mercredi 2 avril 2014

Senteurs belges au Little Café, avec Roger Tavernier

Le Little Café de la Rue du Val, avec son exposition permanente d’œuvres d’artistes, entre autres les aquarelles d’Aude Mahuzier, petite fille des Mahuzier, un couple que nous avions eu le bonheur de rencontrer à la fin des années 50 du siècle dernier et qui présentait en famille ses films-reportages sur la remontée de l’Amazone et Orénoque, exploit qu’ils avaient été les premiers à réaliser…

Le Little Café avec Sabina accueillant il y a peu Roger Tavernier, créateur de la société Zellige dont le siège se situe à Léchelle, ce village à deux encablures de la cité médiévale, et recevant de ses mains, le livre de l’un des quatre auteurs belges qu’il va présenter ces samedi 5 et dimanche 6 avril dans le cadre du Salon Encres Vives, au grand centre culturel Saint Ayoul…
Roger Tavernier le Léchellois qui dans son enfance y connut la fratrie Michel dont Richard, venu le retrouver au sein de Zellige, cette société d’édition et de créations graphiques qu’il créa en 2001. (juste après avoir quitté Vivendi International Publishing, alors N°1 de l’édition en Europe et dont il aura été le directeur adjoint.)
- Pour tout vous dire, fin 2000, il reçoit de Solange Lafontant libraire à Port-au-Prince, deux ouvrages de Marie Vieux-Chauvet: il les lit, les trouve passionnants, décide de les rééditer et c’est le top-départ de Zellige qu’il décide de lancer, avec l’idée d’en faire une entreprise vouée à l’internationale et plus spécialement la francophonie.

Quatre auteurs belges

« Zellige, parce qu’en arabe maghrébin, c’est un motif constitué de petits morceaux de brique émaillée décorant les intérieurs, nous confiera t-il, tout en nous offrant le calendrier qu’il a conçu et édité pour le Club de football de Léchelle qu’il soutient (calendriers et équipements au nom de sa société). Mon choix s’est porté sur cette appellation d’origine arabe mais aussi de signification France, faisant penser à la mosaïque. Notre volonté francophone de départ s’articula autour de l’univers méditerranéen, Algérie, Maroc, Tunisie et Liban, avec comme détermination d’être présents à des prix de marché, permettant un meilleur accès aux œuvres. Puis, notre démarche s’est élargie à la Caraïbe et Haïti, au Canada, à la Belgique… »

Quatre auteurs de ce dernier pays seront de ce salon de fin de semaine, à l’invitation de David Sottiez et de ses équipiers: Alain Berenboom qui n’est pas publié chez Zellige mais que Roger Tavernier et ses équipiers aiment bien et qui vient de recevoir pour ‘‘Monsieur Optimiste’’ le prix Rossel, l’équivalent de notre Goncourt en Belgique et Michel Torrekens avec ‘‘Le géranium de Monsieur Jean’’, prix du meilleur premier roman belge, l’un et l’autre au cœur d’une rencontre-débat animée par Richard Michel le samedi 5 avril à 15 heures. Aussi Anne Duvivier avec ‘‘Un échange risqué’’ et Charles d’Huart avec ‘‘L’oncle Carl’’ qui seront de même, d’une rencontre-débat animée par le Léchellois lui-même, le lendemain à 15 heures. Ces deux temps forts se dérouleront dans le cadre même du salon, en un espace dédié.
Cela n’empêchera pas que ces auteurs se retrouveront à la Résidence Médicis, pour y déjeuner samedi en compagnie des Résidents, de Roger Tavernier et Richard Michel. Mais nous devrions avoir l’occasion d’en reparler d’ici là.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire