samedi 23 juillet 2011

Retour à la terre avec le marché des potiers de la Ville haute.

Il y a huit jours, à pareille heure, le marché des potiers de Provins était à pied d’œuvres (si l’on nous consent ce pluriel), place du Châtel en Ville haute. Et le temps, comme ce jour, était aussi incertain, tous les participants regardant le ciel avec quelque légitime appréhension…

L’on ne peut pas dire que le week-end fut des plus ensoleillés. Il fit même un peu froid par moment… Il n’empêche que tous les acteurs de ce retour à la terre, par argiles, marnes ou silices interposées, ont tenu ces deux journées, chacune jusqu’à son terme, avec disponibilité, souci de l’accueil et enthousiasme. L’éventail des styles, des œuvres, des créations, des techniques, proposé au spectateur fut impressionnant, un peu comme un petit tour du monde du monde de la poterie.
Nous reviendrons peut-être sur quelques uns de ces stands qui nous auront enthousiasmés, pour proposer des photos des tout jeunes participants à ces animations gratuites mises en place par l’Office de Tourisme, animations qui ont connu un grand succès et qui furent investies sans discontinuer.



La poterie.
En fait, la poterie, c’est par définition, la fabrication de vases et récipients en terre façonnée et cuite au four et de façon plus générale, les objets utilisant cette technique. Le marché des potiers de Provins nous semble être, et c’est une très bonne chose, comme un festival de la céramique, cette appellation supposant toutes les formes de terre cuite, allant des œuvres architecturales, aux figurines, sculptures, lampes, objets utilitaires ou de décorations, tout ce qui a trait à la faïence…

On le voit, le champ est très large, ce qui se comprend mieux si l’on considère que les premières utilisations des terres façonnées et cuites, remonteraient à pratiquement 15000 ans. Provins, terre d’argile (on se rappelle l’exploitation de la terre rouge, au siècle dernier, dans tout le Provinois, par les fameuses Gueules grises, auxquelles l’intervention d’Alain Peyrefitte, député-maire et ministre d’alors, valut d’être reconnues en qualité de Mineurs en argile, avec le même statut que celui des mineurs des bassins houillers), ne pouvait pas manquer un rendez-vous pareil…

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