samedi 31 janvier 2015

Lecture et contes à la bibliothèque de Nogent sur Seine

Ce mercredi 4 février à 16 heures, une animation est proposée à la bibliothèque municipale de Nogent-sur-Seine: un « Rendez-vous lecture », une parenthèse pour donner envie de faire lire un auteur, un genre littéraire, pour prendre le temps de feuilleter, raconter et repartir avec d’autres lectures... L’entrée sera libre bien-entendu.
Le mercredi 11 février suivant, à 15 heures, une autre animation de nouveau, avec l’Heure du Conte, un temps réservé aux contes, aux histoires, aux comptines, pour les petites oreilles, jusqu’à 6 ans
- Renseignements dans les deux cas: Bibliothèque municipale de Nogent-sur-Seine au 03.25.39.17.46

jeudi 29 janvier 2015

Le chaton a retrouvé sa famille

Nous sommes heureux de passer l’information concernant ce chaton gris, aux poils courts et pelage tigré que nous évoquions dernièrement et qui avait été recueilli par une personne de la rue Paul Vigny.
Cette personne avait sollicité l’aide de Christophe qui diffuse régulièrement à chaque fois que la situation se présente, les avis concernant les animaux familiers perdus et trouvés. (On le retrouve sur le Net: http://www.chat-perdu.org/168128).

Cette information a permis que ce chaton retrouve sa famille. Un bravo aussi à l’habitante qui a fait ce qu’il fallait.

mardi 27 janvier 2015

Jacques Puydebois: nouveaux horizons photographiques

Déjà, lorsqu’il enseignait au collège Jules Verne à Provins, la photographie faisait partie de ses outils pédagogiques et nous avons le souvenir d’un professeur qui emmenait ses élèves sur des sites historiques comme Verdun. Pour les imprégner de la découverte, il en rapportait des images fortes qui étaient exposées par la suite et mise en valeur dans la bibliothèque de l’établissement, par sa responsable Mme Roy.

Pendant leurs vacances, avec son épouse aussi, il avait le goût des voyages, associant le plaisir du dépaysement à celui de la photographie. Depuis qu’ils sont à la retraite, ces séjours qu’ils vivent aussi bien dans l’hexagone qu’en dehors des frontières, constituent une réserve inépuisable de belles images.


« En matière de photo, nous dit Jacques Puydebois de Saint Brice, la passion, le désir d’apprendre me conduisent à prendre en compte les enseignements de mes devanciers. Je mets en corrélation ce que j’en retiens, ce que je capte dans mes propres recherches (livres, expositions, galeries, Internet), avec ce que je découvre chemin faisant car la photo est aussi un art en mouvement.
Le travail des clichés à partir des outils informatiques et l’apport du numérique, me permettent d’interpréter mes images, de restituer encore plus l’émotion ressentie, qui vaut en profondeur, surtout si je parviens à la faire partager. »


Des projets
Ce photographe provinois de souche, caresse de nouveaux projets: le Portugal peut-être pour un prochain séjour et une exposition à venir, qu’une série de marque-pages laissés à disposition sur la table de la salle d’exposition de la bibliothèque municipale, annonce pour le mois de mai, église Saint Hubert de Les Marêts. Ce voyage en images nous transportera dans ce pays riche en couleurs qu’est l’Ouzbékistan où il a séjourné avec sa femme. On peut d’ailleurs avoir un premier aperçu de ce qu’il donnera à voir, sur le grand mur sur lequel se trouve actuellement ses tirages, en compagnie de ceux de F@F@ (Fabienne Husson), que nous évoquions précédemment.
Nous rappelons que deux autres photographes, Romain et Rémi Tillet, complètent la palette que propose actuellement la bibliothèque municipale Alain Peyrefitte, de même que trois artistes (peinture et dessin), Annabelle Flon, Ga.L (Gaelle Lefèvre) et Alain Ory du groupe des Job’Arts

lundi 26 janvier 2015

Avis de recherche, pour un chaton trouvé à Provins

Nous relayons volontiers cette information émanant de Christophe (http://www.chat-perdu.org/168128) et concernant un chat gris, mâle, aux poils courts et pelage tigré, de race inconnue, trouvé samedi dernier 24 janvier, rue Paul Vigny, près de la route de Fleigny à Provins. (Quand on quitte Provins par la route de Nanteuil et en allant vers Rouilly la Bretonnière).

Selon le message reçu, ce chat, un chaton de 8 ou 9 mois en fait, est très gentil et très sociable. Pour informations, questions, nouvelles, l’on peut contacter la personne qui l’héberge actuellement, Micheline au 06.81.53.50.08.

dimanche 25 janvier 2015

Un premier semestre prometteur pour Léo Marillier

C’est au Mathurin que Léo Marillier se produisait en ce début d’année, dans le cadre de la soirée ‘‘Lecture, Vin et Musique au salon’’. Il s’y trouvait en compagnie de Jérôme Saillard qui, pour sa part a lu des textes d’auteurs célèbres, la soirée étant elle-même soulignée de la dégustation de vins d’excellence.
Léo Marillier interpréta des œuvres de Bach, Télémann, Paganini, Schnittke… C’était une belle façon de bien débuter l’année.


