Les grands rendez-vous culturels du Pavillon Henri IV de Nogent sur Seine.

Bientôt le Pavillon Henri IV de Nogent sur Seine va rouvrir ses portes. Ce sera pour une saison plutôt riche d’expositions temporaires, alternant avec un bel équilibre et une réelle complémentarité, des propositions émanant d’associations culturelles du nogentais aussi bien que d’artistes.

Le premier rendez-vous, disions-nous déjà après la présentation faite à la presse, se situera le vendredi 11 mars à 18 heures, avec l'inauguration de la première exposition dont le thème «Blanche Champagne: la Craie», montrera combien, dans les paysages de la région, la craie est présente à tous les niveaux. Avec l'Association Nature du Nogentais, l'Association Géologique Auboise et le photographe Pascal Stritt et la ville de Nogent sur Seine, histoire de mieux connaître cette roche formée il y a environ 90 millions d’années. L’exposition est prévue du samedi 12 au dimanche 27 mars avec entrée libre de 14 à 18 heures, les mercredis, samedis et dimanches. Dans le cadre de cette démarche, seront proposées des visites guidées, assurées par l’Association Généalogique auboise (le dimanche 13 mars) et une balade naturaliste sur un coteau calcaire le dimanche 27 mars à partir de 14 heures avec un départ du Pavillon Henri IV. Cette sortie sera encadrée par le Saint Briçois Daniel Gilquin et l’Association Nature du Nogentais. (Pour cette sortie, contact avec l’A.N.N., au 03.25.39.19.92).
Les rendez-vous suivants :
- Du 30 mars au 11 avril : « L’Artothèque éphémère de Champagne Ardenne », exposition d’œuvres de 40 artistes champardennais constituant le fonds d’art contemporain de l’Office Régional Culturel de Champagne-Ardenne.
- Du 16 au 1er mai : « Carnets de voyages », de Romain Tillet. Le photographe marnais qu’accueille la ville de Nogent sur Seine, conviera le visiteur à cheminer avec lui, vers l‘émotion de lieux variés tels que l’Inde, la Malaisie, la Roumanie, la Finlande, les Pays Baltes…
- Du 7 au 22 mai : « 1940-1944. Les années sombres ». Exposition qui évoque la seconde Guerre mondiale et la libération de Nogent sur Seine. C’est une réalisation de l’Association Modélisme Nogentais sur une conception des Archives Départementales de l’Aube.
- Du 27 mai au 5 juin : « Le 42ème Salon des artistes », présenté par l’A.A.N., Association des Artistes du Nogentais, autour de la peinture, la sculpture et les vitraux. L’invitée en sera Ginette Vitry, dite « Gwelfe » dont la peinture est une alchimie de couleurs et de formes.
- Du 11 au 26 juin : « Aquarelles : mouvements et matière », des aquarellistes de l’Atelier du Marais de Monpothier et de leur professeur Danièle Grémeaux. Mouvements des corps et de la nature, matière minérale ou végétale… autant de sujets traités par les élèves de l’atelier.
- Du 2 juillet au 18 septembre : « Du lait au fromage », événement organisé par la ville de Nogent sur Seine en collaboration avec l’association Art Populaire sans Frontière, le Musée du Fromage de Chource et plusieurs autres partenaires. Exposition sur les produits laitiers rappelant notamment qu’il y eut une laiterie à proximité du Pavillon Henri IV et retraçant cette pratique agricole allant de la traite à la fabrication du beurre et du fromage.
- Du 24 septembre au 9 octobre : « Les Métiers d’autrefois : partie 1 ». Les métiers d’autrefois abordés cette année par la Commission Patrimoine de l’Office de Tourisme du Nogentais et de la Vallée de la Seine seront plus particulièrement ceux liés à l’habillement : bonnetiers, gainiers, modistes, sabotiers, teinturiers, buandiers, lavandières, bourreliers, selliers, tanneurs…
- Du 15 au 30 octobre : « Visions » avec peintures et sculptures de Francine Lantoine-Neveu qui va rapidement du symbolisme vers l’abstrait puis, décidant de poser les pinceaux travaillera directement la matière. L’artiste présentera une peinture gestuelle où le mouvement guide la main pour faire corps avec le tableau et aller bien au-delà du réel.

