jeu, dont un voyage pour deux personnes d’une valeur de 600 €, une TV écran plat, une Smart Box, un baladeur MP3/MPEG4 de 4GO…


Légende: Quelques photos prises par Ginette D., histoire de nous donner cette vision bucolique propre aux sorties autour de Saint Brice.

mardi 13 octobre 2009

Le N°1 du journal « Les Jardins du Marais »



Un groupe de résidants de la Résidence Personnes Âgées « Les Jardins du Marais » a travaillé depuis début septembre à la conception, l’élaboration et la réalisation de leur premier journal. Le deuxième numéro est normalement prévu pour fin décembre et les parutions suivantes seront pour Pâques et le début de l’été (Quatre numéro dans l’année pour le moment). Geneviève Massol, la directrice de l’établissement s’est jointe à ce groupe.
La présentation de ce journal (un quatre pages A4 sur un format A3 plié), se fera lors de la journée Portes Ouvertes de l’établissement, jeudi 22 octobre. Nous n’en dirons pas davantage pour le moment, pour laisser la primeur de cette présentation à ce groupe dont nous révélons néanmoins la composition : Astchgen Marcelle, Blot Élisabeth, Caillot Marcelle, Chojnacki Andrée, Chopinet Marie-Louise, Corne Jeannine, Haroune Gilberte, Houllier Anne-Marie, Jeauneau Yvette, Lavorel Suzanne, Massol Geneviève, Rozpedek Jeannette, Thieffry Viviane, Viellant Nicole.

Téléphone: 01.64.08.60.90. E-mail: residence.longueville@orange.fr


Légende: Bon nombre de ces résidantes, lors des séances d’élaboration de ce journal.

Bienvenue aux journées Portes Ouvertes de la Résidence Personnes Âgées « Les Jardins du Marais » De Longueville



Les journées Portes ouvertes de la Résidence Personnes Âgées « Les Jardins du Marais » se dérouleront avec entrée libre, sur trois journées, le jeudi 22 et les samedi 24 et dimanche 25 octobre, dans le cadre de la grande Semaine bleue nationale.
Elles proposeront une table ronde le jeudi 22, avec un programme particulièrement copieux:
À 14 heures:
Présentation des différents services d’accompagnement d’aide à domicile à la Résidence nouvellement nommée « Les Jardins du Marais ».
- Du CLIC, centre local d’information et de coordination gérontologique sur le thème: évaluation des personnes en difficulté.
- De l’ICL, instance de coordination locale sur le thème: service de soins infirmiers à domicile.
- De l’ADMR, service d’aide à domicile en milieu rural.
- D’Équinoxe, service de téléassistance et de géolocalisation.
- De l’AGSMC, association gérontologique Seine et Marne Centre.
- Du N°1 du journal des résidants, par les membres du groupe qui ont participé à sa réalisation.
L’activité physique:
C’est effectivement sur le thème de l’activité physique qu’à 16 heures, le Docteur Peyre, médecin gérontologue au CHLB de Provins, interviendra, pour mettre un terme à cette table ronde.
La clôture de l’après-midi se fera autour d’un goûter.
- Les journées de samedi 24 et dimanche 25 octobre, sont prévues pour les personnes, notamment les familles et proches, qui n’auraient pas pu se libérer le jeudi. Elles pourront visiter et échanger avec la directrice et les personnels de la Résidence et en compagnie des résidants.

lundi 12 octobre 2009

Le soleil n’était pas de la Fête à Beton Bazoches, mais quelle belle journée quand même !


