Au cours de ce premier semestre, en France, nous informe Catherine Pierron, ce jeune violoniste partagera la scène, successivement, avec les pianistes Alexandre Lory, Antoine de Grolée et avec les musiciens de l'Orchestre Symphonique Inter-Universitaire de Paris sous la direction d’Évelyne Aïello.
Il sera possible de le retrouver le samedi 21 mars prochain à 18 heures lors du récital commenté Jeunes Talents de l'Hôtel de Soubise (Anciennes Archives Nationales) dans "Faust : Entre Ciel et Enfer" avec au piano, Alexandre Lory. Réservation au 01.40.20.09.32 ou en ligne sur http://jeunes-talents.org/ (60 rue des Francs Bourgeois - 75003 Paris).
Également le samedi 6 juin 2015 – 20 h 30 dans le cadre de "Les Après-midi de Saint-Loup" à Saint-Loup de Naud: récemment choisi pour en reprendre la direction artistique après Philippe Foulon, Léo Marillier inaugurera cette nouvelle série de concerts avec un récital commenté qu'il interprètera avec au piano, Antoine de Grolée. Ce sera «1945-2015: 70 ans de victoire contre la barbarie », le musicien à l'écoute de son pays et de son temps.
Pour ce rendez-vous dans ce joyau de l'architecture romane situé tout près de Provins, réservation et renseignements au 01.64.60.68.55 ou sur resaconcert@orange.fr

Enfin, concerto pour violon de P.I. Tchaïkovski avec l’Orchestre Symphonique Inter-Universitaire de Paris sous la direction de Evelyne Aïello avec lui-même au violon:
- Le jeudi 18 juin à 20h30, à l’Amphithéâtre 25 du Campus universitaire de Jussieu
Université Pierre et Marie Curie, 4 place Jussieu, 75005 - Paris.
- Le vendredi 19 juin à 20h30, à l’Oratoire du Louvre, 4 Rue de l'Oratoire, 75001 - Paris.
- Le samedi 20 juin à 20h30, Église Saint-Christophe de Javel, 4 rue St Christophe, 75015 - Paris.

Ces concerts avec le soutien des Universités Panthéon Sorbonne (Paris 1), Pierre et Marie Curie (Paris 6) et Paris Diderot (Paris 7).
Entrée libre dans la limite des places disponibles. (Information au 01.64.01.59.29 ou sur resaconcert@orange.fr)
Par ailleurs, on peut aussi découvrir la Sonate de Franck, récemment enregistrée lors d'un récital au Centre Culturel Français de Boston avec Alexandre Lory au piano.
Chaleureusement.

Contacts : Catherine Pierron 06.87.83.30.92 (www.leomarillier.fr) -
https://www.facebook.com/leomarillier.fr?ref=hl

vendredi 23 janvier 2015

Fabienne Husson: envies photographiques

Parmi les quatre photographes qui exposent actuellement à la bibliothèque municipale Alain Peyrefitte de la rue des Marais à Provins, Fabienne Husson (F@F@) nous propose ses dernières créations. Sur le grand mur de la salle d’exposition comme sur les îlots grillagés, ses tirages sont associés à ceux de Jacques Puydebois. Sur le thème ‘‘Itinérances’’, elle a promené son regard sur tout ce qui l’entoure, durant ses voyages comme dans son cadre de vie habituel.
Très impliquée dans les métiers du médico-social (Centre hospitalier Léon binet, Instance de Coordination Locale), cette résidente de Poigny est également immergée dans la sphère associative, à travers des structures où elle est tour à tour initiatrice, responsable, animatrice, participante, comme les M-T Poigny, les Peps’& Co ou encore Petit Toy.

Avec cette dernière troupe, elle donnait début décembre, au Petit théâtre du centre culturel Saint Ayoul de Provins, un spectacle ‘‘Tour du Monde magique’’ à destination des plus jeunes.
La semaine suivante, c’était dans la grande salle du même site qu’elle faisait applaudir toute sa troupe de danseuses, par plus de 500 spectateurs debout, dans ’’Si on chantait’’, chants et chorégraphie… Autrement avec les Peps’& Co elle participe à des prestations scéniques qui traite des grandes causes, comme le sida, la malnutrition ou encore les troubles de la mémoire.

Il lui manquait un argument à son répertoire: la photographie qu’elle pratique depuis 1992. Un déclic, une révélation: ‘‘Il me faut pour mes envies de photos des instants de vie, de situations uniques, d’expressions animales ou humaines remarquables: il faut que cela me touche. Je participe à la section photo des Arts en Boule, ce qui m’a beaucoup apporté, me fait progresser et me confirme dans mon objectif de n’être jamais négative…’’

L’entourant dans le cadre de cette exposition, l’on retrouve Jacques Puydebois, Romain et Rémi Tillet et trois artistes, peinture et dessin, Ga L (Gaelle Lefèvre), Annabelle Flon et Alain Ory.
- Contact pour Fabienne Husson: 06.85.21.59.59.

Recherche famille(s) aimante(s), pour adopter deux chiens

En famille d’accueil depuis ce mois de juillet, deux chiens nommés Zéphyr et Kanelo, rapatriés en France cet été, méritent le meilleur, dans des familles qui aimeraient les adopter.
Le couple qui les a accueillis aide et relaie la démarche d’une association qui s’est attachée à sauver des chiens qu’elle va chercher en Espagne et qui sont promis à une mort certaine, souvent dans des conditions affreuses et déplorables. Ces jeunes gens peuvent se déplacer afin de présenter ces deux gentils chiens, en bonne santé, équilibré et soignés, ensemble ou séparément, aux possibles adoptants. Nous les présentons…


