samedi 6 janvier 2018

“Pour l’amour d’une rose, le jardinier devient l’esclave de mille épines.”

Un grand merci à celles et ceux qui ont réagi avec bonheur et simplicité à la vue de cette rose, de ces roses, porteuses de vœux à l'occasion de ce nouvel an. Cela me fait penser à Victor Hugo, certes en toute humilité, confiant que voir une rose l'apaisait.
Pour sa part, Paul Verlaine s'impatientait de voir refleurir les roses de septembre. Nous avons pour notre part eu beaucoup de chance puisque nos dernières roses photographiées datent de ces jours-ci. D'ailleurs l'une résiste encore et se bat malgré qu'elle ait subi les affres du mauvais temps.
Du coup, référence à Firdoussi qui au début du millénaire précédent disait: ''Ne remets pas à demain ce que tu dois faire aujourd'hui... Le jardin de roses est aujourd'hui plein de fleurs, mais demain, quand tu voudras cueillir une rose, il ne pourra peut-être pas t'en offrir une seule.'' Une belle façon, mine de rien de parler de procrastination...



Comme quoi les roses peuvent s'offrir à nous ou pas, de multiples façons. Il se trouve que la photo qui accompagne cet écrit m'a touché, dans la mesure où j'ai toujours ressenti le flétrissement des fleurs, et à fortiori des roses par le temps, avec une certaine émotion. Ces roses même fanées, gardent une somptueuse présence, captent encore la lumière, et accompagnent celle qui vient d'éclore dans son épanouissement, dans sa mission à venir, comme une façon pour la nature de maintenir un lien, de prolonger la vie, de la maintenir. Une rose même fanée, peut garder une grâce touchante...
- Ces roses, comme un trait d'union entre ce que nous avons vécu de 2017 qui subsistera d'autant plus et d'autant mieux que 2018 nous comblera. Nous le souhaitons à tous!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire