Le 29 avril est la date officiellement retenue en France pour commémorer la libération des camps de concentration et d'extermination. En réalité, un premier camp nazi, Majdanek près de Lublin en Pologne, nous confiait un ami polonais , était libéré dès juillet 1944 alors que d'autres avaient été démantelés en 1943, devant l'avancée des troupes alliées.
C'est début 1945 que la plupart des camps restant encore en activité furent libérés, par les troupes soviétiques (Auschwitz sur le front est et un peu après, Stutthof, Sachsenhausen et Ravensbrück), et par Américains et Britanniques principalement en ce qui concerne les camps de Buchenwald, Dora-Mittelbau, Flossenbürg, Dachau et Mauthausen.
À Provins, boulevard d'Aligre samedi dernier, face au monument aux Morts de la Résistance, en présence des porte-drapeaux des associations patriotiques et de leurs membres, des musiciens de l'Harmonie municipale, des citoyens, des élus et personnels d'État, Christian Jacob, dans sa lecture du message, rappela ces événements, le sacrifice de tous ceux qui étaient tombés au champ d'honneur pour défendre les pays agressés, la liberté, la démocratie, assurant qu'il était plus que jamais nécessaire de se battre pour la paix et toute forme d'intégrisme.
Trois couronnes de fleurs furent déposées, au nom de Laura Reynaud sous-préfète de Provins, des membres de l'équipe municipale et du député-maire Christian Jacob et des membres du Conseil Départemental de Surveillance et de leur président représenté par l'un de ses adjoints, Olivier Lavenka.
- Cérémonie du 8 mai: Si l'on peut considérer que ces couronnes furent le fait d'une démarche des institutions représentatives des citoyens, l'on peut penser que pour la commémoration de la fin de la guerre, dont ce sera le 72ème anniversaire ce lundi 8 mai prochain, s'y joindront celles des associations patriotiques, tant au monument de la Résistance à 10 heures, que peu avant, au monument aux Morts à 9h30, après un rassemblement à 9h15.
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