Comme un signe, en ce jour où l’on apprend avec conscience, la nouvelle de l’attentat contre Charlie Hebdo, en ce mercredi 7 janvier 2015, sur l’éphéméride qui se trouve sur notre bureau, nous est proposée une citation de Victor Hugo, rapportée par Edgar Morin: «Quel champ de bataille que l'homme ! Nous sommes livrés à ces dieux, à ces monstres, à ces géants, nos pensées. Souvent ces belligérants terribles foulent aux pieds notre âme.»
Cette citation est extraite de ‘‘Quatre-vingt-treize’’, de Victor Hugo et il y était question de ce que l’on appelait l’insurrection vendéenne et de la Révolution française. Une question de liberté…
Comment ne pas être Charlie en ce jour, même si notre réflexion nous conduit à nous poser des questions sur nos motivations profondes, sur notre tendance déjà constatée à répondre aux mots d’ordre. Espérons que l’avenir lève nos craintes et nous convainc de la solidité de la sincérité d’un soir et de sa persistance... Quoi qu’il en soit, ces personnes sont mortes en s’étant efforcées de vivre libres et s’attachant à défendre les libertés, ayant d’ailleurs montré que c’est une lutte de tous les instants. Aussi, elles sont mortes libres ! Serait-il incongru de dire qu’elles avaient choisi leurs chaines ?...
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