mardi 26 janvier 2010

Chez Boris, au Centre culturel Saint Ayoul ce vendredi 29 janvier


Ces jours-ci, le 21 janvier, on célébrait les obsèques d’Ursula Vian-Kübler, la veuve de Boris Vian dont on commémorait l’année tout juste écoulée, le cinquantième anniversaire de sa mort.
L’auteur de ‘‘L’Écume des jours’’ avait épousé en secondes noces cette danseuse suisse d’origine qui, après l’Opéra de Zurich avec Maurice Béjart fut applaudie dans les Ballets de Paris avec Roland Petit. Elle joua avec Louis Malle avant l’épisode américain de 10 années de ce dernier, séjour suite auquel il était revenu en France et plus particulièrement à Provins, pour tourner ‘‘Au revoir les enfants’’, le film au 7 Césars. Elle avait également tourné avec Roger Vadim et Agnès Varda…
De plus Ourzoula comme aimait l’appeler Boris Vian, notamment dans cet air ‘‘ Berceuse pour les Ours’’ (Cet air accompagnait d’ailleurs le faire part de décès de cette dernière, il y a moins de 8 jours !), avait créé la Fond’action Boris Vian, pour faire connaître ou perpétuer l’œuvre de son mari.
Quoi de plus normal que de se retrouver Chez Boris, au Centre culturel Saint Ayoul ce vendredi 29 janvier à 20h30. On sera son invité, comme dans sa maison comme il aimait le dire, en ambiance Cabaret. Un ensemble de touche à tout (c’est aussi le qualificatif qu’on lui donnait, d’artiste ‘‘touche-art-tout’’), de musiciens, comédiens, chanteurs, serveurs, pitromanes, s’attachera à faire revivre sa musique, son swing, son jeu avec les mots, l’émotion, les maux, les déchirures, les élans… Une soirée ‘‘pas pour s’emmerder’’, pour reprendre là-aussi une de ses expressions.
- Contact au 08.20.07.71.60.

Berceuse pour les Ours
(Pourquoi finalement, résister au plaisir de présenter cette ‘‘Berceuse à son Ursula’’, écrite en 1951, certes moins connue que Le déserteur de son printemps 1954, mais constituant une belle déclaration d’amour aussi. Elle figurait comme indiqué plus avant, sur le faire-part de décès de sa veuve, dont les cendres seront dispersées dans leur maison d’Eus qu’ils aimaient bien).

« Oursi Ourson Ourzoula
Je voudrais que tu sois là
Que tu frappes à la porte
Et tu me dirais c'est moi
Devine ce que j'apporte
Et tu m'apporterais toi.

C'est dimanche il est 8 heures
Et je ne veux pas sortir
Et je m'ennuie à mourir
Alors je t'écris mon ange
Une chanson du dimanche
Une chanson pas très drôle
Mais on y ajoutera
Mardi soir un grand couplet
Viens dormir sur mon épaule
Et on ne dormira pas.»

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