On n’imaginerait pas, mais le soleil avait pris son congé, ce dimanche 11 octobre, pour la Fête du cidre de Beton Bazoches, et sa brocante. La pluie avait aussi d’autres chats à arroser et quelques gouttes qui trainaient par là, avaient conduit quelques brocanteurs à protéger leurs livres et pièces fragiles. Mais cela n’a pas empêché la foule des grands jours, dans ce village où l’on est accueilli, toujours avec le même enthousiasme, la même chaleur.
Dès l’entrée de la rue de la mairie, à peine avait-on quitté la RN4, juste après ce qui avait été l’atelier du maréchal ferrant, qu’un premier stand de brocante s’offrait aux visiteurs avec, installé dans la brouette de la maison, une pêche à la ligne pour les plus jeunes. À peine plus loin, devant la salle polyvalente et la mairie, des manèges, stands forains et autres attractions avaient de quoi permettre aux jeunes et toujours jeunes de bien s’amuser.
Arrivés au croisement avec la rue principale, nous ne pouvions manquer la vitrine assurant la promotion des sapeurs pompiers et les stands de la brocante sur le trottoir au-devant. D’ailleurs ces stands s’étalaient là aussi, jusqu’à la route nationale, tout comme après le pressoir et de même sur la route de la Ferté Gaucher, en direction du camping avec, au carrefour de toute ces rues qui traversent le village, la fameuse grosse pomme verte et rouge on l’on peut acquérir le non moins fameux pommé fabriqué le week-end précédent.
Quel plaisir encore d’acheter au couple de vannier fidèle à la fête depuis des lustres (le premier qu’on avait acquis, bien deux décennies avant et qui sert tous les jours tient encore gaillardement le coup), ce superbe panier en osier joliment travaillé, histoire de remporter les Melrose achetées avec les coings, aux charmantes hôtesses du pépiniériste. Auxquels fruits on ajoutera les noix fraîches proposées par un particulier…
Entre temps, le plaisir est toujours renouvelé en admirant sur la place centrale devant l’église, l’amoncellement de pommes qu’une mécanisation d’un autre siècle va transformer en tourteaux (en galette aussi, dit-on) en même temps que les presses vont en extraire le substantifique nectar. Admiration aussi pour les chevaux qui, à tour de rôle (il faut penser à leur fatigue aussi), actionnent la meule en grès, tout en se montrant généreux et patients avec tous les enfants qui adorent les caresser. Il n’empêche que l’appareil photo n’échappe pas à leur œil attentif!
Le coin des métiers d’autrefois
Pas loin de là, avec comme un passage initiatique entre deux stands, il y a l’enceinte des adorateurs du méchoui dont le fumé est déjà un vrai régal. Mais l’on pourra préférer passer du temps, à regarder le scieur de grumes et son étonnante machine à débiter les planches, à échanger avec le sieur Estève venu pour une fois avec son seul appareil photos, ou encore avec maître Fourquenay en train de travailler le cuir alors que ses voisins usent et abusent avec délicatesse de calligraphies ou de copeaux d’œuvre de bois sculptée… Pendant qu’au milieu d’eux, la braise d’une petite forge chauffe au rouge cerise, le métal qu’un maréchal va marteler sur sa bigorne.
On n’imaginerait pas, non plus, de ne pas passer par le pressoir avec son mécanisme géant, tout en bois, unique en Île de France et probablement même dans tout le nord de l’hexagone. Comme d’habitude s’y trouvaient des artistes et leurs œuvres exposées (toutes représentant les différents aspects de cette ruralité de l’Est seine et marnais), tant sur les grandes roues en bois d’entraînement du mécanisme qu’autour de la meule circulaire en pierre.
Quand vous quittez cette manifestation où vous auriez pu passer encore des heures, tout en appréciant de bonnes frites accompagnées en barquette, de deux saucisses de Francfort vraiment cuites à point et d’une saveur exquise, vous faites des heureux à votre tour: ceux auxquels vous faites signe que vous partez et que dans le flot incessant des véhicules vous aidez à se glisser à votre place.


Légende: Une première série de photos illustrent cet écrit, qui commentées dans le texte, ne nécessitent pas plus de commentaires. Encore que…

dimanche 11 octobre 2009

Il y a des fois où il faut bien qu’on « NOZ »

Tout ça pour dire qu’en cet après-midi de samedi, alors que la température était encore exceptionnelle, nous nous trouvions dans cette grande surface commerciale implantée sur la commune de Poigny, en quête d’une modeste bonne affaire.
Et finalement nous nous sommes trouvés comblés au-delà de nos espérances, avec la rencontre d’une personne qui, faisant référence à Saint Brice, s’est déclarée heureuse de cette occasion qui lui était donnée de dire combien elle comprenait cette démarche d’information entreprise depuis quelques mois sur la commune, par nos soins.
D’exprimer ses regrets aussi, de ne pas avoir eu l’opportunité de le dire spontanément comme elle l’aurait voulu faire, au moment où certains messages dont l’un s’identifiait maladroitement et hors du champ normal des prérogatives conférées à des élus, à un communiqué municipal.
Nous nous entendions répondre plutôt banalement qu’on ne tire pas sur les ambulances. Et puis, alors que pendant dix mois de présence en équipe municipale nous nous étions efforcés de mettre en évidence que nous ne pouvions ni ne voulions cautionner des attitudes et des comportements que nous estimions hors de propos, en exprimant nettement notre désaccord, il n’aurait pas été cohérent, même en réponse, d’agir de la même façon que nos vis-à-vis auxquels on reprochait justement ces pratiques.
Et puis encore, lorsque quelques uns se tirent une balle dans le pied en émettant un abusif pseudo-communiqué, on voudrait croire qu’en constatant les résultats, ils auraient le bon sens de ne pas récidiver quinze jours plus tard, en se mettant tout le chargeur dans l’autre!