- Zéphyr est un mâle castré d’un an né en décembre 2013 d’un croisement entre un labrador et un chien du désert. Gentil, doux, affectueux: un gros bébé maladroit qui apprend peu à peu à être heureux. Il a été sauvé d’un refuge ‘‘mouroir’’ espagnol. Il y a vécu dans des conditions pitoyables, au milieu de dizaines d'autres chiens, sans chaleur et sans caresse.
Il est vacciné et pucé. Il appartient à une association qui l'a recueilli en France et ses frais d’adoption (180 euros) correspondent aux frais de vaccination, castration, puce électronique, carte d’identification française, et à son rapatriement en France.
Comme nous l’avons dit, la famille qui l’a accueilli provisoirement peut se déplacer, ce qui n’empêche aussi qu’il peut être vu sur place, près de Provins.
Zéphyr était encore un chiot lorsqu’il est arrivé de la fourrière au refuge. Il est remonté en France cet été après deux jours de transport dans un camion, enfermé dans une cage. Il a découvert l’herbe, la pluie, les caresses, et la confiance en l’Homme qu’il accueille maintenant en remuant la queue. Il n’a, semble-t-il, jamais été maltraité mais il n’a jamais connu la douceur d’un foyer, car il a été habitué au ciment et aux aboiements continuels du refuge.
« C’est un gentil chien qui souhaite se faire tout petit, malgré ses 20 kg. Sa timidité s‘efface peu à peu. Il aime les câlins et les caresses, et surtout, il adore être dans le jardin. Il a la démarche d’un grand chiot maladroit et nous fait fondre quand il nous accueille en dodelinant de la tête. Il est touchant et très attachant. Lorsqu’il était au refuge, il était comme ‘‘éteint’’, tentant de se faire oublier dans son grand panier. Il ‘‘sourit’’ maintenant mais il a fallu du temps et surtout beaucoup d’amour. C’est un chien équilibré, qui semble avoir conscience d’où il vient et qui veut être aimé: il n’aboie pas, est doux avec les enfants, les chiens et les chats.
Propre, il sait se tenir dans une maison. Il a un grand potentiel qu’il révèlera pleinement avec son futur maître. Il est très beau, avec ses yeux verts, et ne passe pas inaperçu.
C’est le plus doux des chiens. Il a besoin d’un grand jardin pour courir comme un foufou, même si cela ne dure que quelques minutes. Il aime humer les fleurs, sentir l’herbe sous ses pattes. Il est très calme et n’a pas la fougue du jeune chien. C’est un chien idéal pour une famille attentionnée à laquelle il s’adaptera sans difficulté.
Il attend des maîtres aimants et responsables qui s’engageront pour la vie, et surtout pour la sienne. »


- Kanelo a un profil qui ressemble tout à fait à celui de Zéphyr: il a également été sauvé d’un refuge ‘‘mouroir’’ espagnol, a de même vécu dans des conditions pitoyables, au milieu de dizaines d'autres chiens, sans panier, sans chaleur, sans caresse.
Il est vacciné et pucé. Il appartient à une association qui l'a recueilli en France. Ses frais d’adoption (180 euros) correspondent aux frais de vaccination, castration, puce électronique, carte d’identification française, et à son rapatriement en France. Il est visible dans la famille d’accueil citée ci-avant, près de Provins et les conditions de contact sont les mêmes.
« Kanelo est remonté en France cet été après deux jours de transport dans un camion, enfermé dans une cage (il a d'ailleurs perdu le petit bout de son oreille droite durant le voyage). Il a découvert l’herbe, la pluie, les caresses, et la confiance en l’Homme qu’il accueille maintenant en remuant la queue. Il n’a, semble-t-il, jamais été maltraité mais il n’a jamais connu la douceur d’un foyer, car il a été habitué au ciment et aux aboiements continuels du refuge.
Kanelo est curieux, malin, et lui qui avait avant tout besoin de ses compagnons, s’attache de plus en plus aux humains. Il est très câlin, et s’endort souvent sous les caresses. Sa malice fait sourire et il a de la suite dans les idées. Il a un petit gabarit et pèse environ quinze kilos.
Sa curiosité et sa douceur le rendent très attachant. Il comprend tout et le voir rechercher la compagnie des humains, jouer, ou chercher notre main, est très touchant. Il est gentil avec les enfants, les chats et les autres chiens, mâles ou femelles. Il sait aboyer pour monter la garde mais sinon, on ne l'entend pas.
Kanelo veut plaire, en reniflant notre oreille, mouillant notre main de sa truffe humide, nous volant une chaussette pour montrer qu'il est là, ou simplement en s'endormant, la tête posée sur nos genoux.
C’est un gentil chien de compagnie qui aime être entouré. Il est très doux, très affectueux et il rêverait de trouver une famille disponible qui le respecterait et surtout qui lui offrirait un jardin pour courir, un canapé douillet et des caresses à foison. C’est un chien équilibré qui s’adaptera à sa famille d’adoption. Il attend des maîtres aimants et responsables qui s’engageront pour la vie, et surtout pour la sienne.»

- Pour l’un comme pour l’autre (ou les deux à la fois), il est possible de contacter le 06.64.90.39.54

mercredi 21 janvier 2015

Œuvres pâtissières à déguster, et pas que visuellement

Photographes et artistes peintres reconnaissent que toutes les œuvres n’étaient pas exclusivement sur les cimaises ou sur les grilles de présentation.

De la sorte nous aurons probablement la possibilité sur la durée de cette exposition ‘‘Itinérances’’, prévue dans la grande salle de la bibliothèque municipale Alain Peyrefitte, rue des Marais à Provins, jusqu’au samedi 14 février, de présenter certains de ces chefs d’œuvres.
En l’occurrence, pour ce jour, les réalisations d’artistes culinaires (au nombre desquels des exposants eux-mêmes, même si la majorité provenait de conjointes ou amies), présentées sur table.

Œuvres éphémères certes, et par la force des choses, mais qu’il convenait de pérenniser en les prenant en photo.
On notera que ces visiteuses, captivées par les tirages photographiques de Fabienne Husson et Jacques Puydebois, n’en sont pas moins admiratives de l’esthétique pâtissière.

Une Sainte Agnès, entre conviction et conscience

En ce mercredi 21 janvier, nous pensons plus spécialement à Sainte Agnès, un personnage synonyme de pureté. Nous l’associons de prime abord, question de racines, à une Sainte Agnès Lê Thi Than, une martyre au Tonkin, sanctifiée en 1842, indépendamment de la sainte de Rome, qui à l’âge de 13 ans, dans les années 300 de notre ère, s’est sacrifiée pour son dieu.
Petit clin d’œil aussi à cette commune des Alpes-Maritimes qui, comme Provins est un superbe village médiéval, comptant parmi les plus beaux de France.


Pour cette Saint Agnès, Edgar Morin nous propose une pensée de Paul Valéry: ‘‘Une conviction est solide quand elle résiste à la conscience.’’ Nous avions coutume de dire qu’il fallait être de convictions, qu’il pouvait être constructif de les affirmer, à condition qu’elles soient passées au crible de notre conscience… Nous réalisons que lorsque nous l’avions lu, il y a fort longtemps de cela, Paul Valéry nous avait marqué, et cette empreinte qu’il nous aura laissée, nous conforte dans ce regard un peu distancié qu’il nous semble nécessaire d’avoir par rapport aux événements que nous venons de connaître au plan national.

Charlie entre spontanéité et réflexion
Une conviction ne se forge pas en deux coups de cuillère à pot, a besoin de s’élaborer, de s’étayer, d’être confrontée au ressenti des autres. Les grands mouvements spontanés ont leur intérêt, ne serait-ce que comme éléments déclencheurs, comme déclics mais cet intérêt a besoin d’être pérennisé, d’être analysé, d’être réfléchi, d’être considérés avec le recul nécessaire.
C’est ce qui est en train de se passer, quinze jours après les événements que nous avons évoqués, après l’exploitation médiatique qui en a été faite dans un premier temps. Ces personnes qui ont répondu à cet élan spontané ne risquent-elles pas d’être aussi les plus promptes à s’impatienter, à avoir du mal à accepter qu’il faut du temps pour reconstruire, pour occuper au quotidien, un espace qu’on a laissé à l’abandon depuis de nombreuses décennies?
Un petit clin d’œil avec ces deux citations qui contribuent à construire notre réflexion, l’une étant d’Oscar Wilde: ‘‘On a conscience avant, on prend conscience après.’’. Et celle de Georges Elgozy, cet économiste français né en Algérie, poète à ses heures et qui a couvert pratiquement tout le siècle dernier avec pertinence souvent: ‘‘Conscience collective: somme des inconsciences individuelles.’’
Histoire de pousser le bouchon un peu plus loin… Mais quoi qu’il en soit, bonne fête aux Agnès.

lundi 19 janvier 2015

Minutes de silence et temps de réflexion


Après les événements tragiquement horribles que nous venons de connaître, sachant que le temps de l’émotion spontanée est à prendre en considération, ne serait-ce que parce qu’il nous offre une réponse instantanée partagée par le plus grand nombre, il nous semble important de nous accorder aussi, un temps de réflexion.

Après l’attitude pas très raisonnée ni raisonnable de la quasi-totalité des médias, surtout télévisuels, qui se sont attachés dans un premier temps à exploiter surtout les ressorts de l’émotion, l’on se surprend à constater que dans un deuxième temps ils jouent la carte de la réflexion et de l’analyse… L’on invite alors des spécialistes en tous genres, reconnus, et dont la fiabilité n’est pas à mettre en cause, des sommités du monde de la psychologie, des auteurs de notoriété, des philosophes et autres anthropologues, pour donner du crédit à cette démarche à posteriori, de construction, d’élaboration sensée… comme si l’on ne s’en était jamais départi !

Avec un peu de recul, cela nous fait revivre ces pensées de Maram al-Masri dans son livre ‘‘Elle va nue la liberté’’:
- La fillette: ‘‘ Maman, c’est quoi, la liberté ?’’
- Sa mère: ‘‘Quelque chose de très cher.’’
- Elle: ‘‘Alors, on ne peut pas l’acheter ?’’
- Sa mère: ‘‘C’est pour cela qu’ils nous la font payer de notre vie.’’

Après ces attentats, nous sont revenues ces lignes de cette auteure: ‘‘Sur le mur de l’école, le mot liberté a été écrit avec de la craie blanche par les petites mains des écoliers – Sur le mur de l’histoire, la liberté a écrit leurs noms avec du sang.’’

Note: Ce livre d’une formidable sensibilité, de celle que ressentent ceux qui ont été éprouvés, ceux qui ont été meurtris dans leur chair, atteints dans leur cœur, a été l’œuvre de cette exilée d’une Syrie martyrisée, publiée par les Éditions Bruno Doucey… début 2013. Comme quoi l’on pouvait être Charlie sans attendre.


