Cette rose de notre modeste jardin, la dernière de l'année passée, s'efforçait d'éclore à la mi-décembre, malgré un temps peu favorable à cette époque. Depuis fin novembre, c'était le dernier bouton sur pied à subsister, si l'on excepte celui plus fragile encore, en apparence, qui se trouvait à son côté. (Ce dernier, d'ailleurs subsiste toujours et n'a pas manqué de mettre à profit cette période d'ensoleillement que nous venons de connaître).
Ce bouton de rose donc, avait tenu le coup, jusqu'à la neige de fin janvier et même jusqu'à mi-février, nous offrant ainsi cette photo que nous proposons ce jour. Pour nous toute fleur est belle, tout ce qui nous vient de Dame Nature est à prendre en considération et, ce printemps exceptionnel que nous connaissons en ce moment, nous comble, avec primevères, jonquilles de nos jardins comme des sous-bois, bourgeons qui pointent de toutes parts...
'' Au printemps bien sait la rose, en quelles mains elle se repose'' dit un proverbe d'origine espagnole, des années 60, pense t-on. J'en aime bien le sens et la construction et l'on trouvera tout naturel que je ne fasse pas forcément référence à nos prestigieux Musset, Ronsard, Marley ou Gainsbourg entre autres, pour évoquer en la circonstance, un proverbe extrême-oriental qui assure ''qu'on a mille questions à faire sur les roses qui fleurissent en hiver...''
Et bien, ce bourgeon qui accompagnait cette rose enneigée et dont nous proposons aussi la photo prise ce jour, ne manque pas par sa résistance, sa force, son enthousiasme à vouloir mettre en lumière ses pétales, de nous amener à saines réflexions! Comme quoi, ''l'on peut supporter les épines que l'on ne manque pas de ressentir comme agréables, quand on y voit une rose...''
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