mercredi 9 décembre 2009

L’hommage de Provins à Alain Peyrefitte, ce samedi 12 décembre.



La ville de Provins tient à rendre hommage à celui qui, entre autres, fut son maire pendant 32 années, à l’occasion de l’anniversaire de sa disparition: c’était le 27 novembre 1999. Cette cérémonie aura lieu dans le cadre du centre culturel et sportif Saint Ayoul, ce samedi 12 décembre à 18h30.
Durant cette dernière quinzaine, des articles lui ont été consacrés dans différents journaux aussi bien régionaux que nationaux. Des pages entières, même, dans le Provins, journal municipal d’information ou dans la République de Seine et Marne, entre autres…
Dix ans après sa disparition, le souvenir de l’élu, du diplomate, de l’homme politique aussi bien que de l’écrivain reste toujours très vif. On pense notamment à «Quand la Chine s’éveillera…»qui vient d’être réédité en juin dernier, dans une nouvelle édition chez Fayard. Le fameux « Quand la Chine s’éveillera… », à propos duquel Benoît son fils nous dit que sa mère, ses sœurs et lui-même furent associés à son écriture: « tellement, que nous le connaissions, bien avant sa parution… comme ce fut le cas pour ‘’Le Mal français’’ publié en 1976.
Le premier choc avait été pour nous son retour de Chine en août 1971. De ce premier voyage officiel et de cette mission d’études, mon père, revenait les yeux écarquillés, la tête pleine d’images et de choses vues, de symboles et de leçons. La Chine allait à partir de cette époque où j’avais tout juste dix ans, prendre une place primordiale dans notre quotidien… ».

Depuis, cette Chine dont Alain Peyrefitte nous parlait, a fait parler d’elle, beaucoup…
Un site Internet le concernant est en train de voir le jour et nous en communiquerons l’intitulé dès que Benoît son fils nous en aura donné le feu vert.
D’autres projets sont en cours nous confirme t’il encore: un livre hommage composé d’articles et de témoignages, un Prix littéraire « Alain Peyrefitte »… et pourquoi pas espère t’il, un hommage de la Ville de Paris en nommant une rue, une place, une station de métro ou d’autobus « Alain Peyrefitte ».

1 commentaire:

  1. Bel hommage qu'il aurait sans doute apprécié. En tout cas, il est vrai que son souvenir reste très vivace sur Provins. De mon côté, votre article fait ressurgir des souvenirs d'enfance, lorsqu'Alain Peyrefitte nous parlait non seulement de la Chine mais aussi de ses moments passés aux côtés du Général de Gaulle (et je me souviens aussi de quelques anecdotes avec François Mitterand), j'avais le sentiment de tourner les pages de l'Histoire de France. J'étais enfant mais j'ai ce sentiment aujourd'hui d'avoir croisé un "Homme d'Etat" comme on n'en compte peut-être plus.

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