Yap et Francis Vilmain: présence remarquée à ‘‘Itinérances’’

Pour cette dernière semaine de l’exposition ‘‘Itinérances’’, à la bibliothèque municipale Alain Peyrefitte, 23 rue des Marais à Provins d’autres artistes sont venus associer leurs œuvres à celles exposées jusqu’alors.
Parmi ceux-ci, Yap et Francis Vilmain, la première avec deux pastels et une huile et le second avec deux huiles, l’ensemble représentant des vues de Provins.

Yap (Danielle Yapoujian)
Lorsqu’elle expose à titre personnel, comme dernièrement au 2ème salon d’automne d’Arts et Cépages, au grand centre culturel Saint Ayoul, ses réalisations restituent ces étoiles et notes de musique dont elle parsème sa peinture, qu’il soit question de cette toile dimensionnée intitulée ‘‘Nostalgie’’, conçue et élaborée en écoutant le Requiem de Gabriel de Fauré, de ces représentation de rues ou coins attachants de Provins ou encore de ces portraits d’êtres chers.
Les réalisations qu’elle a accrochées aux cimaises de la salle d’exposition de la bibliothèque, deux pastels et une huile, représentent des petits coins de Provins, sous le charme de laquelle elle est tombée il y a presque 15 ans, en y trouvant résidence.
‘‘Quand je peins, je donne forme à mes émotions, mes interrogations, mes tristesses, mais aussi j’espère, à mes espérances d’un monde plus humain, d’une société plus juste, plus chaleureuse, à l’écoute des plus démunis…’’

Francis Vilmain
Ce Provinois de toujours, exposait également au salon d’automne d’Arts et Cépages et plus récemment salle paroissiale du Petit théâtre, place du Cloître à Provins. Comme Yap, il apporte une touche de couleurs à cette exposition ‘‘Itinérances’’, où ses deux huiles représentant des vues de la cité médiévale, ont rejoint les tirages et autres œuvres de Fabienne Husson, Ga. L, Annabelle Flon, Christine Husson, Patrick Auvinet, Gérard Roche, Jacques Puydebois, Romain Tillet et Rémi du même nom.
Sans revenir aux sources, nous imaginons que celui qui promena ses pinceaux des berges du Styx à la Voulzie (il parlait même il y a quelques heures, se trouvant au domicile d’un autre artiste de la ville qui nous permettait d’accéder à une collection aussi prestigieuse qu’étonnante, d’un embarquement pour Cythère – pensait-il alors à Antoine Watteau ?), revient volontiers à cette bibliothèque, comme à un repère. En effet, en ces lieux qui furent autrefois école élémentaire, il fit ses premières classes, ses parents habitant la maison qui jouxte, juste de l’autre côté du passage, maison dont on refait le toit, en ce moment…
Le passionné de la mythologie grecque qu’il est et à laquelle il a consacré de nombreuses toiles, n’en vit pas moins intensément ce présent qui l’interpelle et qui le conduit, pensant à l’avenir, à s’interroger sur le genre humain, surtout en référence aux derniers grands événements.
- Et si l’avenir, comme le disait Antoine de Saint Exupéry n’était jamais que du présent à mettre en ordre ?...