Notre photo: Minute de silence, place de la Maison du peuple, au lendemain des attentats perpétrés, instant sobre, digne, empreint de gravité. En contrechamp des prises de vues habituelles, la pendule qui mesure ce temps qui est dédié, un panneau indicateur qui suggère d’autres directions, les paquets cadeaux encore accrochés dans les branches, le Solex d’un autre temps avec son panier en osier d’époque. Une minute de silence et tout le reste du temps pour une réflexion consciente, une réflexion qu’on pourrait croire de tous moments…

dimanche 18 janvier 2015

Itinérances: être à l’écoute et voir ce qui nous entoure

Affiches et cartons d’invitation réalisés par le service communication de la mairie de Provins et distribués par les agents techniques, impression par le service de reprographie, publications en décembre et début janvier dans les journaux ‘‘Le Provinois’’ et ‘‘Passerelles en Provinois’’, passages sur le journal électronique, fascicule conçu et mis à disposition par les photographes eux-mêmes et leurs amis artistes, annonce faite dans ce blog la semaine passée… voilà qui était de bon augure pour cette exposition ‘‘Itinérances’’ proposée à la bibliothèque municipale Alain Peyrefitte du 23 rue des Marais, de ce vendredi 16 janvier au samedi 14 février à venir.


Ghislain Bray adjoint au maire chargé de la culture, du patrimoine et de la vie associative et Claude Monnoyeur directeur des Affaires Culturelles de Provins, l’un et l’autre entourés de leurs équipiers municipaux comme du service culturel, notamment de la bibliothèque, se sont réjouis de toute évidence, d’un public en nombre (il aurait fallu pousser les murs), qui goûtait l’instant présent. Du point de vue des exposants, un coup de chapeau à un public fidèle, ami, critique et constructif, public nouveau aussi avec des jeunes dont certains curieux de découvertes et de la possibilité d’échanger: quelques rendez-vous ont été pris qui seront assurés avec plaisir, durant ce mois d’exposition.


Encouragements
On aura salué ou mis en présence plus particulièrement, les personnalités du monde culturel, artistique et associatif, en lien avec la culture. On retiendra, outre celles de Ghislain Bray et Claude Monnoyeur, eux-mêmes en compagnie de Luc Duchamp directeur du Musée du Provinois-Maison Romane, celle de nos voisins aubois, comme Maryse Madhjoub présidente de l’Association Artistique du Nogentais (la 2ème plus importante association artistique de l’Est aubois), Ludovic Chanzy directeur du service Culture et Communication de Nogent sur Seine, Claude Rondoni président des Amis du Château de La Motte Tilly, Jean-Yves Coffre directeur du CAMAC (Centre d’Art Marnay – Art Contemporain)…
Les exposants se seront sentis confortés et encouragés de la venue de leurs homologues (et devanciers souvent) dans le domaine de l’Art, comme Yap (Danielle Yapoujian), Jean-Pierre André, Georges Souchal, Francis Vilmain, de leurs amis tout simplement, tout comme ils auront rendu hommage à leurs conjointes et conjoints pour leur présence et leur aide.
Un salut particulier encore aux adjoints et conseillers de Saint Brice qui ont joué de parité avec ceux de Provins qui accompagnaient Ghislain Bray. De mémoire, c’était la première fois qu’on les accueillait en si grand nombre et il faut leur savoir gré d’avoir été là.


Une allocution généreuse
Pour l’allocution d’usage, Ghislain Bray convia les exposants à le rejoindre et son propos fut des plus appréciés. Il salua la qualité et la diversité des œuvres proposées et partant d’une pensée extrême -orientale à laquelle photographes et artistes avaient fait référence, mit en exergue leurs implication de toujours dans la vie de notre ruralité, leur disponibilité et cette notion de partage qui les caractérise. La citation japonaise avec laquelle il ponctua son intervention, clin d’œil de bon aloi, apporta cette touche chaleureuse, joliment en phase avec le ressenti du moment, concernant notamment ce sentiment que le regard sur ce qui nous entoure suggère de beau et d’humain pour peu qu’on lui reconnaisse toute sa valeur de lucidité et de mise en commun.

jeudi 15 janvier 2015

L’homme, cet insondable mystère ?...


Un grand merci à tous ceux qui nous ont fait un petit clin d’œil, à l’occasion de la Saint Rémi de ce jeudi 15 janvier.

L’éphéméride qui se trouve sur le coin de notre bureau, et que nous détenons depuis quelques années déjà, nous propose à cette occasion, une citation de Martin Heidegger, lorsqu’en 1953, il évoquait Kant et le problème de la métaphysique. Nous trouvons que cette pensée d’alors a encore toute sa place aujourd’hui, surtout à l’analyse des événements que nous venons de connaître: ‘‘Aucune époque n’a accumulé sur l’homme des connaissances aussi nombreuses et aussi diverses que la nôtre. Aucune époque n’a réussi à présenter son savoir de l’Homme sous une forme qui nous touche davantage. Aucune époque n’a réussi à rendre ce savoir aussi promptement et aussi aisément accessible. Mais aussi, aucune époque n’a moins su ce qu’est l’Homme.’’

Un peu comme un écho, cette pensée d’hier, d’André Chamson, que nous rapporte Edgar Morin, pensée qui colle aussi à notre réalité récente: ‘‘Résister, c’est d’abord ne pas s’arrêter à la persécution, ni à la calomnie, ni à l’injure. C’est rester semblable à ce qu’on est jusque dans la défaite.’’ Cette pensée date de 1935…

samedi 10 janvier 2015

Les vœux ne font pas oublier le Père Noël


Ce vendredi en fin de journée, salle polyvalente de Saint Brice, les vœux municipaux: un moment que de toute évidence, tous les participants ont retrouvé avec plaisir. Élus, membres de différentes structures associatives, des services en lien avec la mairie, secrétariat, agents municipaux, enseignantes, équipiers du CCAS, conjointes, conjoints, pour un échange de vœux, conscients néanmoins que compte tenu de la conjoncture, l’année à venir ne sera pas des plus faciles, des plus sereines.

