Nous nous penchons de façon assez évidente sur ces petits signes qui caractérisent le changement de saison, comme la réduction au jour le jour de la période diurne (une demi-heure en moins, à quelques minutes près, par semaine), un rafraîchissement de la température, une couverture nuageuse plus dense, l'anticipation que font nos animaux familiers de cette période hivernale qui les conduit à des rapports différents à la nourriture, aux endroits de couchage, à la relation entre eux et avec les humains...
Ayant la chance de vivre au plus près de la nature, l'on se rend compte du retour des oiseaux sur certains endroits où en temps difficiles pour eux, ils savent que nous les aiderons à se nourrir, la raréfaction des lézards que l'on voit beaucoup moins sur les murs et pierres que le soleil réchauffait, la disparition de certains insectes... comme ces punaises noires et blanches qui fréquentaient nos pieds de tomates!
Les Nezara viridula étaient bien là!
Voulant savoir à quels visiteurs nous avions affaire et que nous prenions initialement pour une variété de coccinelles, , nous avons découvert que ces nouveaux hôtes étaient des Nezara viridula (c'est le nom scientifique de ces petits insecte, noirs aux points blancs), en fait les nymphes aux deux premiers stades de leur croissance de punaises vertes. Ces insectes sont considérés comme étant de la famille des Pentatomidae: deux hypothèses à leur présence dans nos jardins depuis quelques temps, sont données scientifiquement par des spécialistes, comme quoi ils auraient accompagné des produits agricoles venant d'Afrique et transitant par le Maroc et par ailleurs comme une des conséquences du réchauffement climatique. Il va de soit que ces deux explications peuvent être tout à fait associées.
- Nous nous sommes contentés de les prendre en photos en pensant qu'ils avaient aussi leur place dans la nature... d'autant plus qu'ils ne se sont pas montrés trop intrusifs!
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