mercredi 3 février 2010

Pour le jeudi 4 février, Sainte Véronique supplante Saint Isidore


La plupart des calendriers actuels ont donné, pour le 4 février leurs faveurs à Sainte Véronique. C’est un personnage de la tradition chrétienne, une femme prise de compassion au passage du Christ écrasé par la croix qu’il portait, en direction du Golgotha et qui lui apposa son voile pour éponger son visage. Ce visage qui resta imprimé sur l’étoffe.
Les historiens ne se sont toujours pas mis d’accord sur ce point, les écrits dissociant ce phénomène de celui auquel se rapporterait le Saint Suaire qui aurait été le linge dont on recouvrait le visage des morts (mode de sépulture en usage chez les Juifs, avant la mise au tombeau).
Voile qui essuya le visage du Christ pendant son chemin de croix, ou linge qui servait à cacher à la vue des vivants, celui des morts ? Depuis les 7ème et 8ème siècles où cet événement prit corps et fut diffusé et utilisé, l’histoire ne cesse de diviser les uns et les autres et le voile reste un sujet de discorde.

Les calendriers plus anciens restent fidèles à Saint Isidore, le patron des laboureurs. Lui et sa femme furent toute leur vie des domestiques de ferme chez le seigneur Vergas dans la région de Madrid qui trouvait que ouvrier perdait du temps à la messe, plutôt qu’à son travail… jusqu’au jour où, venant le contrôler, il vit que les bœufs continuaient seuls le labour, comme conduits par une main céleste !
C’était dans la deuxième moitié du 6ème siècle et c’est en 1622 que le pape Grégoire XV le canonisait, en même temps qu’Ignace de Loyola qu’on évoquait il y a peu, Thérèse d’Avila, Philippe Néri, François Xavier.
- Le dicton de ce jeudi: « À la Saint Isidore, si le soleil dore, le blé sera haut et chenu mais le pommier sera nu ».
- Le vendredi 5 février, on fêtera Saint Agathe.

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