Pavillon Henri IV, ancienne route de Villenauxe la Grande. Accueil: 03.25.24.61.54.
Hôtel de Ville au 27 Grande Rue, B.P. 40 - 10401, Nogent sur Seine. Tél: 03.25.39.42.00 et fax au 03.25.39.98.74.(www.nogent-sur-seine.fr).
Office de Tourisme du Nogentais: 53 rue des Fossés. Tél: 03.25.39.42.07. (www.tourisme-nogentais.fr).

Jean-Patrik Sottiez et Annie Kaminski ce lundi soir à Saint Brice.

Si l’on en juge par le dernier flyer reçu dans les boîtes à lettres de la commune, en cette fin de semaine, c’est ce lundi soir à 18 heures, en mairie de Saint Brice qu’Annie Kaminski, candidate à son côté et Jean-Patrick Sottiez, candidat aux élections cantonales de dimanches 20 et 27 mars prochain, seront reçus dans cette localité.
Annie Kaminski est adjointe au maire de Sainte Colombe depuis 2008 (élue conseillère municipale en 2001) et en charge de la restauration scolaire, garderie et études surveillées. Âgée de 58 ans, elle est fonctionnaire territoriale et vice-présidente du comité des fêtes de sa commune.
Jean-Patrick Sottiez est maire de Soisy-Bouy depuis 2001 (conseiller municipal depuis 1983), vice-président de la communauté de communes du Provinois, en charge des finances et des transports. Âgé de 62 ans, il est investi dans la vie associative locale, à l’origine du Salon du Livre de Soisy-Bouy (devenu depuis 2010, Salon du Livre de Provins/Soisy-Bouy) et du festival de musique « Le cri des betteraves ».
L’une et l’autre seront ce soir parmi les habitants et élus de Saint-Brice, pour échanger avec eux et répondre éventuellement à leurs questions.
- Jean-Patrick Sottiez : 06.43.14.14.62. E-mail : contact@jpsottiez-2011.fr (www.jpsottiez-2011.fr)

La dernière tournée de Franck le porteur de pains.

Ce samedi 26 février devrait avoir lieu le dernier passage à Saint Brice, comme dans les communes qui bénéficiaient de son portage de pain, de Franck et de son Trafic, eux qu’on avait pris l’habitude de voir tous les jours de la semaine depuis septembre 2009.
Le pain à notre portail, c’est fini pour le moment. Néanmoins, Franck garde son N° Siret et on peut continuer de s’adresser à lui pour des petits travaux, à l’exception de l’électricité et de la plomberie. On peut aussi le solliciter pour des livraisons de courses à domicile, de l’entretien… Contact au 06.34.06.28.76 (Franck Services).

Pierre et Frédérique Colliot et Coline exposent à Coulommiers.