Rappel par le premier élu de la volonté d’avancer malgré parfois des désaccords, des confrontations, celle de bien vivre à Saint Brice dans un souci de solidarité, de lien social, de complémentarité entre tous les actes sociaux, notamment avec le CCAS (distribution des colis de Noël aux personnes âgées)… Énoncé des démarches et travaux entrepris (eau potable, maintien de l’ouverture de l’école, mise aux normes des assainissements en fonction du Grenelle de l’environnement… Réflexion sur la restructuration géographique et administrative des communes dans le cadre de grandes communautés… Évocation des événements récents, vécus au plan national et recueillement pendant une minute en hommage aux personnes et familles à en avoir subi les conséquences…
Échanges en nombre, en lien certes, avec les attentats dans le cadre du journal Charlie Hebdo mais encore sur la vie de la commune, sur la santé des uns et des autres, notamment des absents comme le maire de la mandature précédente auquel est souhaité un bon rétablissement… et, avons-nous noté, une application exemplaire à ne pas laisser trop de petits-fours dans les plateaux.
Nous n’oublierons pas enfin la photo d’usage, surtout pour mettre en évidence les travailleurs, les salariés de la commune auxquels avait été offert un cadeau de Noël ! Cette photo, du premier rendez-vous de début d’année, dans le cadre de cette nouvelle mandature vous est proposée, avec en prime, des photos du passage du Père Noël, qu’il n’est pas question d’oublier.



vendredi 9 janvier 2015

Itinérances: quatre photographes, chemins faisant

« Écouter dans la solitude des montagnes ne vaut pas de s’asseoir à la croisée des chemins et de prêter l’oreille aux paroles des hommes. Tout en considérant cependant que dans un premier temps, il est important de voir, prioritairement, avant même d’écouter, l’on parvient plus généralement au vrai par les yeux alors que par les oreilles, il arrive que l’on soit plus facilement conduit vers le faux. »


Les photographes d’Itinérances qui ont bénéficié d’une belle annonce dans le journal ‘‘Le Provinois’’, de ce début janvier (avec déjà, une parution le mois dernier, ce dont ils savent gré à la municipalité et à ses services ainsi qu’à la direction des Affaires culturelles), se situent dans cette démarche que nous rappelle cette citation. Ils donnent à voir en premier lieu, ce qui conduit l’exposant comme le visiteur, à se situer dans un esprit d’écoute plus authentique.
Fabienne Husson, Jacques Puydebois, Rémi et Romain Tillet, donnent rendez-vous du vendredi 16 janvier au samedi 14 février à la bibliothèque municipale Alain Peyrefitte, 23 rue des Marais à Provins, pour l’exposition de leurs œuvres photographiques répondant à ce thème qu’ils ont choisi.
Ce sera en quelque sorte, le regard porté par ces amoureux de la photographie sur leur environnement, proche ou lointain, avec un cheminement qui n’est pas dû au hasard mais qui parfois, aime se laisser surprendre, au gré des rencontres.
De celles-ci, que ce soit au plan de l’humain comme de la nature, se sont dégagés une émotion, un ressenti qu’ils souhaitent partager avec le visiteur, tout en prenant en compte d’ailleurs ce que ces derniers ne manqueront pas, espèrent-ils, d’exprimer aussi, en retour.
Des équipiers artistes peintres et leurs œuvres, les accompagneront durant ce mois de présence salle d’exposition de la bibliothèque. Quelques peintures figureront dès le départ (vernissage le vendredi 16 janvier à 17h30) et d’autres viendront prendre place sur les cimaises ou chevalets au fur et à mesure des acquisitions, les œuvres ayant la possibilité si leurs acheteurs le souhaitent, d’être emportées instantanément.

‘‘Itinerare’’
L'itinérance soutient la valorisation de moments authentiques, poétiques, voire, extatiques de l'existence, et permet souvent un continuum reliant passé, présent, futur, allant du ressourcement aux aspirations à venir en passant par la démarche, le vécu du moment. Selon Laurent Buffet, elle est au cœur de nombreuses initiatives artistiques contemporaines. Elle suggère que quel que soit l’itinéraire emprunté, l’errance de chacun doit être favorisée. Selon le Littré, étymologiquement, ’’Itinerare’’, c’est le voyage…, mine de rien!

mercredi 7 janvier 2015

De la Révolution française à l’attentat perpétré contre Charlie Hebdo

Comme un signe, en ce jour où l’on apprend avec conscience, la nouvelle de l’attentat contre Charlie Hebdo, en ce mercredi 7 janvier 2015, sur l’éphéméride qui se trouve sur notre bureau, nous est proposée une citation de Victor Hugo, rapportée par Edgar Morin: «Quel champ de bataille que l'homme ! Nous sommes livrés à ces dieux, à ces monstres, à ces géants, nos pensées. Souvent ces belligérants terribles foulent aux pieds notre âme.»
Cette citation est extraite de ‘‘Quatre-vingt-treize’’, de Victor Hugo et il y était question de ce que l’on appelait l’insurrection vendéenne et de la Révolution française. Une question de liberté…
Comment ne pas être Charlie en ce jour, même si notre réflexion nous conduit à nous poser des questions sur nos motivations profondes, sur notre tendance déjà constatée à répondre aux mots d’ordre. Espérons que l’avenir lève nos craintes et nous convainc de la solidité de la sincérité d’un soir et de sa persistance... Quoi qu’il en soit, ces personnes sont mortes en s’étant efforcées de vivre libres et s’attachant à défendre les libertés, ayant d’ailleurs montré que c’est une lutte de tous les instants. Aussi, elles sont mortes libres ! Serait-il incongru de dire qu’elles avaient choisi leurs chaines ?...

lundi 5 janvier 2015

Une ode au chocolat qui nous vient du Loir et Cher

Du Loir et Cher nous est envoyé ce bel écrit poétique sur cette saveur qui émeut les papilles gustatives: le chocolat, avec cette nostalgie liée à la découverte, il y a quelques décennies de cela, des fameuses boules ‘‘crèmes’’ ou ‘‘pralinées’’.
Aux visiteurs de notre blog, nous relayons de dame Marie Noisette, ce joli poème que nous accompagnons d’une photo de circonstance:



Ode au chocolat… ou, l’appel du chocolat, le soir au fond des boîtes...

