dimanche 17 juillet 2011

Le Haka des soldats d’Outre Mer, connu des Seine et Marnais depuis janvier 2000.


Pour le défilé militaire de la Fête Nationale du jeudi 14 juillet dernier, les spectateurs en direct et les téléspectateurs, par le truchement du petit écran, ont pu voir pour la première fois en pareille circonstance, les soldats volontaires du SMA (service militaire adapté), issus des territoires d’Outre Mer. Du jamais vu ont révélé tous les journalistes.

Le SMA, mis à l’honneur cette année fête ses 50 ans d’existence. Il est constitué des unités issues des Dom Tom (de la Réunion, de la Nouvelle Calédonie, de Mayotte, de Guadeloupe, lundi de Guyane bien-sûr où il est implanté, de Martinique, de la Polynésie française…). Ils ont donné à voir et à entendre, un Haka spécial 14 juillet, dont leur avait demandé toutefois de supprimer la séquence où ils tirent la langue…


Les Seine et Marnais, comme nous-mêmes avaient eu l’occasion pourtant de faire connaissance avec ce même Haka des militaires d’Outre Mer, et cette fois-là, sans injonction particulière concernant cette langue tirée. C’était suite à la tempête du siècle, celle du 26 décembre 1999: ces soldats du bout du monde étaient venus de Guyane, de Polynésie et d’Océanie, pour prêter main forte à l’armée (Les soldats du 2ème Régiment de Hussards de Sourdun à l’époque) et aux forestiers métropolitains, du côté de Sammeron, dans la forêt des Sept Sorts. Nous les avions rencontrés pour le comte du journal pour lequel nous étions en fonction à l’époque, et ces renforts d’Outre Mer avaient eu la gentillesse de nous gratifier d’un superbe et intégral Haka.

- Nous vous proposons d’ailleurs la photo de la « Une » du journal d’alors, daté du lundi 17 janvier 2000. En prime, cette langue tirée qui a fait défaut ce 14 juillet dernier et qui fait néanmoins partie de notre culture et de notre identité nationale. Nous vous la proposons empruntée à l’œuvre d’un plasticien, œuvre photographiée ce dernier week-end, dans le cadre du Marché des Potiers de la Place du Châtel, en ville haute à Provins.

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