L’Association artistique « Le Valentin » expose les œuvres de Pierre et Frédérique Colliot (peintures) et de Coline (sculptures), dans la salle municipale du Parc des Capucins, à Coulommiers, du samedi 5 au dimanche 20 mars inclus. (Exposition visible tous les jours de 14h30 à 17h30, sauf le mardi).
L’association, ses membres et Michel Estève le président, de même que Franck Riester député-maire de la ville et Véronique Maassen adjointe déléguée aux affaires culturelles, invitent au vernissage de cette exposition, le samedi 5 mars à 19 heures.
Coline, attirée par le modelage, se dote une fois libérée de son activité professionnelle, d’une formation classique et participe notamment au cours de l’atelier de Pierre Brun, à Coulommiers. On la retrouve depuis 2001 dans de nombreuses manifestations artistiques et son palmarès atteste de l’attrait que l’on a pour son art.
Pierre Colliot, au style figuratif et de lecture spontanée s’exprime à travers couleurs et lumières qu’on retrouve dans ses paysages et bords de mer. Il fréquente les académies de peinture, notamment sur ces dernières années et a participé à de nombreuses expositions, notamment aux « Éclats d’arts » de Meaux en 2007 et 2010.
Frédérique Colliot est native de Meaux et ses parents, peintre et sculpteur lui ont permis de baigner dès son enfance dans un monde d’arts. Déjà, danse classique puis rythmique et le dessin la passionnent ce qui ne l’empêchera pas de faire des études scientifiques. Au départ, elle en fait peut-être la symbiose dans la représentation rigoureuse autant qu’artistique des fleurs de jardin. Elle restera toujours très proche de la vraie vie et ses sujets entraînent le visiteur dans une vivifiante balade dans la nature.
- Contact au 01.64.65.03.50.

Bertrand Caparroy en campagne à Saint Brice ce jeudi 24 février.

Réunion publique en mairie de Saint Brice, ce jeudi 24 février à 18h30, à l’invitation de Bertrand Caparroy, conseiller général du canton de Provins et vice-président du conseil général de Seine et Marne.
Dans la mesure où il se présente pour un troisième mandat, il sollicite de nouveau, en compagnie de Jeannine Despond son adjointe, les suffrages des électeurs du canton, se promettant de répondre, lors de cette réunion, aux questions des uns et des autres.
Déjà élu en 1998 et 2004, il est actuellement, en qualité de vice-président du Conseil général de Seine et Marne, plus particulièrement en charge du développement des territoires ruraux, des politiques contractuelles, de l’aménagement du numérique. Professeur d’Espagnol du lycée Thibault de Champagne, en retraite depuis 2001, il est localement à la tête de la Commission d’insertion et par ailleurs acteur au niveau du fonctionnement de plusieurs associations.
- Bertrand Caparroy: contact@caparroy2011.fr (caparroy2011.fr).

Le Chemineau.

C’est une belle histoire que l’on nous a confiée. Jadis justement, les chemineaux, les faiseurs d’histoires allaient le long des chemins et l’on aimait, lors des veillées, se réunir et prêter l’oreille aux racontées. Laissons-nous prendre par la main…

