Et les conditions atmosphériques furent tout à fait convenables et nombre de visiteurs s'en réjouissaient, qui avaient le souvenir de foires glaciales ou sous la pluie. On eut les pieds au sec toute la journée et pour ceux qui s’y trouvaient aux meilleurs moments, il y même un peu de soleil. En tout état de causes, et pour l’avoir fait nous-mêmes, nous avons vu pas mal de personnes qui, pour avoir été bloquées par la foule sur l’avenue Alain Peyrefitte (celle qu’on appelle toujours avenue de la Résistance), avaient choisi de contourner par la rue Saint Croix et la rue de l’ancienne Poste, pour aboutir directement dans la rue du Val.
Qu’on se rassure, il semble bien que cette foire garde toute sa vocation de rassemblement des gens de la ruralité de toute la région, toute sa saveur de couleurs, de senteurs, de sonorités, de mouvements, tout son sens de retrouvailles, souvent joyeuses, quelques fois intempestives, par moments aussi, émouvantes…
Si l’on y vient de moins loin qu’au 12ème siècle (la volonté de Thibaud II comte de Champagne étant de faire de son comté le centre des échanges commerciaux du monde de l’occident, notamment en amenant les marchands Italiens et Flamands à commercer sur l’axe Provins/Troyes), l’on a pu se rendre compte qu’on y afflue de toute la région et des contrées voisines.
Avec quelques aménagements que dicte l’évolution, la foire de Provins a de l’avenir.







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