Nota bene: à vrai dire, suite aux démarches que j’avais entreprises pour informer, j’ai reçu de nombreux encouragements, marques de soutien et d’approbation, comme ceux qui m’étaient manifestés ce samedi après-midi. (Sur ce dernier passage, l’on aura constaté que pour ce nota, j’adopte de parler, d’écrire, à la première personne du singulier et, comme à ce sujet l’on m’a aussi souvent posé la question, je m’en explique juste après). Le plus simplement possible, je tiens à remercier tous ceux, qui comme cette personne de ce samedi après-midi, m’ont témoigné des sentiments positifs, même ceux qui m’ont interpellé contradictoirement, mais de façon constructive. Avec les uns et les autres, je me trouve conforté dans mes démarches et j’ai le sentiment d’évoluer avec plus de discernement. Mine de rien, les quelques autres aussi, me font avancer…
- Pourquoi j’écris à la première personne du pluriel, dans mes différents textes? Le « nous » est une forme d’écriture à laquelle on nous a convaincu en école de journalisme. Sauf pour les papiers signés sur lesquels on engage sa responsabilité à la demande par exemple du rédacteur en chef, ou pour les billets d’humeur qui sont généralement connotés, ou encore pour les éditoriaux, le « nous » est une façon de faire référence à un collectif, à une équipe, au fait que l’on n’est pas seul.
Il est vrai que volontairement, dans les écrits réalisés de ma propre initiative, je tiens à n’engager que moi. Il n’empêche qu’ils renvoient toujours à des références plurielles, à un collectif qui pour n’apparaître pas, n’en est pas moins présent, comme toutes ces personnes qui me manifestent leur soutien d’une façon ou d’une autre.
Et puis, comme l’affirmait Alphonse Karr, « chaque homme a trois caractères : celui qu'il a, celui qu'il montre, et celui qu'il croit avoir ». Comme quoi on est un peu protéiforme, comme habité soi-même par plusieurs êtres!

« Tronche de cake », quèsaco ?



En fait, tout ça est de la faute d’un pique-nique pris au retour d’une balade en forêt et dans la campagne environnante. Nous fûmes fort gentiment invité à partager une tranche de cake et il faut croire que dans ce cadre bucolique de l’aire de détente des Petites Pierres de la forêt de Sourdun, cette proposition s’habillait d’une sonorité particulière, à notre oreille. En y pensant nous fîmes même un parallèle avec l’expression « tronche de cake ».
Il devait y avoir quelque chose de commun…
Nos investigations nous ont conduits à l’expression "tête de nœud" dont la signification est dite identique. Cette dernière semble être citée pour la première fois par Aristide Bruant en 1901.
Le 'nœud' est ici un mot d'argot de la fin du 19ème siècle qui désigne le pénis, par allusion au 'nœud' dans le bois qui est très dur. La "tête de nœud" est donc le 'gland', ce qui explique aussi qu'on traite parfois quelqu'un de "pauvre gland" pour dire de lui qu’il est un peu bête.
Dans notre expression, le cake viendrait du remplacement de 'nœud' par une déformation du mot équivalent en occitan, 'quéco'.
Quant à l'explication de tronche à la place de 'tête', cela viendrait de la combinaison de deux choses :
• De l'argot "tronche" qui désigne la tête, entre autres (en partant d'un mot datant de la fin du 16ème siècle !)
• D’un jeu de mots basé sur 'tranche de cake'.
- Tronche de cake n'est donc jamais qu'une traduction en 'argoccitan' de "tête de nœud'' et en ce qui nous concerne nous nous rendons compte une fois encore que les mots arrivent à parler au-delà des mots même.


Légende: Le terme « Quèsaco » utilisé dans notre titre vient aussi d’un argot provincial qui veut dire « c’est quoi, qu’est-ce que c’est ? ». Sur notre photo, une nodosité arboricole: à travers leurs cicatrices, leurs formes tourmentées, leurs plaies, quelques fois un nœud comme ici, les arbres nous parlent, mine de rien.