Ce dimanche matin était d'une neutralité confortable... Un dimanche comme beaucoup d'autres. Température clémente malgré un soleil trop discret, alors que l'on approchait de midi. Il y avait néanmoins de la luminosité dans l'air.
Au moment où j'allais pousser la porte de la boulangerie, nos regards se sont croisés: il avançait sur le trottoir, une quinzaine de mètres plus loin, sac à dos. J'enregistrais comme photographiquement son expression. C'était direct, naturel, clair, empreint me sembla t-il d'une force tranquille. J'eus le sentiment alors, que les choses n'en resteraient pas là...
J'entrais dans le magasin. En pensant à ce brin de paille qu'il avait dans ses cheveux longs, denses et frisés, une vraie tignasse qui débordait du col relevé d'un manteau trois-quart qui m'avait paru confortable. Les jambes de son pantalon tombaient en accordéon sur des chaussures à l'aspect solide et d'une pointure impressionnante. À l'aspect général, j'imaginais que cet homme, de belle corpulence, avait dû passer la nuit dans un appentis, dans le coin d'une grange...
Pendant que le boulanger servait les deux clients qui me précédaient, je me demandais ce que j'allais faire. Allais-je anticiper en lui achetant de quoi lui permettre de se sustenter? Non! C'était comme une façon de porter un jugement à priori. Allais-je lui poser la question?...
À ce moment là, je vis les yeux du boulanger s'arrondir: «Tiens, c'est la première fois que je la vois, cette tête là!».
- «Probablement quelqu'un de passage? Au moins on ne pourra pas dire qu'il aura eu mauvais goût de choisir notre cité comme ville-étape...», m'entendais-je dire, sentant un peu de crispation chez mon vis à vis. Je demandais encore un croissant, réglais et sortais.
Je pensais à ce chemineau, héros du film au tournage duquel j'avais assisté, dans une ferme du coin, il y a environ 25 ans. Ce personnage que j’avais encore en mémoire, c'est comme s’il ressurgissait à quelques mètres de là. C'est lui qui m'adressa la parole:
 «Bonjour! Il sent bon votre pain. Je crois que je sais ce que je vais manger à midi, pour mon petit déjeuner. Je sais..., je suis un peu en retard ».
 «Je partagerais bien avec vous, mais ça va faire un peu juste. Mais si ça vous dit, je vais doubler la mise». Et sans plus attendre, je retournais voir le boulanger, lui achetant une autre baguette et un autre croissant.
 Le boulanger: «C'est pour lui?». Je confirmais et alors je le vis prendre un autre croissant et l'ajouter au paquet. «Pour faire bonne mesure!».
 «Je lui dirai que c'est aussi de votre part». Tout heureux que j'étais de constater qu'une toute simple attention portée à quelqu'un d'autre, pouvait faire contagion!
Je ne vous raconte pas la suite: ce fut un moment court mais également partagé. «Salut!», m'a t-il dit en partant et en tendant vers moi le pain et la pochette, comme on le ferait d'un trophée.
 «Au-revoir», ai-je répondu aussi simplement. Et là, avec un sourire amusé, il m'a fait: «Pourquoi pas?...».

Deux jours après, en début d'après-midi, alors que je me rendais dans une résidence de personnes âgées située à une quinzaine de kilomètres et que j'étais presqu'au terme de mon trajet, je reconnaissais une silhouette avançant de dos, d'un bon pas, sur le trottoir opposé. Je me garais un peu plus loin et descendis de ma voiture. De toute évidence, il éprouvait le même plaisir amusé que moi, à ces retrouvailles.
 «Bonjour! Vous aviez raison, mais je ne pensais pas que nous nous reverrions aussi rapidement».
 «Comme ça, vous avez une idée de ma progression et du rythme auquel je fais la route...».
 «Comment allez-vous? Puis-je vous être utile?».
 «Je vais bien et aujourd'hui, je n'ai pas de besoin particulier. Vous m'avez déjà donné pas mal!».
 «Oh! Ce n'était rien...».
 «Comme dans l'Auvergnat de Brassens : vous m'avez vu, vous m'avez parlé, vous m'avez fait exister. Vous êtes mon miel...».
 «J'aime aussi beaucoup Brassens et quitte à faire référence à sa chanson, j'aurais pensé plus spontanément au pain, alors que vous évoquez le sourire de l'étranger...».
Silence... Nous sommes restés quelques secondes dans nos pensées propres, probablement avec ce qu'évoquait en chacun de nous, le chanteur sétois.
 «Je vous pousse un peu plus loin?».
 «Merci! Mais comme vous voyez, je suis bien à marcher. S'il pleuvait et surtout à cette époque, j'aurais accepté, encore que quand il pleut, je trouve toujours à m'abriter. Mais on peut parler un moment...».
Et nous nous sommes appuyés les fesses contre le rebord d'un muret, histoire d'échanger. Nous avons partagé une pomme qu'il avait sortie de son sac et c'est surtout lui qui a parlé. Du choix qu'il espérait pouvoir faire de ses dépendances, le plus longtemps possible, sa volonté de rester libre de ses mouvements et digne, tout en reconnaissant que pour cela, il y avait aussi un prix à payer.
Dix bonnes minutes d'un temps suspendu, pendant lequel des silences partagés, sorte de langage du non-verbal, lui que je sentais plutôt porté vers l'avenir et moi davantage plongé dans mon passé. Mais lui et moi comme un point de convergence, sorte de sinapse intemporelle, une forme d'arrimage au cosmique...

Au terme de la semaine Melting-Pot culturel, le Salon du Livre du Festival « Encres Vives ».

En annonçant l’ouverture du festival « Encres Vives » en ce début de mois (avec notamment la venue, le jeudi 10 février de Tatiana de Rosnay à l’occasion de la projection au cinéma « Le Rexy », du film « Elle s’appelait Sarah », d’après son roman, film réalisé par Gilles Paquet-Brenner et qui, outre les classes du secondaire de Sainte-Croix, vit une belle affluence), on gardait en point de mire cette semaine Melting-Pot culturel prévue du mardi 1er au dimanche 6 mars.
Madame Du Lorier nous confiait depuis, la réussite qu’avait été cette projection à laquelle assistaient aussi Mélusine Mayance (Sarah dans le film dans lequel le rôle principal est tenu par Kristin Scott-Thomas), et Arlette Testyler, l'une des personnes rescapées de la rafle du Vel d'Hiv' et présidente de l'association «Mémoires et vigilance des Lycéens». Cette projection se prolongeait en début d’après-midi par une séance de dédicaces au petit théâtre du Centre culturel et sportif Saint Ayoul.

La semaine Melting-Pot culturel.
C’est la première fois que le Centre culturel et l’association « Encre Vives » proposent conjointement toute une semaine autour du théâtre. En voici le programme :
- Le mardi 1er mars à 19 et 21 heures au Petit théâtre, un spectacle en deux parties avec « Tonto, une dernière fois ! », une histoire familiale en deux temps, avec buffet offert. Un spectacle de pure détente dans lequel, d’un geste, on passe du rire à la tendresse, de la tristesse à la surprise…
- Le mercredi 2 mars à 20h30, et toujours au Petit Théâtre, lectures/spectacle sur le thème de l’Humour, avec des comédiens et l’École de musique du Provinois. Une sorte d’inventaire des bons mots et mots d’auteurs qui permettront sur une musique délicieuse, de passer en revue les Francis Blanche, Pierre Dac, Pierre Desproges, Raymond Devos, et autre Jean Tardieu…
- Le vendredi 4 mars à 20h30, même lieu, autour et avec le chanteur Dominique A... David Sottiez, nous rappelle que cet artiste a vécu à Provins, fit sa scolarité secondaire à Lelorgne de Savigny. Son mini concert s’accompagnera de lectures musicales d’inédits de trois écrivains de son entourage, Dominique Fabre, Brigitte Giraud et Éric Pessan.
- Ce même jour, salle du grand Théâtre, « Prévert pour vivre », à 20h30 : une idée née dans l’appartement de Boris Vian et de la rencontre qui s’y fit entre Eugénie Prévert, la petite fille du poète et Christophe Feltz qui signe la mise en scène et l’adaptation. (Avec Catherine Javaloyès).
- Le samedi 5 de 14 à 18 heures et le dimanche 5 mars de 10 à 18 heures, le 6ème Salon du livre du Festival « Encres Vives » avec entrée libre. L’année passée le Salon du Livre était présidé par Simone Veil. Cette fois-ci, il le sera par Michel Drucker.
Un salon qui veut offrir l’éventail le plus large des littératures d’aujourd’hui, les passionnés ayant la possibilité d’un contact direct avec tous les auteurs, d’échanges et de dédicaces. Sont également prévues des tables rondes et des interviews sans oublier outre les livres qui leur seront destinés, une foule d’animations en direction des plus jeunes.

- Contact au 06.60.27.85.03. (Le Festival Encres vives: www.salondulivreprovins.fr).
Réservations : reservations@salondulivreprovins.fr
- Centre culturel et sportif Saint Ayoul, 10 rue du Général Delort, 77160 – Provins. (01.60.52.20.00).
Billetterie : 08.20.07.71.60.