dimanche 19 mars 2017

''Au revoir les enfants'', souvenirs d'Algérie, et bonjour les beaux jours avec le Carnaval des écoliers

Ce dernier dimanche, comme pour les jours précédents, les échanges que nous avons pu avoir, téléphoniquement de même que lors de nos allers et venues, ont été de belle facture. Il est vrai que malgré notre manque de disponibilité, dont nous espérons qu'il ne soit que momentané, nous avons gardé une priorité pour le Carnaval des Écoliers comme pour les cérémonies de Provins et Saint Brice, en lien avec le cessez le feu du 19 mars 1962 en Algérie.


Au nombre des personnes rencontrées, il y eut un partage de souvenirs en relations avec les écoles, enfants, parents, enseignants et les événements vécus par le passé, confrontations sur les vécus, communs ou différents selon l'époque et les circonstances relatives à la guerre d'Algérie, évocation du vernissage de l'exposition ''Souvenirs d'école'' consacrée au tournage à Provins au début de l'année 1987, par Louis Malle, du film ''Au revoir les enfants'', vernissage auquel nous n'avons pas pu aller mais dont pas mal nous ont dit l'intérêt et le succès. Néanmoins, nous nous étions rendus sur cette exposition, les jours précédents et ne bouderons pas notre plaisir d'y revenir encore d'ici sa clôture le 8 avril prochain et pourquoi pas lors de cette dictée qui sera proposée la samedi 25 mars. (Dictée qui sera ouverte à tous, sans ramassage de copies ni notes, mais ne serait-ce que pour le plaisir de se retrouver dans cette reconstitution des deux classes, l'une de 1944 et l'autre de 1987.)


Le cessez le feu du 19 mars
Revenant du monument aux Morts du Boulevard d'Aligre en discutant avec les François, Georges, Léopold, Gérard, Gaston, Raymond et autres (des prénoms du milieu du siècle dernier qui reviennent d'ailleurs en force, disions-nous!), ou nous rendant sur la tombe de Jacques Chapotot ''mort pour la France'', cimetière de Saint Brice, avec ceux-là mêmes auxquels s'étaient joints des Michel, Robert, Patrick et autres Paul, nous pouvions constater que cette guerre d'Algérie avait laissé des traces, des meurtrissures, des blessures, longtemps refoulées certes, mais toujours présentes, parce que recouvertes comme par une chappe de plomb, de ce plomb que l'on avait coulé dans les balles qui avaient frappé ceux qui vous entouraient, ajoutant parfois à votre désarroi, ce sentiment de culpabilité d'en avoir réchappé.
Comme un besoin de parler, mine de rien, et même d'émettre un projet, celui de se retrouver un soir pour partager un couscous royal , au restaurant de Saint Brice où après coup, nous prenions une boisson chaude. Un couscous royal que nous préparera Dame Latifa...


Le Carnaval des Écoliers
Pour les plus grands, des écoles participantes de la communauté de communes, le départ du défilé s'opérait du Centre culturel Saint Ayoul. Les plus jeunes, pour leur part, les maternelles notamment, s'élançaient de la Rue de la Cordonnerie, sensiblement au niveau de l'Hôtel de ville.
Comme le faisait remarquer Jean-Pierre Delannoy, animateur de cet événement depuis pas mal d'années, particulièrement du temps où il dirigeait l'EPMS du Provinois, établissement participant grandement à la préparation, le beau temps était de la partie, mettant en couleurs les déguisements des enfants, chaque classe ou école ou service défilant derrière les banderoles portant l'identification de leur provenance.
Ce défilé prit fin dans l'allégresse générale, sur le stade Démosthène Bobe où le personnage Carnaval attendait que torche en mains, l'on mettent le feu à la saison hivernale, moment de grand partage ponctué par un lâcher de ballons.

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