Les directeurs d’école qui avait renoncé à participer à ce Carnaval de Provins et des communes environnantes ont dû regretter leur décision. C’est évident qu’ils ont dû avoir du mal à prendre cette décision, en vertu d’un principe de précaution qu’on ne peut contester. Il en est ainsi.
On peut dire que pour tous les autres participants, en nombre impressionnant, le défilé dans les rues du centre ville fut suivi et applaudi par un public important qui accompagna le cortège jusqu’au terrain stabilisé des installations sportives Raymond Vitte. Là, le bonhomme Carnaval qui ouvrait le défilé attendit d’être rejoint par le Dragon qui jouait les serre-files.
Explications de M. Dalannoy le directeur de l’EPMS (établissement public médico-social du Provins), quant au choix fait du personnage du bonhomme Carnaval, en l’occurrence le dieu Arès qu’on allait brûler, histoire symboliquement de mettre fin à la guerre. Dans les flammes allait le rejoindre le Dragon, confectionné nous semble t-il par les Maternelles de la Voulzie.
Le Dieu Arès, appelé ainsi par les Grecs (alors que pour les latins, c’était le dieu Mars), avait été conçu et fabriqué par les jeunes de l’EPMS.
Le coup fatal, après qu’on eut trouvé un briquet qui acceptât de fonctionner, comme quoi la guerre ne s’éradique pas si facilement que ça, lui fut donné par le député-maire Christian Jacob. Après l’embrasement, le ciel du Couvent des cordelières, se teinta d’une multitude de ballons multicolores lâchés pour la circonstance, aux couleurs des beaux jours.
- Pour cette première approche, quelques photos des différentes étapes vous sont proposées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire