jeudi 2 août 2012

La loi, face aux actes de cruauté envers les animaux.


La répression des actes de cruauté est prévue par la loi, entre autres dans son article 521-1 du Code Pénal: « Le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni d'une peine de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende .
À titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention à titre définitif ou non.
En cas de condamnation du propriétaire de l'animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l'animal à une œuvre de protection animale reconnue d'utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer ».


Malheureusement, comme l’association « La main à la pat’» de Villiers sur Seine l’exprime, et comme on peut le constater quotidiennement la loi ne s’applique que très rarement et beaucoup d’actes de cruauté, de maltraitance, ou de négligence restent impunis. La période estivale est propice à l’abandon des animaux, à de nombreuses négligences les concernant, soit sciemment, soit par méconnaissance de leurs besoins, soit par ignorance liée à des préjugés, des à-priori, des archaïsmes…
Parmi les cas ‘‘tout-bêtes’’ à mettre au passif des humains, ces chats, chiens et autres animaux familiers que l’on abandonne dans un coin de forêt (attachés parfois, pour se donner le temps de mettre de la distance !) ou sur un parking, que l’on laisse sur le quartier en se disant qu’ils sauront se débrouiller, que l’on largue dans un refuge… (C’est le cas de ces cadeaux vivants de Noël, qui ont grandi au moment des grandes vacances et qui sont devenus encombrants et moins amusants…). Le comble, est qu’à la rentrée, certaines personnes sont capables d’en racheter un autre!

Animaux à l’abandon.
Élodie, l’une des responsables de La main à la pat’ nous dit: « un chat que beaucoup pensent sauvage, autonome et débrouillard, s’il est abandonné dans la nature, peut se laisser mourir de faim car il a été habitué à être nourri et non à chasser pour survivre. Il peut aussi se faire agresser et dévorer par un prédateur qui lui, à un instinct sauvage...
Il en est de même pour un chien aimé et choyé pendant de nombreuses années. Il se laissera mourir au fond de son box, se sentant trahi par ceux qu’il a tant aimés. De plus un animal adulte peut passer le restant de sa vie derrière les barreaux sans trouver de nouveaux maîtres, car il est de plus en plus dur de placer des animaux de plus de 2 ans...».

- La main à la pat': 06.47.67.16.56.

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