dimanche 29 novembre 2020

Il y a toujours intérêt à refaire surface...

Il y a toujours intérêt à refaire surface... L'on peut parler de burn-out, de grosse fatigue, de lâcher-prise, de décrochage, de découragement, de repli, de distanciation, de fuite, de perte d'entrain, de dépression... et de bien d'autres états: j'avais le choix, en quelque sorte, pour expliquer le pourquoi de cette rupture que je viens de vivre, depuis pratiquement une année et plus particulièrement depuis fin juillet - début août, comme me le faisaient remarquer plusieurs personnes de mon entourage. Rupture par rapport à mes rythmes habituels, à mes formes et modes d'expression, à mes retours, à mes partages, à mes rencontres quels qu'en soient les supports... D'ailleurs, c'est sur ces observations bienveillantes, que ma propre analyse me porte à penser que je me suis trouvé en situation de dépression, principalement somatique, dans la mesure où le corps alerte, quand le personnage ne l'est plus, justement! Mon organisme exprimant pour sa part, un cumul de fatigues prenant sa souce dans différents domaines. Ce n'est pas la première fois que je vis ces petits coups d'arrêt, mais en la circonstance, il faut reconnaître que c'est avec des effets plus marqués et durables que ce que j'avais connu jusqu'alors. Je ne dirai pas que c'est parce j'ai le sentiment d'avoir touché le fond que je me sens à même de refaire surface. Le fond est encore loin, après plus de trois quarts de siècles de vie, de vies, de survies, et bien que les spécialistes disent que lorsque l'on prend appui au plus bas, il est plus aisé de refaire surface, je veux m'efforcer de surnager et remettre à plus tard de côtoyer les abysses. Merci pour tous ces déclics qui ont contribué à me redonner du mordant, chirurgien - dentiste comprise, sans avoir la dent dure (je pense à tous ceux et ce qui m'entourent), et, du coup j'espère repartir d'un bon clic! - Je me prends à accompagner cet écrit de deux photos de bulletins municipaux qui me tiennent à cœur et qui, eux aussi, ont connu pour des raisons diverses et différentes, des passages à vides: le Bulletin des Marets, numéro mensuel 68 de ce mois de novembre, un produit pur de notre ruralité à travers la façon exemplaire dont il est conçu et élaboré et sur lequel je ne manquerai pas de revenir et Le Saint-Briçois, numéro trimestriel (juillet, août, septembre - N° 7), un journal municipal qui reprend vie, et qui avec sobriété propose des éléments d'information de base, indispensables et dont nous souhaitons qu'il s'étoffe, au fil des parutions.

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