vendredi 24 juillet 2009

Les grenouilles, de la mare au jacuzzi

L’écrivain Olivier Clerc évoque l’histoire de cette grenouille que l’on plonge dans une marmite d’eau froide, que l’on chauffe de façon progressive.

Bientôt l’eau devient tiède et la grenouille trouve la chose plutôt agréable, continuant de s’y baigner à loisir. Puis on fait monter la température: c’est plus que n’apprécie la grenouille, cela la fatigue un peu, mais pas d’affolement!

Quand l’eau devient très chaude, c’est franchement désagréable, mais affaiblie, elle ne fait rien. Elle cuit et meurt!

Comme quoi, lorsque le changement est suffisamment lent, il échappe à la conscience et n’amène aucune réaction saine de sauvegarde... Si l'on avait plongé la grenouille directement dans de l'eau à 50°, elle aurait, encore pleine de vitalité, donné le coup de patte nécessaire pour s'extirper de la marmite. La chauffe progressive a émoussé son sens critique pour bien apprécier de la situation, et a annihilé sa capacité réflexe, n'amenant aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte...

Olivier Clerc constate que dans la société, il existe aussi de lentes dérives auxquelles on s'habitue. Dans certaine formation municipale, on peut se demander par exemple, qui sont les grenouilles et quels sont ceux qui font chauffer la marmite?

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