jeudi 11 novembre 2010

Soleil matinal pour une cérémonie qui semblait dédiée à Saint-Brice.




 
Le 11 novembre 1918, la signature d’un armistice mettait fin à la Grande Guerre, première guerre totale, qui a meurtri l'Europe comme aucune autre avant et à l’époque, l’on a voulu croire qu’elle serait la dernière, la «der des ders».
La commémoration de cet événement, tous les 11 novembre, demeure l'un des temps forts de la vie civique en France et dans les principaux pays alliés, et si en Europe l'on se recueille devant l'un des nombreux monuments aux Morts ou sur la tombe du Soldat inconnu, au Canada ou en Angleterre, l’on arbore un coquelicot.
Dans notre région de l’est Seine et Marnais, la cérémonie se passe généralement autour du monument aux Morts comme ce fut le cas dès 9 heures à Saint Brice où, s’il faisait un peu frais, le seul soleil de la journée semble avoir été pour le rassemblement qui eut lieu au pied de l’église.
L’on y retrouva pas mal de monde, dont une majorité d’élus de l’équipe municipale, parmi lesquels, Armel Lafontaine le maire, qui lut le texte officiel et qui pour l’énoncé des citoyens de la commune morts pour la France au champ d’honneur, eut pour écho, Philippe Siuda. Présence remarquée aussi, du groupe de parents d’enfants et de leurs progénitures qui ne manquèrent pas de fleurir le monument. Présence encore des représentants de l’Ensemble d’Harmonie du Pays Provinois, qui jouèrent la Marseillaise et les différentes sonneries dont la sonnerie aux Morts.
Le pot qui suivit, salle des fêtes, fut un moment chaleureux et de belle convivialité, servi avec enthousiasme et belle disponibilité par Catherine Pittilloni, Françoise Martinand, Luc Morvillers et Patrick Chabozy. L’on y apprécia les jus de fruit, café, chocolat chaud, tranches de brioches, pâte chocolatée et confitures maison, ces dernières réalisées par Catherine Pittilloni, à base de pêches rouges, coings et raisins de Corinthe, tomates vertes et figues. Une vraie délectation !
- Se rappelle-t-on que le 11 novembre 1942, fut décrétée l’occupation de la zone libre ? Ce jour là, Hitler déclenchera l'opération «Attila», en réaction au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord. L'armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite «libre» depuis l'armistice de 1940 - À Toulon, sur ordre de l'amiral Jean de Laborde, la flotte française se saborde pour échapper aux Allemands sans pour autant tomber entre les mains des Anglais - À Vichy, le gouvernement du maréchal Pétain et de Pierre Laval est placé sous le contrôle direct de l'occupant. Il perd ainsi la notion même de son indépendance.

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