dimanche 11 octobre 2009

Il y a des fois où il faut bien qu’on « NOZ »

Tout ça pour dire qu’en cet après-midi de samedi, alors que la température était encore exceptionnelle, nous nous trouvions dans cette grande surface commerciale implantée sur la commune de Poigny, en quête d’une modeste bonne affaire.
Et finalement nous nous sommes trouvés comblés au-delà de nos espérances, avec la rencontre d’une personne qui, faisant référence à Saint Brice, s’est déclarée heureuse de cette occasion qui lui était donnée de dire combien elle comprenait cette démarche d’information entreprise depuis quelques mois sur la commune, par nos soins.
D’exprimer ses regrets aussi, de ne pas avoir eu l’opportunité de le dire spontanément comme elle l’aurait voulu faire, au moment où certains messages dont l’un s’identifiait maladroitement et hors du champ normal des prérogatives conférées à des élus, à un communiqué municipal.
Nous nous entendions répondre plutôt banalement qu’on ne tire pas sur les ambulances. Et puis, alors que pendant dix mois de présence en équipe municipale nous nous étions efforcés de mettre en évidence que nous ne pouvions ni ne voulions cautionner des attitudes et des comportements que nous estimions hors de propos, en exprimant nettement notre désaccord, il n’aurait pas été cohérent, même en réponse, d’agir de la même façon que nos vis-à-vis auxquels on reprochait justement ces pratiques.
Et puis encore, lorsque quelques uns se tirent une balle dans le pied en émettant un abusif pseudo-communiqué, on voudrait croire qu’en constatant les résultats, ils auraient le bon sens de ne pas récidiver quinze jours plus tard, en se mettant tout le chargeur dans l’autre!

Nota bene: à vrai dire, suite aux démarches que j’avais entreprises pour informer, j’ai reçu de nombreux encouragements, marques de soutien et d’approbation, comme ceux qui m’étaient manifestés ce samedi après-midi. (Sur ce dernier passage, l’on aura constaté que pour ce nota, j’adopte de parler, d’écrire, à la première personne du singulier et, comme à ce sujet l’on m’a aussi souvent posé la question, je m’en explique juste après). Le plus simplement possible, je tiens à remercier tous ceux, qui comme cette personne de ce samedi après-midi, m’ont témoigné des sentiments positifs, même ceux qui m’ont interpellé contradictoirement, mais de façon constructive. Avec les uns et les autres, je me trouve conforté dans mes démarches et j’ai le sentiment d’évoluer avec plus de discernement. Mine de rien, les quelques autres aussi, me font avancer…
- Pourquoi j’écris à la première personne du pluriel, dans mes différents textes? Le « nous » est une forme d’écriture à laquelle on nous a convaincu en école de journalisme. Sauf pour les papiers signés sur lesquels on engage sa responsabilité à la demande par exemple du rédacteur en chef, ou pour les billets d’humeur qui sont généralement connotés, ou encore pour les éditoriaux, le « nous » est une façon de faire référence à un collectif, à une équipe, au fait que l’on n’est pas seul.
Il est vrai que volontairement, dans les écrits réalisés de ma propre initiative, je tiens à n’engager que moi. Il n’empêche qu’ils renvoient toujours à des références plurielles, à un collectif qui pour n’apparaître pas, n’en est pas moins présent, comme toutes ces personnes qui me manifestent leur soutien d’une façon ou d’une autre.
Et puis, comme l’affirmait Alphonse Karr, « chaque homme a trois caractères : celui qu'il a, celui qu'il montre, et celui qu'il croit avoir ». Comme quoi on est un peu protéiforme, comme habité soi-même par plusieurs êtres!

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