samedi 10 octobre 2009

Les bulles et le dépaysement avec le voyage en Champagne






« Quand Babette s’en va t’en Champagne » aurait pu être le titre de cet écrit, puisque c’est elle qui nous en a rapporté quelques échos, avec photos à l’appui. Elle faisait en effet partie des 46 personnes en partance pour Chamery dans la Marne (51), ce dernier jeudi 8 octobre. C’est un voyage offert par la municipalité et le C.C.A.S., centre communal d’action sociale, et destiné aux personnes de plus de 65 ans.
« Arrivée chez le vigneron à 9h30, nous dit-elle. Anne l’accompagnatrice pour la journée nous y attendait et, après le casse-croute du vendangeur, charcuterie, vin rouge et café, nous emmenait en petit train à travers le vignoble en nous expliquant les divers travaux de la vigne: la visite d’une cave et la dégustation de Champagne s’imposaient… Après le repas pris chez le vigneron, ce fut l’embarquement pour une croisière de 90 minutes sur la Marne et ses canaux, avec passage d’une écluse.
La pluie à la descente du bateau nous fit regagner rapidement notre car et notre accompagnatrice, passionnée par sa région nous fit découvrir le village d’Hautviller avec ses enseignes en fer forgé et le couple de cigognes qui y séjourne en cage. Elle nous parla aussi des « Faux de Verzy », ces arbres tortueux dont l’origine est controversée.
Pendant le retour, furent appréciés les bonbons dont les adjoints MM. Menier et Martinand et Mme Lafontaine avaient fait provision ».

Les Faux de Verzy
Ce sont les Hêtres tortillards implantés sur le territoire de la commune de Verzy, qui sont désignés localement sous l'appellation de "Faux de Verzy". Le nom officiel de cette variété botanique est Fagus sylvatica L. var. tortuosa Pépin. (C’est la désignation scientifique du hêtre commun, suivie du nom de la variété, 'tortuosa', ainsi nommée par Pépin en 1861). Ces arbres poussent sur un lot de l'Office National des Forêts, office qui délègue leur gestion et mise en valeur au Parc Naturel Régional de la Montagne de Reims.
Quant à savoir le vrai du « Fau de Verzy » le débat n'est pas clos. En effet les idées sur la compréhension du phénomène tortillard sont en évolution constante et suivent les progrès de la science.
Le nom "fau", qui désignait le hêtre, en français normal jusqu'au 18ème siècle, ne devrait plus être employé de nos jours pour désigner le Hêtre tortillard. Ce nom n’est conservé que par habitude locale, ce qui en renforce l’originalité.

Légende: Sur ces photos confiées par Babette C., on imagine combien a dû être plaisante cette journée, avec visite en petit train des vignobles, balade au fil de l’eau avec passage des écluses et la visite de Hautviller.

Un air de fête avec le Club des Loisirs de Saint Brice



Les tables étaient joliment dressées, avec art et attention, et cela donnait déjà un air de fête à ce rendez-vous annuel du Club des Loisirs de Saint Brice que le maire et son épouse honoraient de leur présence. En hôtes attentifs, ils ont contribué à la convivialité du moment et comme tous, ont apprécié le menu particulièrement soigné dont nous a parlé Babette C. qui était de la fête: « après un apéritif exotique, du crabe fut joliment servi dans un demi ananas. Une belle façon d’annoncer le cochon de lait qui allait suivre, flambé de surcroît au milieu des convives ! Ce fut exquis et copieux au point que lorsque la tarte Tatin arriva dans les assiettes, il ne restait guerre de place dans les estomacs ». Il semble néanmoins que l’on fit honneur à ce monument de la gastronomie française, très souvent proposée et servie jusque dans les plus grand restaurants. Comment ne pas penser aux sœurs Caroline et Stéphanie Tatin qui dans un de ces restaurants de Sologne, à la fin des années 1800, surent faire preuve d’imagination à partir d’une tarte malencontreusement brûlée?

Étoile des neiges
Après le repas, on prolongea à loisir le moment entre danses et chansons, toute l’assistance reprenant notamment en chœur la chanson préférée de M. Bachelet, le président de l’association, actuellement hospitalisé : « L’étoile des neiges », cette chanson interprétée à l’origine par Jacques Hélian et qui brilla au firmament de Line Renaud et autre André Claveau.
C’est peut-être en pensant à ce petit Savoyard qui se fit ramoneur et que sa belle attendait tout là-haut, au milieu des clochettes du troupeau, que les convives se quittèrent. En tout cas, l’on se promit de se revoir bientôt pour déguster les niflettes. Aussi pour le marché de Noël de Reims et un peu plus tard, au printemps pour une semaine en Val de Loire. On peut avoir toutes les précisions en téléphonant au 01.64.00.41.65 ou 06.76.74.26.49.


Légende: Sur des photos de Babette C., une idée des tables dressées et quelques uns des convives, en toute décontraction.

