samedi 11 avril 2015

Soleil de mise, au Salon du Livre, avec Zellige, Djilali Bencheikh et Fouad Laroui

Zellige dont le siège se trouve à Léchelle, et Roger Tavernier son créateur étaient déjà du dernier Salon du livre ‘‘Encres vives’’ de Provins au printemps 2014. Ils présentaient à l’invitation de David Sottiez, des auteurs francophones, en l’occurrence des Belges.

En février dernier ils étaient du 21ème Maghreb des livres, Hôtel de ville de Paris, avec cette fois-ci trois auteurs maghrébins, Sabine Wollbrecht avec ‘‘Le sommet des volcans’’, Djilali Bencheikh avec ‘‘Nina sur ma route’’ et Fouad Laroui avec ‘‘Du bon usage des djinns’’ et ‘‘D’un pays sans frontières’’.

Zellige et le Léchellois sont de nouveau présents au Salon du Livre Encres Vives qui se termine ce dimanche 12 avril avec Djilali Bencheikh et Fouad Laroui, le premier ce jour même, samedi 11 dans un entretien-rencontre littéraire à 14h30, animé par Roger Tavernier lui-même, ceci dans le cadre des fameuses rencontres littéraires évoquées précédemment.
Pour sa part, Fouad Laroui sera là ce dimanche 12 à 16 heures, dans un entretien du même type, animé cette fois-ci par Richard Michel.
L’un et l’autre illustrent pleinement la volonté de cette maison d’édition qui se veut représentative de la Francophonie (Les Belges l’année passée, les Maghrébins cette fois-ci, puis, les Libanais, les Africains, les Caraïbéens…), volonté doublée d’un souci d’en explorer les champs littéraires, culturels, historiques, sociologiques…

Fouad Laroui: ‘‘D’un pays sans frontières’’
Né au Maroc, vit entre Paris et Amsterdam. Écrivain et enseignant, il est titulaire de la Grande médaille de la francophonie de l’Académie française. Il a reçu le Prix Goncourt de la nouvelle 2013 pour L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine. Son dernier roman, Les Tribulations du dernier Sijilmassi, a reçu le Grand prix Jean-Giono.
D’un pays sans frontières : essais sur la littérature de l’exil. (Éd. Zellige, 2015) – ‘‘Y a-t-il une littérature de l’exil, une littérature de l’émigration, du grand départ, des arrivées incertaines ? Si oui, quelle en est la définition, quelles en sont les caractéristiques, les «constantes» ? Je n’ai pas de théorie d’ensemble, je ne prétends pas forger des concepts. En rassemblant les textes qui suivent, j’ai surtout voulu montrer des perspectives personnelles, excentriques, confronter des points de vue différents, parfois contradictoires et qui partent tous de ce qui pourrait être l’incipit commun de cette littérature : «Quelqu’un s’en va…» ; ou bien, vu en miroir : «Quelqu’un arrive…». Tout cela dessine les contours de ce qui nous fait tous frères d’aventure : la condition humaine. Tous ces livres lus ou relus, médités, dont j’ai essayé de tirer la substantifique moelle, de qui nous parlent-ils, finalement ? De nous. Nous sommes tous des migrants qui nous tendons les uns les autres un miroir, le long d’un chemin…’’

- En savoir plus sur Zellige, Roger Tavernier et leurs auteurs sur: www.zellige.fr

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