Le Prix Provins Moyen Âge 2016, décerné à Christiane Klapisch-Zuber

Christiane Klapisch-Zuber se varra décerner le Prix Provins Moyen Âge 2016, en la Chapelle du Couvent des Cordelières à Provins, le dimanche 11 septembre à 11 heures en présence de Christian Jacob, ancien ministre député-maire, Philippe Contamine président du jury, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres et de l'ensemble de ses membres. Cette distinction lui sera remise pour son livre ''Le voleur de paradis: le bon larron dans l'art et la société'', paru l'année passée aux Éditions Alma.

Chriastiane Klapisch-Zuber:

L'énumération des distinctions, qui ont précédé la sortie de son livre en octobre dernier, est assez impressionnante: Médaille de bronze du CNRS (1979) - Prix « Ultimo Novecento » (1991) - Prix d’histoire Mgr Marcel de l’Académie Française (1991) - Prix Paul O. Kristeller Lifetime Achievement Award (2003) -

Elle est par ailleurs Officier des Palmes académiques (1986, 1997), Chevalier de l’Ordre du Mérite (1993), Docteur Honoris Causa de l’Institut universitaire européen Florence en octobre 2004 et de l’université de Pise en janvier 2008.
Elle est aussi Membre de l’American Philosophical Society (2008) et fait partie du Groupe d'Anthropologie historique de l'Occident médiéval (GAHOM), directrice d’études honoraires à l’École des Hautes études en sciences sociales (EHESS) où elle a enseigné particulièrement l’histoire sociale de l’histoire de la famille et de l’anthropologie historique de l’Italie médiévale...

Le livre ''Le voleur de paradis: le bon larron dans l'art et la société'' pour lequel va lui être décerné le Prix Provins Moyen Âge 2016 évoque l'histoire de Dismas, l'un des deux larrons qui furent cricifiés en même temps que Jésus sur le Golgotha à l'extérieur de Jérusalem. Sur toutes les représentations qui en furent faites, comme dans les descriptions, il se trouve sur la gauche, à droite du Christ. Pour avoir pris la défense de ce dernier alors que l'autre larron l'injuriait, lorsqu'ils furent mis en croix, il est devenu la représentation du bon pêcheur, celui qui se verra accorder le pardon alors que l'autre, le mauvais pêcheur sera vu comme une représentation du diable. Ceci dans le contexte théologico-social ou politique du 14ème au 16ème siècle.