jeudi 8 octobre 2009

Une première séance du conseil municipal nouveau riche d’enseignements



Ce dernier lundi se déroulait la première séance publique du nouveau conseil municipal de Saint Brice, une séance à risques et/ou à valeur ajoutée selon le point de vue où l’on se place. Plus le risque était grand et plus pouvait être importante la valeur ajoutée, l’un et l’autre découlant de l’attitude des membres de l’ancienne équipe municipale regroupés autour de l’ancienne adjointe non reconduite d’une part et par ailleurs de la réponse apportée par les nouveaux élus et ceux qui avaient tenu à respecter au mieux leurs engagements premiers de mars 2008.
Ceci étant notre postulat de départ et le reste dépendant de l’appréciation qu’en aura faite chaque personne présente, dont le public, riche de près d’une vingtaine de Saint-Briçois. Là aussi, il va de soi que cela dépend du point de vue selon lequel on se trouve! En l’occurrence nous nous en tiendrons bien sûrs aux résultats les moins sujets à interprétation.
Pour mémoire rappelons la composition du conseil municipal: le maire: M. Lafontaine – 1er adjoint: M. Martinand – 2ème adjoint: M. Menier – Conseillers municipaux par ordre alphabétique: Mmes Clanché, Hommel, Rauner, Sagot, Vernier et MM. Bordas, Chabozy, Dané, Hadrot, Martinand, Menier, Morvillers. Dans cet écrit, ils seront désignés par leur patronyme.

La séance:
- Après lecture des 22 points afférents, les délégations ont été après vote, consenties au nouveau maire. (Délégation pour la durée de son mandat, avec obligation pour lui de rendre compte).
- Vote sans problème aussi pour les indemnités de fonction du maire et de ses adjoints : 1163,27 pour le premier et 311,13 pour les seconds.
- Commissions communales: Ont été répertoriés ceux qui seront susceptibles de figurer dans chacune de ces commissions. Ils seront entérinés par la suite et le pilote de commission de même.
- Commission des finances: Sagot, Clanché, Menier, Levêteau.
- Commission des travaux, voierie, assainissement: Martinand, Picard, Hommel, Chabozy, Levêteau, Dané.
- Commission d’urbanisme: Sagot, Clanché, Chabozy (commission nouvelle chargée plutôt des permis de construire).
- Commission d’appels d’offres: Picard, Bordas, Martinand, Morvillers, Rauner.
- Commission communication et vie associative: Vernier, Bordas, Dané, Chabozy, Morvillers, Hadrot.
- Commission des affaires scolaires: Rauner, Menier, Chabozy.

- C.C.A.S. (centre communal d’action sociale): Dané, Morvillers, Chabozy, Hadrot. Des membres extérieurs au conseil seront sollicités par la suite.
- Ressources humaines: Vernier, Clanché, Sagot, Menier.

- Les syndicats:
- Syndicat mixte d’extension du Provinois: Menier, Levêteau, Chabozy.
- Syndicat de la Voulzie: Hadrot, Dané, Picard.
- Syndicat à vocation scolaire (et transport scolaire): Menier, Martinand, Menier.
- Syndicat d’électrification: Menier, Dané, Sagot.
- Comité de communes du Provinois: Lafontaine, Martinand, Bordas.

Ces indications résultent d’une prise de notes pendant la réunion du conseil municipal (et que de cette prise de notes). Il est évident que la confirmation viendra du procès verbal qui sera communiqué normalement par la commission communication de cette nouvelle équipe, ou par le maire.

Les autres points:
Au nombre des autres points traités lors de cette séance, et que nous évoquerons distinctement, il y eut l’attribution des portables aux adjoints techniques qui fut sujet de confrontation entre les deux groupes, tout comme l’indemnité du garde champêtre à l’origine d’un point de friction aussi et qui devra être particulièrement bien explicitée.
Tout ce qui était à l’ordre du jour fut abordé, dénotant un réel travail préalable. Par contre le chapitre des questions et informations diverses, qui se voulut probablement le plus exhaustif possible, fut apparemment ressenti comme un rien redondant et ostentatoire.
À la fin, les citoyens invités à s’exprimer, firent part de leurs interrogations, de leurs déceptions aussi (parfois de leur contestation vindicative), aussi de leurs attentes.



Légende: Le choix de la photo qui accompagne cet écrit n’est pas innocent. Il rappelle le concert du vendredi 16 qui se jouera dans l’église, la formation provinoise qui s’y produira comprenant des musiciens saint-briçois.

