Après Eugénie, sainte de ce dimanche, ce sont les Jacqueline qui seront fêtées ce lundi 8 février. Femme vertueuse du début du 13ème siècle, cette veuve avec deux enfants en bas âge, se consacra à aider les fondations de Saint François d’Assise en y employant entre autres, toute sa grande fortune. Aux pauvres, elle préparait une crème aux amandes, qui avait le nom de « Frangipane » du nom de son défunt mari, le seigneur Frangipani.
C’est cette pâtisserie qu’elle rapportera, dit l’histoire, à Saint François d’Assise, à la demande de ce dernier, lorsqu’il la fit appeler à la fin de sa vie. Les écrits disent qu’elle apporta aussi le voile dont elle recouvrit le visage du mort, tel que cela se pratiquait alors et ce dont nous avions déjà parlé précédemment à propos de Sainte Véronique (le 4 février).
N’oublions pas que Saint François d’Assise est le personnage auquel Gisèle Gayraud, maire-adjointe de Provins, fit référence pour la mise en scène (avec la regrettée Michèle Gattineau), de la crèche vivante, événement auquel on peut assister chaque fin d’année, en la Collégiale Saint Quiriace, en ville-haute.
Il arrive que le 8 février, l’on fête aussi d’autres saints, notamment Saint Jean de Matha (début 13ème aussi).
Nous vous proposons les dictons qui se rapportent à l’une et à l’autre, ainsi qu'à notre ruralité :
- « A la Sainte-Jacqueline, froid et bruine ».
- « A la Saint-Jean, quelques jours cléments ».
- « Si février n'est pas froid, il fera vent, tous les mois de l'an ».
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