En ce début d'après-midi, Réglisse cet adorable jeune chat voisin était tapi sous le laurier d'une haie de notre cour et se trouvait en train de constater que les oiseaux qui l'intéressaient étaient inaccessibles car, entre l'endroit où il se trouvait et celui où ils étaient en train de picorer des graines, l'espace dégagé ne lui aurait pas permis de les surprendre.
C'est alors qu'il m'apperçoit et, quittant son refuge, vient vers moi... ma première photo. Puis, s'installant sur le seuil de notre porte et se prêtant à une petite caresse entre ses deux oreilles, il attendit que je lui apporte son petit plaisir de chaque jour, ce qui est devenu un rituel: de la crème Chantilly dans une petite coupelle... ma deuxième photo, contribuant en quelque sorte à cette mise en considération à laquelle je m'associe, de nos familiers à ''4 pattes'', entre autres.
Je pensais du coup, à cet équilibre qu'il faut ne pas manquer de prendre en compte entre le fait mis en avant par certains que le chat est le principal prédateur des oiseaux et qu'il contribue à l'extermination de ceux-ci, ce que mettent en avant de grandes structures spécialisées. L'on peut aussi considérer que l'on peut se convaincre de démarches qui permettent, tout en étant sensibles aux manifestations naturelles des espèces, d'en aténuer les tendances conflictuelles: des chats qui vivent dans de bonnes conditions, qui connaissent une forme de socialisation, même s'ils restent des prédateurs par nature, peuvent être beaucoup moins dans l'agression et se montrer d'excellente compagnie. Nous ne manquerons pas d'en reparler...
- En attendant, cette pensée de Jean Cocteau: ''Si je préfère les chats aux chiens, c'est parce qu'il n'y a pas de chats policiers'', pensée empreinte d'humour, dans la mesure où il adorait également les chiens et se montrait respectueux des équilibres.
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