Cette photo de la muraille de la ville de Khiva et une belle collection de celles qu’il a rapportées de son séjour dans ce pays seront proposées église de Les Marêts dans le cadre de cette exposition lors de laquelle Jacques Puydebois accueillera les visiteurs, les samedi 30 et dimanche 31 mai, tout comme les samedi 6 et dimanche 7 juin, de 14 à 18 heures.
Pour la circonstance, l’église Saint Hubert accueillera en même temps, un ami du photographe saint-briçois, l’artiste peintre Georges Souchal, dont les œuvres viendront compléter cette vision d’un Orient dépaysant autant qu’attrayant.
Une oasis fortifiée dans le désert (Ce qu’en rapporte Jacques Puydebois).
« L'histoire de Khiva remonte au 5ème siècle, à l'époque où les caravaniers s'arrêtaient à un puits pour y trouver de l'eau douce avant de reprendre leurs marches vers Merv ou Kunya -Urgench.
Un caravensérail fortifié a servi de point de départ aux fortifications crénelées d'un Itchan-Kala, c'est à dire d'une "Ville fermée".
Khiva s'est retranchée derrière des murs de pisé (argile mélangé à la paille) épais de 6 à 8 mètres, hauts de 10 mètres sur une longueur de 2200 mètres. L'enceinte est jalonnée de tours massives.
Il y a 4 portes fortifiées qui donnent accès à la ville, aux 4 points cardinaux. L'entrée Nord servait d'octroi pour les commerçants qui devaient s'acquitter des taxes tandis que la porte Est était dédiée au marché aux esclaves. Ces portes protégeaient la ville du crépuscule à l'aube, des attaques nomades et des tempêtes du désert.
C'est au 16ème siècle que les tribus nomades se regroupèrent pour fonder le Khanat du Khorezm et que Khiva connut un réel essor politique et économique sur la région.
Khiva, un repère de brigands
Au 18ème siècle, Khiva était un repère de trafiquants d'esclaves, de brigands et de voleurs.
Au 19ème, ce fut l'affrontement avec la Russie des tsars qui s'insurgeaient contre les pillages des caravanes et contre les enlèvements de leurs sujets utilisés comme esclaves.
La domination tsariste sur Khiva a commencé en 1873...»
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