samedi 4 février 2017

À la lueur des lanternes du Nouvel An Chinois à Provins, verra t-on le Dragon?

Il n'y a pas de Nouvel An Chinois ou Fête du Printemps que l'on appelle aussi Fête du Têt au Viet-Nam, sans dragons de toutes sortes... Du coup, l'on pense notamment aux deux figures emblématiques de Provins, que sont le Dragon s'imposant sur les ''terres d'en haut'' et la Lézarde qu'il défie et qui ''serpente dans les fosses d'en bas''. Si nous nous autorisons ce lien alors que Provins s'autorise d'entrer aussi dans cette symbolique de lumière, il était un illustre personnage qui le fit il y a une soixantaine d'années, lorsqu'il envoya plusieurs étés de suite, le maire d'alors de la cité médiévale, en Chine, histoire de la mieux connaître, en anticipant qu'un jour, il faudrait bien compter avec cette grande nation.


Depuis, les rapports diplomatiques avec la Chine ont été établis et l'on a pu évoquer avec Alain Peyrefitte, cette Chine qui s'éveilla: à l'époque, s'édifia à Alforville, en bord de Seine, un Chinagora assez représentatif de cette reconnaissance alors que plus près de nous, de façon plus contemporaine encore, l'on a vu sortir de terre, de grands ensembles hôteliers comme celui de Beauval dans le Loir et Cher, entièrement dédié à nos homologues de l'Empire du Milieu.


L'Extrême Orient ''à la française''

La diaspora chinoise en France, représente l'ensemble le plus important que l'on connaisse en Europe, de personnes issues d'Extrême Orient. Une communauté importante se situe dans le 13ème arrondissement de Paris et dans certains autres quartiers de la capitale, de même que dans certaines aglomérations d'Île de France, comme à Évry dans le 91 ou Lognes, dans le 77.


Si la communauté issue de Chine n'est pas des plus importante dans le Provinois, il n'en est pas moins vrai que la Cité des Comtes de Champagne et Pingyao, cité d'art et d'histoire aussi, figurent l'une er l'autre sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO, la première depuis le tout début de ce siècle et millénaire et l'autre depuis 1997. Le jumùelage intervenant entre ces deux villes intervenant si notre mémoire ne fait pas défaut, à la fin de 2005.


Avec cette première que nous connaissons ces jours-ci à Provins, à travers cette Fête des Lanternes qui va se prolonger jusqu'au 12 février, nous nous mettons à l'heure extrême-orientale: éclairage habituel remplacé par de superbes lanternes du meilleur rouge, ambiance musicale prévue, boutiques et lieux de restauration décorés...


Tout en reconnaissant que la météo ce jour, n'était pas spécialement favorable à un lancement dans les meilleurs conditions et avec le plus bel effet, l'on imagine quand même une mobilisation plus évidente pour les huit jours à venir, quelque chose de plus spectaculaire et peut-être de plus collectif. Il faudrait que le Coq de Feu ou de Lumière gagne en éclat. Pour 2018, peut-être, avec à partir du 16 février de cette année future, la succession assurée par le Chien de Terre?
- (Photos prises ce samedi après-midi)

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