«La grande vague» du Japonais Katsushika Hokusaï était à la « une » du journal La Croix.

Dimanche 20 mars dernier, nous proposions un écrit sur l’estampe « La grande vague » de l’artiste japonais Hokusaï. (Nous avons eu confirmation depuis que son nom s’écrivait plutôt avec un tréma sur le « i »). Une artiste nogentaise nous avait donné l’idée de cet écrit, en faisant la relation entre cette œuvre datant de 1830 et les événements que venait de connaître le Japon.

Nous rapportions alors, entre autres, que « La grande vague » de Katsushika Hokusaï, montrait à quel point « l’artiste avait su saisir l’instant même où la vague gigantesque, écumante, menaçait de déferler sur les embarcations et d’engloutir tous ces vulnérables pêcheurs, dont l’existence éphémère était soumise au bon vouloir de la nature ».

Quelques jours après, le mercredi 23 mars, l’on nous apprenait téléphoniquement, alors que nous étions en province pour une huitaine, que le quotidien La Croix, faisait la « une » de son journal avec cette estampe d’Hokusaï et le titre « Face à la catastrophe, la force de l’art ». Et un sous-titre prometteur : « Au Japon, la culture et les arts expriment depuis les origines un sentiment très fort de fragilité de la vie ».

En page 26 de ce journal que nous réussissions à nous procurer, l’on pouvait lire un entretien avec Bernard Bernier, anthropologue à l’université de Montréal, spécialiste du Japon, recueilli par Jean-Yves Dana. Propos qui apporte un éclairage complémentaire par rapport à ce que nous écrivions dès le 20 mars, notamment sur des valeurs héritées des Samouraïs ayant été adoptées comme japonaises. Propos technique et rationnalisant d’un anthropologue auquel, nous avons la faiblesse de préférer l’approche plus sensible de la représentante de l’art qui nous en parla en premier…

- Nous proposons partie de cette « une » de La Croix qui nous précise que cette œuvre de l’artiste japonais est conservée au Musée Claude Monet de Giverny, dans l’Eure.