mercredi 22 septembre 2021

Chats de la Rue et d'ailleurs...

  ''La Rue'' avec un ''R'' majuscule, tout simplement parce que si de nombreux chats sont actuellement à la rue, selon l'expression consacrée et d'après le triste constat qui en est fait, c'est à dire sans familles, sans ''hébergeants'', sans responsables, ... certains sont à La Rue, où à demeure, où après y être parvenus, chargés d'une histoire souvent  étonnante... La Rue, ce hameau de Saint-Brice, que nous trouvons bien nommé... 

À savoir - pour amorcer une rubrique que nous espérons pouvoir alimenter dans ce blog et partager éventuellement - qu'à compter de 1868, par exemple, pour ne pas remonter trop loin dans le passé, pour le moment, la Poste londonienne avait employé des chats pour protéger les sacs de courriers en toile contre les ravages des rongeurs. Ce n'est qu'en 1984, avec l'adoption de sacs en plastique, que les chats ont été remerciés! Or depuis la fin du siècle dernier, bien des choses ont changé, de nouveau... L'on ne peut ignorer que ces plastiques qui ont préservé les courriers des ravages des rongeurs n'ont pas manqué d'être à l'origine, dans nos océans, de la destruction de nombreuses espèces marines!

Chats et souriceau:

Les chats et les rongeurs, c'est toute une histoire, c'est tout plein d'histoires... Dernièrement, le miaulement caractéristique de l'une des chattes de notre ensemble familial - nous disons éventuellement familier - Isis, m'alerte vers les trois heures du matin: c'est caractéristique du plaisir qu'elle veut nous faire lorsqu'elle nous apporte dans le salon, un élément, un sujet dont elle veut nous faire cadeau ou par rapport auquel elle veut nous faire la démonstration de son attachement et de son fort potentiel! Elle dépose un souriceau sur le tapis et nous exprime son contentement. 

Je me rends - compte que ce dernier bouge encore et ne porte pas, à vue d'œil, de trace de blessure. Je me mets alors en devoir de m'en saisir lorsque Phœbus, l'un des quatre chats de la même portée qu'Isis fait irruption, voulant comme toujours, être de la fête! Le souriceau s'échappe, passe sous un buffet où les félins qui approchent les deux ans d'âge ne peuvent plus se glisser, ce qui me laisse un répit. En fait, note jeu à quatre, du buffet à l'armoire, au dessous des fauteuils et canapé ou mobilier de la cuisine, va durer une bonne heure et demie... Dans un angle, je finis par me saisir du souriceau et alors que je le sens tout chaud dans ma paume, un examen plus poussé me convainc qu'il n'est pas blessé. 

Du coup, s'ils n'étaient félins dans l'âme, je dirai que nos deux matous me montrent qu'ils ont d'autres chats à fouetter, abandonnent la partie et sortent par leur trappe pour un petit tour à l'extérieur. Je protège le souriceau sous un récipient en verre que je positionne afin qu'il ne manque pas d'air, et tout en l'isolant par rapport aux chats, je lui laisse des brisures de graines et une compresse imbibée d'eau. Le lendemain matin, nous constatons qu'il est bien en vie, qu'il a mangé quelques brisures et fait toute une série de petites crottes, ce qui est très bon signe. Je le porte alors vers un endroit où entre cailloux, végétation et branchages, il va pouvoir continuer de vivre libre: sur la pierre où je l'ai posé, il reste quelques secondes à me regarder et disparaît à ma vue. 

- De façon amusée, je me dis que les Anglais du siècle dernier n'auraient peut-être pas été d'accord avec moi, mais je ne puis m'empêcher de penser qu'il peut y avoir mille et une façons d'être en conscience et en phase avec la vie, avec la nature... 



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