On a le tout noir, le costaud, l'amer
Rustique, qui ne s'en laisse pas conter
Parfois la dent y reste même fichée ;
Il y a le chocolat au lait
Tendre et crémeux à souhait
Qui régale nos bambins au goûter.
Le chocolat au lait et au riz
Ah, que voici un mariage peu réussi !
On a le chocolat aux noisettes entières
En voilà un qui n'est pas peu fier
Il est des sournois qui trichent
Visant les carrés les plus riches
Puis le chocolat aux éclats de noisettes
Là, ça fait récup' et pour trier, quel casse-tête !
Il y a le grand noir aux amandes effilées
Un peu snob dans ses effets
Il y a le distingué, en tenue de soirée
Face blanche, face noire glacée
Juste ce qu'il faut d'amer et d'onctuosité ;
Il y a celui qu'à la menthe, on a allié
Il faut aimer, un tantinet anglais.
J'ai même découvert un coquin
Qui discrètement, cachait en son sein,
tout gorgés de rhum, des raisins !
Et puis, il y a l'ersatz,
Le blanc, la tronche de craie
Même garni de riz soufflé
Du savon, on croirait manger.
Viennent ensuite les délices qui font saliver
Qui vous font friser les yeux exorbités
Et pivoter les oreilles au froissement de papier
Les fourrés noisette, fourrés praliné
Les noix, les ganaches, les cafés
Ceux qu'on ose à peine croquer
Parce qu'y est savamment nichée
Une griotte bien imbibée (en général, on bave)
Tous ceux qu'on a emplis de liqueur
Pour qu'ils vous réchauffent le cœur.
Puis, arrivent les gros belges, quels pavés !
Et les petits suisses, tout en caresse,
Pour les gourmets.
Et l'élu de mes papilles gustatives
Le fin du fin, le sublissime
Tout au lait, dans son costume argenté
D'un fondant jamais égalé
A déguster bien frais, mais sans excès
Celui-là, on le savoure en aparté
On s'en délecte les yeux fermés
Et puis tous les autres que j'ai du oublier
Les plats, les bombés,
Les ronds, les carrés,
Il y en a une telle variété !
Mais un doute soudain…
Où sont passées nos boules crème d'antan ?

À vos tablettes, Marie Noisette.

Art contemporain avec Nadine Monnin et Norbert Joblin, à Nogent sur Seine

Reprenons tout simplement, dans un premier temps les éléments de l’invitation envoyée avant Noël dernier par la municipalité de Nogent sur Seine et son service Culture et Animation: c’est l’annonce à laquelle convient le Conseil municipal, le maire Hugues Fadin et Lise Joanot, adjointe déléguée à la culture, de l’exposition d’art contemporain consacrée à Nadine Monnin peintre et Norbert Joblin sculpteur, exposition d ont l’inauguration est prévue vendredi 9 janvier à 18h30.

Cette exposition se déroulera comme tous les ans, peut-être un peu plus tard que d’habitude, Galerie hôtel de Valville avec entrée par le porche, Grande rue Saint Laurent. Elle sera ouverte au public du samedi 10 janvier au dimanche 1er février, du mardi au vendredi de 14h30 à 18 heures, le samedi de 10 à 12h30 et le dimanche de 14h30 à 18 heures. L’entrée est libre et la présence des artistes est prévue les week-ends.
- Renseignements auprès du service Culture et Animation au 03.25.39.42.24.

Nadine Monnin, dans ses réalisations, utilise toutes les sources, toutes les inspirations possibles, ‘‘la photographie, la peinture, le dessin… Elle triture, strie, pèle, sature, jongle avec les sujets, les lieux, les moments qui s’offrent à elle, faisant sans redondance, preuve d’une vitalité très grande’’.
Elle réside à Troyes et ses œuvres seront sur les cimaises de ce site merveilleux qu’est l’hôtel de Valville pour la fin de ce mois de janvier.

Norbert Joblin, s’est installé à Troyes depuis 2012. Natif de Bar sur Seine, il a rayonné sur Toulouse et ses environs depuis 2008 et y exposa pas mal. De retour sur l’Aube, il se consacre désormais à ce mode d’expression qu’il avait découvert en 1990. Il travaille la pierre, le marbre, le bois, notamment ces dernières années, sculptant en taille directe des visages, des Gueules cassées, des sujets qui expriment l’intériorité parfois chaotique de l’humain.

samedi 3 janvier 2015

Nous n’avons pas oublié les écoliers, ni le Père Noël


Rien de tel, serait-on tenté d’affirmer, que d’annoncer la parution de photos et de les faire attendre, pour faire progresser le nombre de visites sur notre blog… C’est un peu ce qu’il est arrivé avec les photos du Père Noël des enfants de Saint Brice. Mais que l’on se rassure, ce calcul ne nous a pas effleuré l’esprit. Et ces photos, nous allons continuer de les diffuser les unes après les autres.







Une précision demandée par certains qui nous ont contactés depuis la parution des premières, question qui fait suite au fait que l’on ne nous a pas vus prendre ces photos ! En fait, nous étions confortablement assis au fond de la salle des fêtes de la commune, et tout en continuant d’échanger avec nos voisins qui nous avaient d’ailleurs proposés de nous asseoir, nous avons saisi ces quelques images avec un léger téléobjectif. (Ce qui explique aussi, vu la distance et l’éclairage de la pièce, que ces photos ne supportent pas un agrandissement important).
Pour ce jour, nous vous en livrons 6 de plus, avec nos vœux les meilleurs.

vendredi 2 janvier 2015

Clap de fin d’expo, au 7 rue de la Cordonnerie

Ce mercredi, veille du 1er de l’an nouveau, l’exposition des artistes du 7 rue de la Cordonnerie en était à son terme et nous étions heureux d’y rencontrer encore, Nicole Tardif, Danielle Yapoujian (Yap), Emmanuelle Perrot (ManouE), Sylvie Phély et les quelques derniers visiteurs, dont Pierrette et Charles Sourroste, revenus pour jeter un dernier coup d’œil. Y avaient exposé également, Tatiana Svereva, Philippe Mesneau (Philou), Claude Abron

Henri Van den Molengraft que nous y rencontrions aussi, nous confirmait qu’en ce lieu, ce serait la dernière exposition, dans la mesure où la vitrine allait devenir celle d’un magasin. Cette galerie était prévue pour être éphémère, comme celle qui se trouvait rue du Val… Il n’empêche que depuis plus d’un an, elle aura permis plusieurs rendez-vous avec des artistes de la région, ce que les gens du Provinois apprécient tout particulièrement.

Pour l’heure, d’autres rendez-vous artistiques sont prévus: du 10 au 25 janvier hôtel de Savigny en ville haute à Provins avec l’exposition des artistes amateurs et celle de 4 photographes et leurs invités artistes peintres, bibliothèque municipale Alain Peyrefitte, rue des Marais en ville basse, du 16 janvier au 14 février. Nous parlerons ou reparlerons de l’une et de l’autre.

jeudi 1 janvier 2015

2015: année de résolutions, à l’écoute des autres

Pour cette nouvelle année, nous avons certes en perspective de sérieuses résolutions. Résisteront-elles à l’usure du temps ? À l’usure tout simplement, sous toutes ses formes?…

Une pensée de Blaise Pascal, produite quelques années après sa mort, à la fin du 17ème, retient notre attention et pourrait traduire notre disposition: ‘‘ Travailler à bien penser, voilà le principe de la morale.’’ Une pensée que nous agréons volontiers et que nous trouvons assez philosophique pour celui qui sera resté un génie de la mathématique, inventeur de la toute première machine à calculer et qui ne cessa sur ses dernières années d’une vie trop courte, de la perfectionner. Il est vrai aussi que, justement sur sa fin de vie, il fut gagné par la philosophie au point d’être à notre sens bien plus souple et nuancé dans son discours et ses écrits que son devancier René Descartes qui a pourtant bien marqué nos esprits!

Pour compléter notre propos du jour, cette pensée que l’on prête à Confucius, qui ne manque pas de sagesse et de sens mais qui pose quand même sacrément réflexion: ‘‘La joie est en tout, il faut savoir l’extraire.’’

Mais comment tendre vers cette discipline, quel chemin à parcourir, quels apprentissages ne faut-il pas faire, quel travail à réaliser sur la conscience, quels renoncements ne faut-il pas envisager ?… En fait, comment ne pas être mal à l’aise, entre les gabegies festives que nous montrent les chaines de télévision par exemple (Panem et circenses, du pain et des jeux) et l’image de ces êtres déshydratés, en hypothermie et abandonnés dans ces cargos à la dérive en pleine mer. Et plus proches de nous, ces personnes en perte de potentiel, diminuées, isolées qui auraient besoin de davantage d’accompagnement sur ces périodes où se trouve cultivé surtout, l’esprit de fête.
Comment ne pas penser à ceux qui nous ont contactés, ces quinze derniers jours, parce que démunis justement par le constat, après diagnostic, d’affections graves d’un de leurs proches, de l’ordre de troubles de la mémoire ou maladies apparentées ? Comme l’une d’elle qui affirmait qu’on ne pouvait pas lui souhaiter un bon Noël, nous dirions qu’on ne peut qu’espérer pour 2015, l’année la moins éprouvante possible, imaginer accompagnement chaleureux et aide de même, solidarité et générosité, sollicitude respectueuse, force et courage… Et surtout, ne pas rester seul: il y a plus de personnes à l’écoute des autres qu’on imagine. (Et, si elles ne le sont pas, peut-être la surdité n’est-elle que passagère et ne demande- t’elle qu’à être réveillée ?)

Pour illustrer l’entrée dans cette nouvelle année, cette photo récente d’artistes qui n’hésitent pas à donner de leur personne, pour animer, distraire sans dépenses abusives, colorer le quotidien.


Exposition des Artistes amateurs, hôtel de Savigny

La ville de Provins, le Conseil municipal, son député-maire Christian Jacob et l’adjoint au maire chargé de la culture, du patrimoine et de la vie associative Ghislain Bray convient au vernissage du 31ème Salon des Artistes amateurs, le samedi 10 janvier à 18 heures.

Vernissage et exposition se déroulent bien sûr hôtel de Savigny, place du Châtel en ville haute, l’exposition étant ouverte au public du 10 au dimanche 25 janvier et visible du mardi au vendredi de 14 à 18 heures et le week-end de 13h30 à 18h30.

- Entrée libre et contact et renseignements au 01.60.52.20.10.