mercredi 7 octobre 2009

Hommage à Willy Ronis, le correspondant de paix






De façon assez habituelle, Willy Ronis a été pris pour un Américain. Sachant qu’il s’appelait Ronisen, fils d’un émigré juif musicien d’Odessa (Ukraine) et d’une pianiste juive lituanienne ayant fui les progroms au début du 20ème siècle qui s’installèrent dans le 9ème arrondissement de Paris, l’aurait-on pris pour un Français pour autant ?
Celui qui allait devenir le photographe renommé que l’on sait, y naquit le 14 août 1910 et parcourut pratiquement tout le siècle, son œil rivé à l’objectif, puisque décédé le 11 septembre dernier, à l’âge de 99 ans ? Il réalisa sa dernière série de photos en 2001.
Il fut effectivement considéré comme un des plus grands photographes humanistes de ce siècle précédent, le disputant aux Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Robert Doisneau, Édouard Boubat, David Seymour (appelé ‘‘Chim’’), Andor Kertész ou Brassaï (Gyula Halàsz), ceux que Jacques Prévert appelait les ‘‘correspondants de paix’’, bien qu’ils aient connu les guerres de cette première moitié du siècle.
À l’École française d’enseignement technique (EFET) de la rue de Picpus, à Paris, dans les années 70, où il était encore de mise de suivre assidûment les cours (prises de vues photographiques, reportages, laboratoire), comme à l’école de photo-journalisme de la rue de la Bourse (le CFJ, centre de formation des journalistes), Willy Ronis avait toujours accepté de quitter quelques jours le sud-est de la France où il enseignait la photographie (il avait même créé aussi, sa propre école), pour venir à la demande de nos professeurs respectifs auprès desquels il faisait référence, nous faire partager son expérience, son vécu, sa vision du monde dont il aimait mettre les plus humbles en valeur, et servir leur cause.
Une de ses formulations que nous avions retenues était que les photos parlent au-delà des photos, comme les mots au-delà des mots, et qu’il peut être intéressant d’anticiper ce qui peut nous échapper de façon consciente à première vue, pour mieux l’analyser ensuite. Et puis, nous confirmait-il, il y a des lapsus photographiques, comme il y a parfois des lapsus dans nos expressions. (Lapsus linguae quand on parle ou lapsus calami quand on écrit). Par contre, il n’y a pas encore de terme pour désigner le lapsus photographique.
Il nous avait également révélé qu’il aimait croire que les chiffres parlent au-delà des chiffres. Sur ce plan, qu’il soit décédé un 11 septembre 2009 à 99 ans n’a pas dû lui déplaire!

Nous avons sélectionné quelques photos extraites d’une série prise lors de la dernière course de la Foulée saint-briçoise, photos qui à notre sens, correspondent assez bien à la vision populaire et simple qu’il avait des événements, et qui n’auraient pas dû lui déplaire, de même. Une façon de lui rendre hommage… et de saluer le bilan qui vient d’être fait lors de la dernière réunion de cette association dans laquelle se revendiquer d’être un bénévole a gardé tout son sens.

Légendes: Comme base, nous proposons des légendes pour chaque photo. Il est évident que la place est ouverte à toutes autres analyses de bon aloi et qu’on peut aller au-delà de ce que l’on capte à première vue.

- Adulte et deux fillettes sur un mur, au-dessus de la barre supérieure d’un panneau électoral. Photo avec des lignes de force et de dynamique. Aussi avec des éléments communs aux trois sujets, mais aussi d’autres qui les différencient.
- L’entre-haut et bas d’une sportive peut donner place à des informations pas forcément prévues, à première vue. Et permet une photo qui peut avoir un intérêt graphique…
- Ces enfants qui s’élancent, évoquent bien les « gosses » chers à Ronis, Doisneau…
- Contre-champ intéressant que ce coureur qui devient le spectateur des personnes qui regardent passer la course. Ses haut et bas sont en phase avec les bleus différents des deux véhicules. Et puis, il y a ces quatre taches rouges qui ressortent…
- Une anticipation que n’aurait peut-être pas reniée Ronis, s’il avait été saint-briçois de ces dernières années. Les deux maires réunis comme pour une passation qui, tout bien considéré aurait pu se produire il y a déjà 18 mois ! Et sur cette photo, comme sur les autres, il y a encore bien des choses à voir. Mais là, on est dans le domaine de chacun…

lundi 5 octobre 2009

Des promeneurs surdimensionnés




À la demande de plusieurs promeneurs-bloggers, nous proposons la photo du groupe en plus lourd (300dpi), pour permettre en cliquant dessus, un meilleur rapport d'agrandissement.
Petite explication aussi: dans la mesure où cette photo a été prise au moment où le groupe mené par Daniel Gilquin allait s'élancer, nous aurions eu mauvaise grâce de lui demander de se tourner de l'autre côté, pour avoir, tenu compte du soleil et des taches de lumière à travers le feuillage des arbres, un meilleur éclairage. Tous les visages étant à l'ombre (à contre jour), nous avons effectué un petit travail informatique pour rendre la photo plus lisible.
Comme toutes les photos, de ce blog, elle est utilisable librement, à titre particulier, cela va de soit.
(Photo prise avec un Sony 350 et optique de 18/70).
Nous rappelons qu'une autre balade sur les chemins de la Vicomté est prévue pour le dimanche 11 octobre. Se renseigner auprès du Comité des fêtes de Saint Brice qui l'organise.

