Un jour, plusieurs jours et la neige qui change notre vision de la nature

Nuit du 6 au 7 février: il est 2 heures et la neige continue de tomber en toute tranquillité, dans la mesure où il n'y a pas un souffle de vent. Dans l'espace découvert du champ attenant, son tapis immaculé fait 15 centimètres d'épaisseur et les traces que j'y découvre me permettent de constater les itinéraires des chats. Sur toute la surface, il semble que seuls les félidés continuent de bouger la nuit.

Avant de proposer quelques photos de nuit, si elle sont exploitables, voici quelques vues prises ce 6 février: l'on y voit les oiseaux, moineaux et roitelets en nombre, qui attendent les graines qu'on va leur apporter et qui s'en réjouissent. Seul de toute évidence à ne pas être pris de court, Zoraye qui bien sûr ne peut nullement renier ses origines nordiques. Seul le bassin de dame Tortue a été recouvert copieusement afin que son eau ne gèle pas, encore que cette espèce supporte des températures descendant jusqu'à moins 10 à 12 degrés.

Un jour, une petite neige, une photo, deux photos, plus...

Lundi 5 février: cette petite neige et le rafraîchissement qui l'accompagne, offrent ce jour, une tonalité davantage en rapport avec l'hiver. Une chaudière qui choisit ce moment pour donner des signes de faiblesse et un intervenant qui par ses soins attentionnés lui redonne le sens de sa fonction. Cet intervenant, un professionnel jeune à l'enthousiasme de même et n'hésitant pas à expliquer le pourquoi des choses. Une vraie pédagogie qui fait du bien.

Une pensée pour ceux qui sont actuellement et encore, les pieds, voire davantage, dans l'eau du fait des crues, et qui eux, n'ont ni électricité ni chauffage, pour ceux qui, quel que soit la météo sont à la rue quand d'autres à la Rue, hameau de Saint Brice, ne doivent pas se plaindre de leur sort...

Comme quoi tout élément quel qu'il soit, peut avoir son revers. Après cette pluie incessante, la neige, le frois amorcé qui va se renforcer... protéger dame Tortue qui va peut-être envisager d'entrer en hibernation, rompre la glace plusieurs fois dans la journée pour que les oiseaux ne manquent pas d'eau, améliorer le gîte des chats, non pas celui de Zozo qui sur une desserte et calé sur des livres qui rappellent encore Noël, tient compagnie au petit hérisson de Lena et au cerf acquis lors du marché de Noël de l'EHPAD Rosa Gallica, mais celui de ceux qui tiennent encore à rester libre dans la grange.

Et pourquoi pas proposer quelques photos? Cette rose du massif de nos voisins prise au-dessus du mur de séparation, ce motif zen, dans sa vasque dans laquelle viennent boire les oiseaux, cette décoration de Noël laissée en extérieur comme dans l'attente de cette petite neige et ... l'incontournable, Zozo dans la mesure où l'on en redemande...</b>

Léo Marillier de nouveau à Paris, pour le concert Brahms de ce 10 février, auditorium Cortot

"Véritable musicien, conscient du rôle qui est le sien, de transmettre la musique avec respect et talent. Ses qualités sonores et techniques sont admirables", déclare Renaud Capuçon dont nous admirons le formidable talent et la simplicité, de Léo Marillier qui était en concert, durant ce mois de janvier, à Berlin, Amsterdam, Paris (Espace Bernanos).

Comme nous l'annoncions récemment, Léo Marillier sera ce samedi 10 février l'invité, en compagnie de ses amis Clémentine Bousquet, Noé Natorp et Lisanne Schick, de Irakly Avaliani, pour le concert Brahms qui comprendra l'interprétation de ''Sonate n°3 op. 108 pour violon et piano'', ''Variations pour piano en Ré majeur, Op.21 n°1'' et ''Quintette Op. 34 pour piano et quatuor à cordes''.

