La nuit dernière, vers minuit, au moment où, comme tous ces jours passés les membres de sa famille et de son entourage proche sortaient faire un tour, avec l'espoir de le rencontrer, le retrouver (tour qu'ils n'ont pas manqué de faire à longueur de temps depuis son départ), Good Boy était devant la grille de sa demeure. Très affaibli, apparemment pas blessé, en bon état physique. Vous dire si après son retour, il a été chouchouté!
L'on peut penser qu'il a été abrité durant ces jours d'absence et qu'en définitive, il a été déposé là. Nous sommes heureux de ce dénouement et constatons qu'il n'y a pas qu'à la télé où, en cette fin d'année de contes de Noël, les histoires ont une heureuse issue. Nous sommes admiratifs de la mobilisation qui s'est faite pour lui, au niveau de sa famille, proches, voisins, amis facebook et autres. Modeste relai, nous savons gré à tous ceux qui ont partagé (attentifs, concernés, solidaires), du soutien manifesté, quelque forme qu'il ait pris.
Dans le même temps, d'autres êtres nous ont quittés mais nous nous inspirons de Jean d'Ormesson pour dire que tant que les absents momentanés ou définitifs sont présents dans la mémoire des vivants, subsiste quelque chose de bien plus fort que la disparition.
À Good Boy, aux siens au sein desquels nous semble t-il, une autre touffe de poils autour d'un cœur était triste de son absence, nous espérons la meilleure fin d'année possible.
- Pour accompagner cet écrit,(notre petit conte de Noël), la photo de ce petit chaton noir et blanc qui vient nous voir plusieurs fois par jour depuis quelques semaines et qui là, en haut du catalpa où il est monté avec agilité ce matin même, nous observe à travers les vitres de notre cuisine. Aussi celle de Doodie, un autre transfuge qui nous a adopté il y a plus de quatre ans et qui, ces derniers jours, montait à l'étage, tôt tous les matins pour que nous allions rompre la glace de la vasque dans laquelle il aime boire, après qu'on y ait ajouté une casserole d'eau chaude.
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