Réflexions d’après conseil municipal

D’avoir vécu au sein du public, cette première séance de ce tout nouveau conseil municipal de Saint Brice, nous pouvons avant tout commentaire sur cet événement ou analyse, nous laisser inspirer par une ou deux citations. En sachant qu’elles constituent des références dans le temps, des points de réflexion, et une possibilité de prendre un peu de recul, de distanciation par rapport aux faits. Elles ouvrent généralement des fenêtres sur des horizons moins étriqués, sur d’autres sagesses.

De Amadou Hampaté Ba: « Si tu es d’accord avec moi, aime moi. Si tu n’es pas d’accord, il faut m’aimer plus fort encore ».

Du Dalaï Lama: « Ceux qui font du mal aux autres, sont sous l’emprise de trois poisons mentaux: l’ignorance, la haine et le désir, et ils ne contrôlent pas leur esprit ».

Le C.L.I.C.-Sillage et l’AGSMC proposent des ateliers de prévention des chutes pour les seniors



Le C.L.I.C.-Sillage de Provins développe des actions de prévention, d’information à destination des seniors, de leurs familles et des professionnels. En partenariat avec la ville de Provins, il organise une troisième session de l’atelier « Prévention des chutes », à l’intention des personnes âgées.
Cet atelier est conçu par l’Association Gérontologique de Seine et Marne Centre (AGSMC) qui propose des séances d’exercices physiques avec une kinésithérapeute. Elle programme aussi des séances d’information sur le thème « Bien vieillir chez soi », avec une diététicienne, un infirmier et un ergothérapeute.
Depuis son ouverture en Mai 2003, Le C.L.I.C de Provins intervient auprès du public des plus de 60 ans sur les cantons de Provins, Donnemarie- Dontilly , Villiers Saint Georges, Nangis et Bray sur Seine. Il assure et coordonne le suivi de plus de 700 personnes.
Les personnes intéressées, en nombre inférieur à ce que l’on pouvait imaginer, ont assisté dernièrement, au petit théâtre du centre culturel Saint Ayoul, à une présentation de cette activité.

Gaëlle Leroy-Careto, chargée de coordination au C.L.IC. de Provins, au 4 rue Christophe Opoix, a évoqué en ouverture de séance, l’atelier équilibre de l’année passée, mis en place par celle qui l’avait précédée à ce poste, Stéphanie Lauret : c’était la deuxième année et la troisième fois. Elle présenta ensuite Jessica Basset, de l’AGSMC qui œuvre à Coubert (centre de réadaptation), dans le cadre de la prévention santé des seniors.
Celle-ci présenta à son tour le principe de l’atelier Prévention de la chute ainsi que lui faisant suite, l’atelier de suivi, pour ceux et celles qui ont déjà assisté au premier.
L’atelier de prévention de la chute concerne un groupe d’une dizaine de personnes pour 15 séances étalées sur 10 à 12 semaines. Il prend en compte que chez les personnes âgées en nombre de plus en plus grand à domicile, une perte progressive d’autonomie peut intervenir et conduire vers l’admission dans une institution. Il importe donc d’accroître la prévention des chutes et faire en sorte que l’espace soit le plus important possible entre les premières chutes et les suivantes.

Ces séances sont assurées par une kinésithérapeute (Mme Coupé en l’occurrence) qui travaillera le tonus musculaire, l’équilibre, la mise au sol et la façon de se relever, ceci dans un groupe qui au départ sera hétérogène, ce qui supposera des exercices pour tous mais avec une prise en charge nécessairement individuelle. En sachant qu’il importera de ne pas aller au-delà des limites de chacun.
Les autres intervenants seront un infirmier (M. Bondoux), qui traitera des médicaments, sur le plan d’une information (rien à voir avec une consultation médicale !), des piluliers et de leur fonctionnement, puis des maladies liées au vieillissement. Également une diététicienne (Mme Bonnemaison), pour une mise à plat des informations de tous ordres sur la nutrition, sans oublier les conseils sur l’équilibre alimentaire… Interviendra encore un ergothérapeute pour expliquer les risques liés à l’habitat. (Visite de l’habitation avec indications d’aménagements, conseils pour éviter les risques: faire évoluer la maison en même temps que son propre corps vieillit).
Évidemment, tout est pris en charge par l’association.
À la suite, sera proposé un atelier de suivi dans lequel ne pourraient être admis, que ceux qui auront déjà participé à l’atelier de prévention. Cet atelier de suivi regroupera une dizaine de personnes, pour une heure par semaine pendant un an, avec un professeur de sport.
Pour les contacts : Le C.L.I.C. – Sillage, centre local d’information et de coordination situé au 4 rue Christophe Opoix, 77160 – Provins. On peut le contacter au 01.60.58.00.95.
- L’AGSMC, centre de réadaptation, D96, 77170 – Coubert. (assoc.gerontologique77centre@orange .fr).