- Ce grand concert Brahms se déroulera à Paris aussi, à l'auditorium Cortot, 78 rue Cardinet dans le 17ème. - Détails, renseignements, réservations: https://www.leomarillier.com/

Un jour, une photo: ''Zoraye, le greffier et un clin d'œil de Sempé''

''Le chat et le greffier'', voilà le titre d'un conte qui pourrait aller à merveille à cet être qui nous a adoptés il y a quelques années. Pour lui, tout endroit où il peut se caler lui va, avec une disposition particulière pour tout ce qui est livres, documents, dossiers, journaux. Se met-on à écrire à notre bureaux que Zoraye (nous appelons plus intimement ''Zozo''), s'installe avec si possible, une ou les deux pattes de devant sur notre ouvrage. Aucune possibilité qu'un courant d'air ne fasse s'envoler notre feuille... Heureusement, nous avons toujours comme par hasard un document tout proche, à portée de main, que nous pouvons lire, accompagnés de son doux ronron car bien entendu, nous ne manquons pas dans ce cas, de lui grattouiller la base de la nuque ou le cou ou encore de lui caresser ses pa-pattes.

Ce chat d'origine norvégienne, nous a appris le vétérinaire, nous est arrivé avec une oreille en moins. Au départ, il nous a mis à l'essai pendant six mois, avant de s'installer définitivement, nous adoptant ainsi que les autres félidés de la maison, dont des migrants comme lui. De tous, c'est lui qui nous fait penser le plus à cette association lexicographique du chat et du greffier, dans la mesure où, avec une connotation un rien argotique, l'on trouve dans notre littérature des chats que l'on appelle greffiers et des greffiers nommés chats. Et c'est vrai qu'il arrive qu'un chat signe de sa patte votre feuille de papier, surtout si juste avant il était à l'extérieur, alors qu'un greffier lui, met sa griffe au bas d'un document! Il y a bien un lien... (Sempé auquel nous empruntons l'un de ses dessins, illustre également bien la place que le chat sait se faire dans une bibliothèque).

Nous avons trouvé dans un document, qu'au 19ème siècle, le terme ''griffard'' était le nom argotique du chat. Le griffard s'est ensuite transformé en greffier, d'où l'expression ''écrire comme un greffier''.
D'autres sources (mais nous n'en évoquons que deux) assurent que ce n'est pas ''l'affection des chats pour le papier, mais leur faculté à chiper en toute discrétion qui leur a valu d'être qualifiés de griffards...puis de fil en griffes, d'être associés au greffiers, écriture comprise!''

Dominique Laurent-Soufflet et Yukio Saotome exposent au Grand Palais, du 14 au 18 février

Sensiblement à cette même époque, il y a un an, Dominique Laurent-Soufflet exposait à Épernay , à la Petite Pinacothèque. Depuis, nous avons vu ses œuvres à Nogent sur Seine, au Pavillon Henri IV aussi bien que galerie de la Halle ou encore galerie Jean-Paul Belmondo du cinéma l'Éden de Romilly sur Seine. De toute façon, avec cette artiste de l'Association Artistique du Nogentais, nous pouvons toujours, sans coup férir, nous appuyer sur une date, un site d'exposition, une référence en lien avec la peinture, la sculpture: ses études d'art à Auguste Renoir en décors céramique, puis à l'École nationale des arts appliqués et des métiers d'art Olivier de Serres, lui ont donné les meilleures impulsions ce qui ne l'a pas empêché d'ouvrir le champ d'autres activités artistiques sur des techniques picturales diversifiées, peinture sur toile, sur vitrines, murs, bouteilles et bien d'autres supports encore...

Dominique Laurent-Soufflet
Sur la photo que nous proposons d'elle, nous la voyons à l'automne dernier, sur le point d'entrer galerie de la Halle à Nogent sur Seine, pour l'exposition que proposent tous les ans à l'occasion de la Foire de la Saint Simon, l'Association Artistique du Nogentais, l'ensemble des artistes qui la constituent et leur présidente Maryse Mahdjoub. Cette photo où on la voit porter pour l'installer dans la galerie, l'une de ses sculptures, anticipait la mention particulière qu'allaient lui décerner quelques jours plus tard les édiles, lors de l'attribution du Prix de la Ville de Nogent. (Ce jour là étaient également distinguées Rose-Marie Arnaud, Anna Catherine et Josette Clément).

