vendredi 18 mars 2022

''Rouge flamboyant'' d'exception, pour ce coucher de soleil...

 Ces deux photos qui accompagnent cet écrit, et dont nous avons pris connaissance avec un vrai grand plaisir, nous ont été destinées par Patrick Auvinet que nous remercions vivement: la première prise par lui-même ce jeudi 17 mars un peu après 19 heures et l'autre par Jean-François Bénard qui exposera d'ailleurs à Provins très prochainement et que nous ne manquerons pas de rappeler .

Plaisir qui va de pair avec celui non moins vif de pouvoir le partager sur nos supports, plaisir en lien direct avec l'exceptionnelle qualité de ces vues, et ce qu'elles représentent, entre autres sujets auxquels nous sommes attachés: 

- Les conditions atmosphériques nous ont offert ce superbe coucher de soleil, aux tonalités très chaudes, exceptionnellement denses en liaison à coup sûr avec ce vent venu du sud, du Sahara pense t-on, et apportant ce sable du désert qui à recouvert d'une mince pellicule, toute la région et notamment les véhicules qui au lendemain matin, attendaient en file indienne de passer entre les rouleaux de lavage.

- Photos alliant à la richesse historique du décor médiéval de la ville-haute de Provins en  ombres chinoises, la densité du rouge du ciel et de ses nuages au couchant, chargés de cette sensation de chaleur venue d'outre-Méditerranée. 

- Photos et événement intervenant la veille de la date anniversaire de la conclusion des accords d'Évian du 18 mars 1962, conduisant  à proclamation du cessez-le-feu du 19 mars qui devrait être commémoré aujourd'hui même, cessez-le-feu aboutissant à la reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie, le 5 juillet suivant. Il y a 60 ans déjà!...

- Photos qui  font vivre à ceux de cette génération d'alors,  jeunes de 20 ans dont nous étions et  qui comme conscrits effectuaient leur service militaire dans ce territoire dit d'outre mer d'Afrique du Nord. Souvenirs qui pour ceux qui comme moi-même ont entamé leur quatrième quart de siècle d'existence, et qui leur font  vivre ce qui se passe actuellement en Ukraine avec une approche particulière.

- Photos qui nous ont fait rapporter de vive voix (ce que nous doublons par cet écrit), une anecdote parmi les moins désagréables de ce vécu d'obligation militaire qui, en ce qui nous concerne, nous a tenu sous les drapeaux, en Algérie, de novembre 1961 à juin 1963: ''les tempêtes de vent de sable venu du Sahara étaient vécues avec un certain bonheur par les soldats que nous étions. Le fait que pendant plusieurs jours, parfois la semaine, aucune visibilité n'était possible en extérieur à plus de deux mètres, amenait les gradés à nous imposer un confinement total sous la toile ou dans les granges dans lesquelles nous étions cloîtrés. Donc, des journées comme des trêves, pendant lesquelles les opérations sur le terrain n'étaient nullement envisageables!...''







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