Lorsque l'on dit d'un être qu'il n'est pas dans son assiette, si l'on s'en remet à l'origine donnée dans certaine études pour cette expression, l'on entend qu' le sujet en question n'est pas spécialement dans son état normal, qu'on le perçoit comme ne se sentant pas bien, indisposé, cafardeux, malade même...
Si l'on remonte un peu plus loin dans le temps, l'on peut prendre en compte que l'assiette fait son apparition de façon reconnue à la fin du 16ème siècle: avant, l'on mangeait à même le plat commun placé au milieu de la table et avec les doigts ou dans les milieux argentés avec ce qui pourrait s'apparenter à un fourchette.
Allons encore un peu plus loin, pour énoncer qu'à l'origine du mot ''assiette'' l'on pense trouver le verbe ''asseoir'': chacun ayant son propre récipient, l'on mangeait plus facilement assis, quand avant l'on se trouvait plutôt debout, pour mieux atteindre le plat commun. L'on comprend alors que de la façon de se tenir, découle une façon d'être, un état d'esprit, d'ouverture ou pas aux vis à vis...
En l'occurrence, notre hérisson de l'année, la nuit dernière, exprimait nous semble t-il que pour lui, il était plus pratique d'être carrément dans l'assiette, la coupelle, l'une de celles dans laquelle à la tombée de la nuit, nous leur mettons les croquettes, les mieux dimensionnées pour eux. Du coup, nous imaginons, pour les derniers repas qu'ils font, en ayant le soucis de se faire des réserves avant leur hibernation, des coupelles avec rebord moins important pour les plus petits.
- Quoi qu'il en soit, il se joint à nous, ils se joignent à nous pour souhaiter à toutes, à tous, de conserve avec les autres familiers, chats, tortue, un excellent dimanche ensoleillé. Photo pour laquelle nous le prenons de dos à la lueur de notre frontale, pour ne pas l'effaroucher, vu qu'il n'a pas autant l'habitude de notre compagnie que mère et père et autres adultes.
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