Tout comme l'exposition à la Pinacothèque d'Épernay qui allait lui valoir un an après, c'est à dire ces jours proches, de figurer parmi les artistes qui seront, sur les informations transmises par Maryse Mahdjoub au Grand Palais du mercredi 14 au dimanche 18 février, avec ''Art capital'', cette structure qui regroupe quatre grands Salons, ''Salon Comparaisons'', ''Salon des Artistes français'', ''Salon dessin et peinture à l'eau'' et ''Salon des Artistes indépendants''. (Nous joignons l'affiche à cet écrit).

Dominique Laurent-Soufflet sera de ce Salon en compagnie notamment de l’artiste japonais Yukio Saotome. Ce peintre sparnacien établi en France depuis plus de 30 ans dirige la Petite Pinacothèque d'Épernay et, reconnaissant alors son talent a été le trait d'union qui l'aura conduit sous cette grande verrière de la capitale.
- Contacts: www.artcapital.fr (Facebook: Art Capital) Twitter: @artcapital
Dominique Laurent-Soufflet (Tel : 06.31.01.61.70)
- Courriel : dominique.laurent.soufflet@orange.fr
- Site : http://dsoufflet.pagesperso-orange.fr

Après le vernissage de ce jour, les dessins de Bernard Vitasse, à Romilly, jusqu'au 18 février

''Trop de gouttes aujourd'hui - à part de brèves apparitions du soleil, il a plu à longueur de temps - m'ont conduit à un problème de gouttière et du coup, je n'ai pas pu bénéficier de la disponibilité souhaitée pour partager ce moment privilégié que n'a pas manqué d'être le vernissage des œuvres de Bernard Vitasse, galerie Jean-Paul Belmondo du cinéma l'Éden de Romilly sur Seine.''
Après les gouttes ce jour, les gouttes hier et jours passés et celles que la météo nous présage pour les jours à venir, nous trouverons le temps pour aller ce samedi 3 et ce dimanche 4 admirer les dessins graphite et mine de plomb, ceux que nous connaissons déjà (que montre l'une des photos qui accompagnent cet écrit) et à n'en pas douter, de nouvelles créations. Autrement, outre ce week-end, l'exposition est en place jusqu'au dimanche 18 de ce mois, aux heures d'accès du cinéma. Nous suggérons, pour plus de précisions, d'y téléphoner au 03.25.21.18.42.
Mais encore: Bernard Vitasse au: 09.71.28.40.00 - Courriel : bernard.vitasse@wanadoo.fr
Site : http://bernard.vitasse.pagesperso-orange.fr

- Nos photos: Bernard, le crayon à la main, à la Saint Simon de Nogent sur Seine, en octobre 2016 alors qu'avec Alain Ory, il tenait stand de l'Association Artistique du Nogentais - Ses dessins d'enfants entre autres, au Pavillon Henri IV de Nogent aussi, en mai 2016; en mai dernier, il y obtenait le prix du Jury.

Le Rajasthan et les photos de Jacques Puydebois, ensoleilleront Saint-Brice ce week-end

Quelques photos, dont la première de Patrick Auvinet qui représentait la presse régionale, le soir du vernissage, pour évoquer de nouveau l'exposition des œuvres de Jacques Puydebois, exposition qui sera ouverte au public ces samedi 3 et dimanche 4 février.

Dernier week-end donc pour cette approche toute en couleurs, au cœur du Rajasthan, pays à la limite du Pakistan où il s'était rendu avec Annie son épouse, au sein d'un groupe de 25 personnes. Nombre d'entre elles étaient d'ailleurs de ce vernissage et montraient un plaisir évident à découvrir ou revoir des images qu'elles avaient beaucoup aimées et qui leur laissaient un souvenir impérissable.

Parmi la soixantaine de cadres représentant photographiquement des moments essentiels de ce périple, certains étaient réservés à des explications affinant le sens de la découverte, et permettant un décodage entre similitudes et différences entre ce pays et le nôtre, ses habitants et nous-mêmes, les différentes cultures orientales et la nôtre...

- Exposition visible sur chacun des deux après-midis, de 14 à 18 heures. À noter que sont proposés à l'acquisition, des cartes postales et un livre magazine de toute beauté.