Sur la photo, Jessica Basset, Gaëlle Leroy-Caréto et Stéphanie Coupé, présentent aux usagers les ateliers de prévention des chutes et les ateliers de suivi.

dimanche 4 octobre 2009

À Saint Brice ce lundi soir 5 octobre, quinze élus pour un conseil municipal de reprise

Depuis quelques temps, la vie des Saint Briçois s’alimentait des échos des mouvances municipales et c’est très certainement avec intérêt que les habitants de la commune vont vivre la réunion publique du conseil municipal de ce lundi soir, ou en suivre les développements.
Qu’il soit permis d’effectuer un rapide rappel des faits: après les élections partielles du dimanche 13 septembre dernier, Martinand Patrick, Menier Lucien, Morvillers Luc, Picard Didier et Sagot Stéphanie (par ordre alphabétique), se voyaient plébiscités par une large majorité d’électeurs du village, sur la base de plus de deux voix sur trois votes exprimés.
Le lundi 21 septembre suivant, les votes à bulletins secrets en séance publique du conseil municipal, désignaient Armel Lafontaine comme maire, avec 9 voix sur les quinze élus, alors que Patrick Martinand et Lucien Menier, étant seuls candidats à ces postes, devenaient ses adjoints, respectivement 1er et 2ème avec chacun 8 voix.

Une équipe au complet
C’est au complet que cette équipe municipale nouvellement reconstituée s’est donc vue fixer comme premier grand rendez-vous public, la réunion de ce lundi soir 5 octobre à 20h30, en salle du conseil municipal.
Armel Lafontaine a fait inscrire à l’ordre du jour, outre la procédure habituelle concernant la désignation d’un secrétaire de séance et l’approbation du procès verbal de celle du 21 septembre, un certains nombre de points qui ne manqueront pas d’intéresser les administrés :
- Délégations consenties au maire par le conseil municipal.
- Indemnités de fonction du maire et des adjoints.
- Composition des commissions communales et désignation de leurs membres.
- Désignation des titulaires et de leurs suppléants aux différents syndicats de la Communauté de Commune du Provinois.
- Désignation des membres du CCAS.
- Portable des adjoints techniques.
- Indemnité de l’adjoint technique principal.
- Aménagement de l’entrée principale du parc de la mairie.
- Remise aux normes des poteaux d’incendies.
- Retrait arrêté permis de construire.
- Retrait délibération Télé-assistance.
- Instruction dossier RSA (Revenu de Solidarité Active).
- Réparation « épareuse ».
- Questions et informations diverses.

samedi 3 octobre 2009

Le Comité des fêtes à l’heure du Western

Qu’on se rassure, ce dernier samedi soir, hier soir, si l’on prend en compte l’heure à laquelle ces quelques mots sont blogués, le maire venu en famille, convive parmi les convives, n’a pas eu à dégainer: ce sont les danseurs du groupe des « Sourdun Country Dancer’s » qui ont tenu le haut du pavé et qui ont fait partager une ambiance western du tonnerre de Zeus, plutôt sur le mode de la convivialité et du festif.
Il faut dire que l’équipe organisatrice et accueillante du Comité des fêtes, qui sévit depuis maintenant un peu plus de 18 mois dans cette nouvelle formule de solidarité de bon aloi et de disponibilité au service du collectif, avait mis les petites assiettes dans les grandes (chili con carne oblige), et fait le nécessaire pour que tout le monde se sente à l’aise et vive un bon moment de bonheur simple.
Contrat rempli au-delà des prévisions les plus optimistes, encore que justement, dans cette équipe, le bon équilibre fait que l’optimisme de ceux qui en ont le plus a fini par gagner tous les autres.
Sans développer plus avant pour ce soir et en attendant les les confrontations lundi soir, nous proposons une première sélection de photos de ce grand et bon moment passé ensemble.

Légendes des photos: Un défaut de maîtrise pour le bon positionnement des légendes, nous amène à vous les proposer en ligne. En premier, un élu de fraîche date ne cache pas son intérêt, en compagnie du DJ, pour le fonctionnement de la sono, acquise il y a quelques temps par la municipalité - Les deux photos à suivre montrent les danseuses et danseurs de la troupe sourdunoise sur la piste laissée vacante en position centrale - Ensuite, trois photos pour montrer la belle complémentarité entre le plaisir et la bonne humeur exprimée aux tables et la concentration côté cuisine - Puis, jeu de mains entre les artistes et l'un des plus jeunes convives de la soirée sur les genoux de la maman, avant de revenir sur les danses - La dernière photo pour le pique-nique sorti du panier à la pause de midi, pendant la journée de préparation de la soirée.






Du côté de la sono